jeudi 15 novembre 2012

Pour mieux produire ou innover avec vos systèmes numériques, mettez en oeuvre le bon "référentiel SI"

Résumé :
Une mise en œuvre de ce que les professionnels informatiques désignent par "référentiel SI" peut accroître considérablement l'efficacité d’une gestion informatique. Pour assurer un retour sur investissement, on identifiera clairement la contribution du système d'information aux objectifs de l’entreprise : production ou innovation.

L'article en cinq mouvements de pensée : 

 
Auteur : Tru Dô-Khac

Note de l'auteur :
Taxonomie des référentiels SI

Sortie officielle : 15 novembre 2012

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Références :
[1] Best Practices : normes, gros bon sens ou œuvres de l’esprit ? Tru Dô-Khac, ITR Manager, 27-28 avril 2011
[2] Les référentiels de la DSI, état de l’art, usage et bonnes pratiques, CIGREF, octobre 2009
[3] Référentiel Agate (Atelier de Gestion de l'ArchiTecturE des SIC), Ministère de la défense
[4]Négoce de savoir-faire informatique, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012
[5] Des régimes relationnels pour un système d’information efficace, Tru Dô-Khac, Cercle Les Echos, 31 janvier 2012
[6]Référentiel Gestion des relations d’affaires en prestations intellectuelles, Dô-Khac Decision, 2011
[7] Acheteurs informatiques, gouvernez l'écosystème des fournisseurs numériques innovants, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 10 octobre 2012

lundi 12 novembre 2012

"Culture Acte 2", une e-législation en direct de la France [nov 2012]

Résumé :




L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac

Sortie officielle : à paraître en novembre 2012 sur CIO Mag.

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Références
[1] www.culture-acte2.fr
[2] Le lancement de la concertation sur l’Acte II de l’exception culturelle. Portail du gouvernement. 18 juillet 2012.
[3] Entre site et réseau social, le blog participatif de Culture Acte II, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 26 septembre 2012.
[4] Culture Acte II, quels débats pour l'entreprisenumérique créative en BtoB ?, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 13 septembre 2012.
[5] Les Autoroutes de l'information, Rapport au Premier ministre, Gérard Théry, Alain Bonnafé, Michel Guieysse (1994).
[6] Hadopi Acte II, un projet de gouvernance numérique del’entreprise France, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 6 septembre 2012.
[8] Discours de la Ministre de la Culture et de la Communication de la République Française Aurélie Filippetti, 25 septembre 2012.
[9] « Culture Acte 2 », un acte de démocratie numérique, Tru Dô-Khac , Le Cercle Les Echos, 15 octobre 2012

Pour comprendre par soi-même la fameuse riposte graduée (schéma de la réponse graduée sur le site de l'Hadopi)



Culture Acte 2, une e-législation en direct de la France
(extraits choisis par l'auteur)

Le 25 septembre dernier, le site internet « Culture Acte 2 », était lancé par le ministère de la Culture et de la Communication du gouvernement de la République Française [1].

Un blog participatif pour les citoyen(ne)s français(es)
Annoncé le 18 juillet dernier en sortie du conseil des ministres [2], ce site comprend trois éléments remarquables [3]

De l’analyse de ce contenu doit naître « des propositions de dispositifs d’action publique dans le domaine culturel » (...)

Contexte politique et législatif du numérique en France
En clair, il s’agit de légiférer sur l’usage privé et l’exploitation professionnelle et commerciale des œuvres de l’esprit porteuses de droit d’auteur avec les nouvelles technologies de l’information et de communication, ou plus simplement, de légiférer sur le numérique.

Si l’on veut comprendre le contexte du numérique en France dans sa dimension politique, économique et législative, il faut remonter aux années mi 90 lorsque la France s’équipait en « autoroutes de l’information » [5].

Pour mobiliser les acteurs économiques sur leur construction, le corps politique français a proclamé le libre accès à la culture pour tous. Mais comme ce même corps restait muet sur les droits des porteurs de propriétés intellectuelles (droit d’auteur), une confusion entre accès et usage se développait également (...)

Une décennie plus tard, devant un pillage systématique des propriétés intellectuelles (téléchargement illégal, utilisation commerciale illégale, exploitation commerciale illégale,…) croissant et menaçant à terme la notion même de propriété et la cohésion du corps social, le corps politique devait donner un coup d’arrêt à cette situation ambigüe (...).

Plusieurs moyens ont été envisagés : (...) « plainte », (...) « amende », (...), « licence globale »), (...) « simple peine », « offre légale de téléchargement » (...)

En juin 2009, la loi Création et Internet [7] retient un dispositif hybride. Un organe, la « Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet » (Hadopi), est créé (...)

Sur le terrain, cela se traduit par le lancement d’un label d’offre légale, « Hadopi PUR », et la mise en œuvre d’une procédure dite « riposte graduée » : sur saisine des ayants droits spoliés, l’Hadopi engage une inspection de l'accès internet ayant été utilisé pour représenter, mettre à disposition ou reproduire des œuvres sans autorisation des ayants droit, qui est suivie le cas échéant par une série d’avertissements et une transmission des faits au parquet (tribunal de justice) auquel il appartient de sanctionner le contrefacteur.

Un acte de démocratie numérique
Dès sa promulgation, la pertinence de la loi et l’efficacité de l’Hadopi est fortement et largement controversée dans l’ensemble des couches de la population française.

Aussi, lors de sa campagne pour l’investiture suprême, le Président de la République Française François Hollande s’est engagé à revisiter cette loi. Ainsi, l’opération Culture Acte 2 est d’abord la réalisation d’une promesse.(...)

Néanmoins, la Ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti a « voulu [que cette opération soit] public, ouvert et multiforme : les débats ne seront pas à huis-clos ; ils ne seront ni parisiens ni exclusivement franco-français ». Le « public et l’ensemble des parties prenantes [sont invités à] suivre les travaux de la mission de manière transparente et d’y contribuer ».

Ainsi, le blog participatif Culture Acte 2 (...) porte un acte de démocratie numérique [9].

Cet acte pourra inspirer les gouvernements des pays démocratiques, d’Afrique et d’ailleurs


dimanche 14 octobre 2012

"Culture Acte 2", un acte de démocratie numérique [oct 2012]

Le site Culture Acte 2 et le "blog participatif" associé ne sont pas que des simples moyens numériques pour nourrir la réflexion de la mission de Concertation sur l’Acte II de l’Exception Culturelle : ils sont au cœur d'un véritable acte de démocratie numérique.





L'article en cinq mouvements de pensée : 

 
Auteur : Tru Dô-Khac

Note de l'auteur :


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Références :
[1] Page d’accueil du blog participatif de Culture Acte 2, 25 septembre 2012
[2] Le lancement de la concertation sur l’Acte II de l’exception culturelle. Portail du gouvernement. 18 juillet 2012.
[3] Entre site et réseau social, le blog participatif de Culture Acte II, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 26 septembre 2012.
[4] Culture Acte II, quels débats pour l’entreprise numérique créative en B2B ?, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 13 septembre 2012
[5] LOI n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet.
[6] Discours de la Ministre de la Culture et de la Communication de la République Française Aurélie Filipetti, 25 septembre 2012.


Culture Acte 2, un acte de démocratie numérique

Le site Culture Acte 2 et le "blog participatif" associé ne sont pas que des simples moyens numériques pour nourrir la réflexion de la mission de Concertation sur l’Acte II de l’Exception culturelle : ils sont au cœur d'un véritable acte de démocratie numérique.

Le 25 septembre dernier, le site internet "Culture Acte 2" était ouvert par le Ministère de la Culture et de la Communication [1].

Un blog ouvert aux citoyen(ne)s
Annoncé le 18 juillet dernier en sortie du conseil des ministres [2], ce site comprend trois éléments remarquables :
- Tout d’abord, il présente une reproduction originale du document de mission signé par la ministre de la Culture et de la Communication destinée au chef de l’organe administratif (la mission) chargé d’exploiter le contenu du site.
- Ensuite, il offre un espace où seront restituées au public sous forme vidéo, audio et texte les auditions de cent personnalités du monde de la culture, des médias et du numérique qui sont invitées à s’exprimer sur "le système de création, production, distribution et diffusion des œuvres littéraires, cinématographiques et audiovisuelles" en France.
- Enfin, il donne un accès libre à un "blog participatif [destiné à] recueillir [les] commentaires, avis et idées des citoyennes et citoyens sur le même thème [3].

Légiférer sur le numérique
De l’analyse de ce contenu doit naître "des propositions de dispositifs d’action publique dans le domaine culturel".

Institués, ces dispositifs devront permettre aux "secteurs de la culture (…) [de] retrouver un dynamisme économique" ; devrait également concerner tous les secteurs où l’exploitation d’œuvres de l’esprit est déterminante pour construire une proposition de valeur [4].

En clair, il s’agit de légiférer sur l’usage et l’exploitation professionnelle et commerciale des œuvres porteuses de droit d’auteur avec les nouvelles technologies de l’information et de communication, ou plus simplement, de légiférer sur le numérique. En effet, on se rappelle que dès sa promulgation, la pertinence de la loi Création et Internet [5] (dite loi Hadopi) avait été fortement et largement controversée dans l’ensemble des couches de la population française et lors de sa campagne pour l’investiture suprême, le Président de la République française François Hollande s’était engagé à revisiter cette loi.

Pour le Ministère de la Culture et de la Communication, l’opération Culture Acte 2 apportera des inspirations sur trois volets "la création – qui est celui de l’attention portée aux créateurs" ; "l’économie – qui passe par la régulation des flux financiers associés à la création" ; "les attentes des publics – qui rejoint la question déterminante du développement de l’offre légale" [6].

Un blog pour nourrir le débat démocratique
Néanmoins, la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti a "voulu [que cette opération soit] public, ouvert et multiforme : les débats ne seront pas à huis clos ; ils ne seront ni parisiens ni exclusivement franco-français". Le public et l’ensemble des parties prenantes sont invités à suivre les travaux de la mission de manière transparente et d’y contribuer.

Le blog participatif Culture Acte 2, "lieu de débats ouverts à tous", dont les commentaires des internautes ont vocation à alimenter les réflexions de la mission qui dialoguera avec eux, est un acte de démocratie numérique.

Quinze jours après le lancement du site, la liste des auditionnés ayant répondu présent à l’invitation du gouvernement est remarquable : huit syndicats professionnels, une ONG, un professeur d’une Grande École et directeur de recherche au CNRS, et trois entreprises privées internationales emblématiques : Google Europe, Dailymotion et My Major Company. Également, plus de cent trente commentaires étaient déposés par les internautes.

Une retombée remarquable de Culture Acte 2 pourrait bien être l'émergence d'une vision d'une "démocratie numérique".


[1] www.culture-acte2.participer.fr. Le titre de l'article est inspiré d'un commentaire déposé le 6 octobre 2012 par l’internaute sous pseudo "consultantnumerique" dans le sujet "Pierre Lescure : Comment nous abordons ces auditions ?"
[2] Le lancement de la concertation sur l’Acte II de l’exception culturelle. Portail du gouvernement. 18 juillet 2012.
[3] Entre site et réseau social, le blog participatif de Culture Acte II, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 26 septembre 2012.
[4] Culture Acte II, quels débats pour l'entreprise numérique créative en BtoB ? Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 13 septembre 2012.
[5] Loi n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet.
[6] Discours de la ministre de la Culture et de la Communication de la République Française Aurélie Filipetti, 25 septembre 2012.

mardi 9 octobre 2012

Acheteurs informatiques, gouvernez votre écosystème de fournisseurs numériques innovants [oct 2012]

Résumé :
L’action du gouvernement en faveur de la filière Open Source donne un exemple de gouvernance par les achats d’un secteur de marché innovant.  En mettant en œuvre un régime d’achat judicieux, un simple acheteur informatique apporte à son entreprise une capacité de gouvernance de l’écosystème de ses fournisseurs numériques innovants.

L'article en cinq mouvements de pensée : 

 
Auteur : Tru Dô-Khac

Note de l'auteur :


Sortie officielle :Le Cercle Les Echos, le 10 octobre 2012

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Références :
[1] Orientations pour l’usage des logiciels libres dans l’administration, Circulaire du Premier Ministre,19 septembre 2012, mis en ligne sur Legifrance.gouv.fr le 21 septembre 2012
[2] Le logiciel libre, autre modèle de propriété intellectuelle, Jean-Severin Lair, Jean-Pierre Agosti, La Jaune et La Rouge, septembre 2012
[3] La propriété intellectuelle au niveau stratégique de l'entreprise, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 22 février 2012
[4] Fournisseurs informatiques, osez représenter dans votre proposition commerciale des régimes d'affaires !, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 4 octobre 2012
[5] Gouvernance de la propriété intellectuelle en relation d’affaires, Dô-Khac Decision.
[6] L'Open savoir-faire, une innovation radicale inspirée de l'Open source, Tru Dô-Khac, La Jaune et La Rouge, mai 2012
[7] Négoce de savoir-faire informatique, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012

jeudi 4 octobre 2012

Fournisseurs informatiques, osez représenter des régimes d’affaires numériques dans vos propositions commerciales [oct 2012]

Résumé :
Née dans les années 90, la notion de SLA (« Service Level Agreement ») a transformé durablement les relations entre les utilisateurs informatiques et leurs fournisseurs. A l’heure du numérique et de l'innovation, les régimes d’affaires numériques (« IT business regimes ») sont un levier déterminant pour capter la confiance des entreprises clientes dès la phase de proposition.

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Auteur : Tru Dô-Khac

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Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, 4 octobre 2012

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Références :
[1] « L’externalisation des télécoms d’entreprise – L’Opérateur Privé Virtuel », Tru Dô-Khac, Hermes Lavoisier, 2005.
[2] "Des régimes relationnels pour un système d'information efficace", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 31janvier 2012.
[3] "L'IT Regime Management, une gouvernance de systèmes d'information lean", Tru Dô-Khac,  Le Cercle Les Echos, 23 mai 2012.
[4] Gouvernance de la propriété intellectuelle en relation d’affaires, Dô-Khac Decision.

mercredi 26 septembre 2012

Entre site et réseau social, le blog participatif de Culture Acte 2

Résumé :
Le site gouvernemental qui doit soutenir la concertation de l’acte II de l’exception culturelle sera finalement double : un site institutionnel d’une part et un blog participatif d’autre part. La gouvernance du blog montre un souci de respecter la propriété intellectuelle des différents acteurs économiques de la chaîne BtoB de production du blog : créateur, programmeur, réalisateur, hébergeur…

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Auteur : Tru Dô-Khac

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Références :
[1] Page d’accueil du blog participatif de Culture Acte 2, 25 septembre 2012
[2] Réseau social Acte II, quel modèle de site pour la mission de l’Acte II de l’exception culturelle ? Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 20 septembre 2012
[3] Culture Acte II, quels débats pour l’entreprise numérique créative en B2B ?, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 13 septembre 2012

jeudi 20 septembre 2012

Réseau Social Acte II, quel modèle de site pour la mission "Acte II de l'exception culturelle" ? [sep 2012]

Outil de concertation entre les parties prenantes de l’entreprise numérique créative France, le site Culture Acte 2 est un réseau social au service d’un projet de gouvernance numérique. Ce réseau social devra être muni d’une gouvernance dont le régime de droit d'auteur sera déterminant pour configurer ses fonctionnalités.

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Références :
[1] Lettre de mission à Pierre Lescure, consultable sur le site Culture Acte 2
[2] Hadopi Acte II, un projet de gouvernance numérique de l’entreprise France, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 6 septembre 2012.
[3] Le nom de domaine www.culture-acte2.fr a été réservé par le ministère de la Culture et de la Communication
[4] Des réseaux sociaux pour innover ? Oui mais proprement gouvernés, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 5 mars 2012
[5] L’entreprise numérique créative, Tru Dô-Khac




Réseau Social Acte II, un modèle de site pour la mission "Acte II de l'exception culturelle" ?

Outil de concertation entre les parties prenantes de l’entreprise numérique créative France, le site Culture Acte 2 est un réseau social au service d’un projet de gouvernance numérique. Ce réseau social devra être lui-même muni d’une gouvernance dont le régime de droit d'auteur sera déterminant pour configurer ses fonctionnalités.

La mission "Acte II de l’exception culturelle" doit "formuler des propositions de dispositifs d’action publique dans le domaine culturel" [1]. Institués, ces dispositifs devront permettre aux "secteurs de la culture (…) [de] retrouver un dynamisme économique". Les secteurs connexes tels que celui des services professionnels aux entreprises et plus généralement ceux des industries où le droit d’auteur est déterminant pour la proposition de valeur sont également concernés. Et très justement, la mission doit reposer sur une "concertation la plus large possible de l’ensemble des acteurs".

Un premier état du site Culture Acte II
Dans ce contexte, le site internet "Culture Acte II" est un moyen numérique déterminant de la mission, qui peut être vue comme un projet de gouvernance numérique de l’entreprise France [2] : "il doit permettre au public et à l’ensemble des parties prenantes de suivre les travaux (...) de manière transparente et d’y contribuer".

D’ores et déjà, on peut observer une première version portée sur une partition du site du ministère de la Culture et de la Communication [3]. Dans l’organisation actuelle à cinq branches, on devinera des provisions d’espace pour donner l’accès aux fondamentaux de la mission, aux contributions des parties prenantes, aux événements marquants, au planning des auditions et à une bibliothèque de documents pertinents. On notera également des vignettes invitant à accéder directement au contenu par type de média : texte, audio, vidéo.

Néanmoins, une exploration du site montre que de nombreuses fonctionnalités n’ont pas été encore activées. Pour répondre aux objectifs de la mission, le site ne doit pas seulement être un site d’information, mais un réseau social numérique.

Culture Acte II, un réseau social
Cet impératif appelle de nombreuses questions de gouvernance dont on peut rapidement faire une liste à la Prévert :
  • Les facilités de contribution seront-elles ouvertes à tout citoyen(e) ? 
  • Les contributeurs devront-ils déclarer préalablement leur identité ? 
  • Cette identité sera-t-elle authentifiée ?
  • Les contributeurs pourront-ils signer leur contribution ou à l’inverse pourront-ils garder l’anonymat ?
  • Les contributions seront-elles modérées ? Animées ?
  • Les restitutions d’auditions seront-elles ouvertes aux commentaires ?
  • Des liens sortants seront-ils autorisés ? 
  • La modération/animation sera-t-elle portée collectivement par la mission ou intuitu personae par des modérateurs/animateurs délégués ? 
  • Qui pourra ouvrir une discussion ? Et sous quelle forme ?

Vers un Réseau Social Acte II
Mais également, il faudra adresser sérieusement des questions trop rarement soulevées lors d’une définition en entreprise d’une stratégie de réseaux sociaux internes et externes, qui sont des questions de gouvernance des droits d’auteur du contenu déposés ou créés sur le réseau social.
  • Le contenu du site sera-t-il placé sous "copyright" ? 
  • Les contributions en ligne seront-elles soumises à un régime de droit d’auteur particulier ? 
  • Est-il opportun de recourir à des dispositifs contractuels existants tels que les licences Creative Commons ou Libres Savoirs ParisTech ?

En adressant ces questions dont les réponses président à l'exercice de nouveaux modèles d’affaires numériques [4], le site Culture Acte II pourrait être un modèle d'un réseau social d'un nouveau type qui inspirera les entreprises exploitant des réseaux sociaux numériques pour leurs recherches d’opportunités de développement [5][6].




[1] Lettre de mission de M. Pierre Lescure signée par la ministre de la Culture et de la Communication
[2] Hadopi Acte II, un projet de gouvernance numérique de l’entreprise France, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 6 septembre 2012.
[3] Le nom de domaine www.culture-acte2.fr a été réservé par le ministère de la Culture et de la Communication.
[4] L’entreprise numérique créative, Tru Dô-Khac.
[5] Des réseaux sociaux pour innover ? Oui, mais proprement gouvernés, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 5 mars 2012.
[6] Innover sur les réseaux sociaux professionnels, un débat organisé par X Expertise, X Droit et X Propriété Intellectuelle, 12 septembre 2012.

mercredi 12 septembre 2012

Culture Acte II, quels débats pour l'entreprise numérique créative en BtoB ? [sept 2012]

Résumé :
Les recommandations de la mission Acte II de l’exception culturelle seront évaluées à l’aune de leur capacité d’inverser la courbe du chômage. En BtoB où les œuvres littéraires et artistiques sont exploitées à des fins commerciales, leurs impacts sur les marchés d’avenir que sont les jeux de rôles professionnels numériques (Ang : serious games) et la formation professionnelle multimodale (Ang : blended learning) auront valeur de test.

L'article en cinq mouvements de pensée : 

 
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Références :
[1] Lettre de mission à Pierre Lescure, consultable sur Culture Acte 2
[2] L’entreprise numérique créative, Tru Dô-Khac
[3] Numérique = SI 2.0 + PI 2.0, Tru Dô-Khac, ITR Manager, 14-16 novembre 2011
[4] Hadopi Acte II, un projet de gouvernance numérique de l’entreprise France, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 6 septembre 2012.

lundi 10 septembre 2012

Numérique Acte II, une lettre de mission pour la gouvernance d'entreprise

Résumé :
Chargé de piloter son entreprise dans l’écosystème numérique, le chef d’entreprise peut glaner des idées dans la mission Culture Acte II [1]. Notamment, il peut s’inspirer de l’ordre de mission ci-dessous, dont le mouvement de pensée n'est pas sans rappeler celui de la lettre de mission signée par la ministre de la Culture et de la Communication à l’attention de M. Pierre Lescure [2].

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  • Une perception de l'existant
  • L'événement déclencheur
  • Les questions formulées et les livrables
  • Les points d'attention particuliers
  • Eléments opérationnels de mission : étapes et calendrier, moyens humains et numériques, comité de pilotage

 
Auteur : Tru Dô-Khac

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Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, le 10 septembre 2012

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Références :

[1] Hadopi Acte II, un projet de gouvernance numérique del’entreprise France, Le Cercle Les Echos.
[2] Lettre de mission à Pierre Lescure, 6 août 2012, consultable sur "Culture Acte 2".
[3] "Numérique = SI 2.0 + PI 2.0", Tru Dô-Khac, ITRmanager, 14 novembre 2011. Site « L’entreprise numérique créative ».


Extraits :
Pour soutenir son développement, notre entreprise a investi ces trois dernières années dans un portefeuille de technologies numériques conséquent (...)

(...)il est apparu opportun au comité de direction, eu égard à votre vision de l’entreprise numérique comme "résultat de la collision entre les systèmes d’information et les nouveaux usages des propriétés intellectuelles" [3] et votre pratique d’innovation ouverte sur réseau social numérique que vous développez dans le cadre de votre propre entreprise [4], de vous confier une mission créative sur notre politique numérique.

Vous vous attacherez à formuler des dispositifs de gouvernance (...)

La dimension écosystème, qui se manifeste au quotidien dans les régimes d’affaires numériques (...)

(...) l’appréhension de la réalité des usages numériques par nos collaborateurs, et en particulier ceux de la génération Y, devra retenir toute votre attention (...)

Je mettrai à votre disposition les outils et ressources nécessaires pour créer et administrer une partition dédiée dans notre réseau social numérique d’entreprise qui permettra à nos collaborateurs et l’ensemble de nos métiers de suivre les travaux de la mission de manière transparente et d’y contribuer (...)

Le directeur des systèmes numériques

mercredi 5 septembre 2012

Hadopi Acte II, un projet de gouvernance numérique de l'entreprise France [sep 2012]

Les enjeux de Culture Acte II dans le B2B

Résumé :
Par sa portée économique et ses modalités de réalisation, la concertation désignée dans la websphère par « Hadopi Acte II » peut inspirer le chef d’entreprise pilotant la transformation de son entreprise en « entreprise numérique » et socialement responsable.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  • une large concertation sur l'exception culturelle ou un signal d'arrêt pour l'Hadopi ?
  • un projet de gouvernance numérique de l'entreprise France
  • retour sur les motifs économiques de la loi Création et Internet
  • une concertation conduite comme une mission de gouvernance numérique d'entreprise
  • l'emploi en France, enjeu global de la concertation

 
Auteur : Tru Dô-Khac

Note de l'auteur :
Le titre de l'article est "Hadopi Acte II, un projet de gouvernance numérique de l'entreprise France".




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Références :
[1] Le lancement de la concertation sur l’Acte II de l’exception culturelle. Portail du gouvernement. 18 juillet 2012. 
[2] Hadopi : Pierre Lescure veut "conserver un dispositif de sanction". Le Nouvel Observateur, 21 août 2012, interview par Boris Manenti, journaliste au Nouvel Obs
[3] Loi n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur interne (dite "Hadopi").
[4] Les Autoroutes de l'information, Rapport au Premier ministre, Gérard Théry, Alain Bonnafé, Michel Guieysse (1994)
[5] « Téléchargement :la confiance piratée ? » notes d’une conférence du Pr Olivier Bomsel par Tru Dô-Khac, juin 2009
[6] Dès lors que des acteurs d'une chaîne économique sont liés contractuellement au consommateur final, ces acteurs innovent soit pour maximiser les avantages délivrés à ce consommateur soit pour minimiser les coûts / risques de transaction encourus par ce même consommateur : c’est le principe d’internalisation des coûts/risques externes dans la chaîne des acteurs.
[7] M. Pierre Lescure, directeur général du Théatre Marigny


Note du 13 juin 2014
A la demande de lecteurs, nous donnons un accès libre, immédiat et gracieux à l'article sur ce site








Hadopi acte II, un projet de gouvernance numérique de l’entreprise France

Par sa portée économique et ses modalités de réalisation, la concertation désignée dans la websphère par « Hadopi Acte II » peut inspirer le chef d’entreprise pilotant la transformation de son entreprise en « entreprise numérique » et socialement responsable.

Le 18 juillet dernier, le conseil des ministres lançait une « concertation sur l’Acte II de l’exception culturelle ». Il s’agira de revoir à l’aune du numérique « le système de création, production, distribution et diffusion des œuvres littéraires, cinématographiques et audiovisuelles mis en place dans les années 80 » [1].

Périmètre de Hadopi Acte II
Si on attend de cette concertation des recommandations sur trois volets, « le financement de la création, la protection des ayants droit, et le développement de l'offre légale » [2], de nombreux observateurs l’ont aussitôt baptisée « Hadopi Acte II », passant outre le risque de voir réduire dans l’esprit de leurs citoyens cette concertation à une simple question de suppression ou maintien de la mesure répressive de la loi Création et Internet [3].

Mais pour le dirigeant d’entreprise qui pilote la transformation de son entreprise en « entreprise numérique », cette concertation peut être vue comme un projet de gouvernance numérique de l’entreprise France.

Raisons économiques de Hadopi Acte I
Dans cette perspective, il faut bien comprendre le contexte numérique et économique de l’entreprise France, ce qui amène à remonter aux années mi 90 où l’on parlait d’autoroutes de l’information [4].

Pour mobiliser les acteurs économiques sur leur construction, le corps politique a proclamé le libre accès à la culture pour tous. Mais comme ce même corps restait muet sur les droits des porteurs de propriétés intellectuelles (droit d’auteur), une confusion entre accès et usage se développait également, créant un moteur d’innovation inattendu : à coté des opérateurs d’infrastructure de télécommunications, d’autres acteurs de la chaîne numérique (diffuseurs, fournisseurs d’accès,…) ont rivalisé techniquement et commercialement pour exploiter ce « libre » usage des propriétés intellectuelles.

Une décennie plus tard, devant un pillage systématique des propriétés intellectuelles croissant et menaçant à terme la notion même de propriété et la cohésion du corps social, le corps politique devait donner un coup d’arrêt à cette situation ambigüe. Mais également, il lui fallait maintenir la mobilisation des acteurs de la chaîne économique. Outre la réaffirmation politique du droit d’auteur, il fallait poursuivre un objectif économique général, celui de réorienter l’innovation technologique/commerciale vers la protection du droit d’auteur alors qu’elle était orientée jusqu’à présent vers le pillage du droit d’auteur.

Cinq moyens ont été envisagés [5] :
  1. le paiement à la demande (« offre légale de téléchargement ») 
  2. la redevance forfaitaire (« licence globale ») 
  3.  la menace de sanction des contrefacteurs au civil avec une saisine initiée par le porteur de propriété intellectuelle spolié (« plainte ») 
  4.  la sanction des contrefacteurs sur procès verbal d’infraction tiré par une autorité assermentée (police, douane) (« amende ») 
  5. la sanction des contrefacteurs par une coupure d'accès prononcée par une autorité judiciaire associée à une restitution de redevance au titre de la suspension de service (« simple peine »). 
La « plainte » est irréaliste : outre qu’il aurait fallu renforcer considérablement l’appareil judiciaire, il est fort probable que la grande majorité des porteurs de propriétés intellectuelles lésés n’auraient pas suivi.
La « licence globale » et l’ « amende », mises en œuvre par l'Etat, ne relèvent pas de la relation contractuelle entre la chaîne économique et le consommateur. Ces moyens sont neutres pour les acteurs de la chaîne et ne peuvent remplacer le moteur d’innovation du libre usage des propriétés intellectuelles.
En revanche, l’ « offre légale de téléchargement » et la « simple peine », par la facturation du contenu et la modification de la redevance de l’accès, touchent à relation contractuelle entre la chaîne et le consommateur. Dès lors, ces moyens sont susceptibles d’activer un nouveau moteur d’innovation selon le principe économique d’internalisation des coûts/risques externes dans la chaîne des acteurs [5].
Plan de projet de gouvernance numérique
Selon le plan annoncé en sortie du conseil des ministres, la première phase de la concertation, « Diagnostic de l’existant et mise à plat des questions », devrait apporter un bilan des mesures effectivement prises.

La seconde phase, celle des « Auditions et de débats contradictoires », tiendra lieu d’octobre à décembre. Grâce à un site spécialement ouvert, ces débats seront également numériques.

Les propositions sont attendues pour mars 2013 avec les résultats de la phase « Synthèse et propositions ». Un chef de mission [7] a été nommé et un comité de pilotage mis en place [1].

Il reste à déterminer la grandeur pour mesurer les performances économiques des propositions : pour l’entreprise France, ce sera l’emploi en France.




[1] "Le lancement de la concertation sur l’Acte II de l’exception culturelle". Portail du gouvernement, 18 juillet 2012.
[2] "Hadopi : Pierre Lescure veut conserver un dispositif de sanction", Le Nouvel Observateur, 21 août 2012, interview par Boris Manenti, journaliste au Nouvel Obs.
[3] Loi n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur interne (dite "Hadopi").
[4] "Les Autoroutes de l'information, rapport au premier ministre", Gérard Théry, Alain Bonnafé, Michel Guieysse, 1994.
[5] "Téléchargement : la confiance piratée ?" notes d’une conférence du Pr Olivier Bomsel par Tru Dô-Khac, juin 2009.
[6] Dès lors que des acteurs d'une chaîne économique sont liés contractuellement au consommateur final, ces acteurs innovent soit pour maximiser les avantages délivrés à ce consommateur soit pour minimiser les coûts/risques de transaction encourus par ce même consommateur.
[7] M. Pierre Lescure, directeur général du Théâtre Marigny.

jeudi 7 juin 2012

Cinq regimes de gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social d'entreprise (RSE)

Source de création de valeur intellectuelle, un réseau social numérique professionnel, d’entreprise ou d’association professionnelle doit arrêter la gouvernance de la propriété intellectuelle déposée et générée par ses membres. Son producteur devra installer un régime de propriété intellectuelle (Ang : IP regime) aligné à la stratégie de réseau social numérique.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac

Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, 7 juin 2012

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Note de l'auteur :
Pour ses prestations en gouvernance de réseau social numérique, le cabinet de conseil Dô-Khac Decision propose d'utiliser une famille canonique de sept régimes qu'il désigne par « IP Imperialism, IP Capitalism, IP Feodalism, IP Communism, IP Socialism, IP Liberalism, IP Anarchy »© où « IP Anarchy » désigne un réseau social professionnel où les conditions de propriété intellectuelle sont peu transparentes, faisant courir des risques certains à ses utilisateurs (lecteurs, contributeurs).

Gouvernance de l'information en réseau social professionnel


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Références :
[1] Des réseaux sociaux pour innover ? Oui mais bien gouvernés, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 5 mars 2012.
[2] Avec les réseaux sociaux professionnels, assurer votre sourcing informatique, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 9 mai 2012.
[3] Open Creative Survey N°13 : 60 secondes chrono pour apprécier la valeur créée par votre réseau social d'entreprise  [une enquête véritablement collaborative sur la gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social d’entreprise, Dô-Khac Decision SARL].
[4a] Les stratégies d'open savoir-faire, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 29 décembre 2011.
[4b]Open savoir-faire, une innovation radicale inspirée de l'open source, Tru Dô-Khac, La Jaune et La Rouge, mai 2012.
[5] La propriété intellectuelle au niveau stratégique de l’entreprise, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 22 février 2012.
Cinq régimes de gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social d’entreprise

Source de création de valeur intellectuelle, un réseau social numérique professionnel, d’entreprise ou d’association professionnelle doit arrêter la gouvernance de la propriété intellectuelle déposée et générée par ses membres. Son producteur devra installer un régime de propriété intellectuelle (Ang : IP regime) aligné à la stratégie de réseau social numérique.


L’accès pour tous à la connaissance et au savoir doit amener une société plus juste et plus prospère. Néanmoins, cet idéal humaniste doit composer avec la logique financière des acteurs économiques pour lesquels il s’agit de réaliser des profits commerciaux en exploitant des propriétés intellectuelles.

Réceptacle du patrimoine immatériel de l’entreprise, les réseaux sociaux numériques d’entreprise (RSE) cristallisent cette problématique.

Quatre usages d’affaires du RSE

On peut identifier quatre usages des RSE qui sont respectivement proposés aux « partenaires » de l’entreprise : collaborateurs, concurrents, clients et sous-traitants [1].

Le premier usage est celui d'un réseau social numérique réservé aux seuls collaborateurs de l’entreprise : ces derniers sont encouragés à y partager des pratiques professionnelles, exprimer des idées organisationnelles et suggérer des initiatives d'affaires.

Le second usage est observé sur un réseau social numérique mis en place par une association de pratique professionnelle où se côtoient aussi bien des représentants de la demande que de l’offre.

Le troisième est un "blog d’entreprise" associé au site internet d’entreprise promouvant les produits de l'entreprise ; ce blog est tout simplement un blog, mais tenu par la personne morale de l’entreprise ; sous le contrôle d’un directeur de publication, mandataire social de l’entreprise, les collaborateurs déposent des contributions qui sont offertes aux commentaires des clients.

Enfin, pour les sous-traitants de l’écosystème de l’entreprise, on peut, tout en les fréquentant sur les RSE d’association professionnelle en phase d’avant-achat [2], les inviter en phase d’après-achat sur des partitions temporaires et thématiques du RSE de l'entreprise dont un accès aura été spécialement aménagé à leur intention.

Impératifs pour le collaborateur membre de RSE

Dépêché par son entreprise sur ces différents réseaux sociaux numériques, le collaborateur agit en tant que subordonné et dès lors doit réfléchir sérieusement à sa posture et ses actions [3].

Tout d’abord, sur le RSE de l’entreprise, il doit veiller à ne pas rapporter ou utiliser de façon indue les propriétés intellectuelles de tiers recueillies sur le net. Outre qu'il pourrait exposer son employeur à des risques sérieux, il pourrait avoir à répondre devant sa hiérarchie de négligence ou de comportement déloyal (par exemple en s’attribuant indument les mérites d’une « idée » glanée sur le web).

Ensuite, sur les réseaux sociaux professionnels, il doit pouvoir apprécier la stratégie immatérielle visée par son employeur en matières d’ouverture du savoir-faire d'entreprise et de développement de marque dans l’écosystème [4].

Puis, sur son blog professionnel dont il aura pris soin d’en discuter préalablement l’opportunité avec sa hiérarchie, il lui faudra faire la part entre sa propre représentation et expression et celles en tant que collaborateur de l’entreprise.

Enfin, invité sur une partition d’un réseau social d’une entreprise cliente de son employeur, il devra veiller à rester dans le cadre contractuel convenu entre les entreprises.

Stratégies d’exploitation de RSE

Pour les producteurs de réseaux sociaux numériques professionnels, qu’ils soient publics, d’entreprise ou d’association, il s’agit de mettre en place une gouvernance qui soit alignée avec la stratégie d’exploitation du réseau social, cette dernière étant largement déterminée par la stratégie de propriété intellectuelle [5].

On peut identifier cinq stratégies de propriété intellectuelle de RSE :
1. acquérir l’exclusivité des droits des propriétés intellectuelles déposées et générées sur le RSE ;

2. réaliser des transactions de propriétés intellectuelles avec les employeurs des professionnels membres du RSE;

3. viser l'idéal d'accès à la connaissance et au savoir pour tous par une mise en commun des propriétés intellectuelles et cela, au-delà du cercle privé du RSE ;

4. développer la réputation professionnelle des membres du RSE et la marque de leurs employeurs ;

5. laisser à chaque contributeur physique ou moral la liberté de décider, pour les propriétés intellectuelles déposées par ses soins, de la nature et portée des autorisations d’usage concédées aux autres membres du RSE.

Instituer une gouvernance de propriété intellectuelle et la traduire dans les conditions d’utilisation du RSE est un levier pour une stratégie de propriété intellectuelle de réseau social numérique. Mais exprimée dans un langage souvent juridique, cette gouvernance reste parfois hermétique au non-initié.

Pour évoquer les régimes de gouvernance de propriété intellectuelle (Ang : IP regime) de réseau social numérique d’entreprise, nous puiserons dans les sciences politiques, discipline par excellence d’expression de la gouvernance. Répondant respectivement aux cinq stratégies ci-dessus, nous avançons une série de cinq régimes de gouvernance de RSE dont les appellations feront écho à cinq régimes politiques : impérialisme, féodalisme, communisme, socialisme et libéralisme.

[1] Des réseaux sociaux pour innover ? Oui mais bien gouvernés, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 5 mars 2012.

[2] Avec les réseaux sociaux professionnels, assurer votre sourcing informatique, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 9 mai 2012.

[3] Open Survey N°13 : 60 secondes chrono pour apprécier la valeur créée par votre réseau social d'entreprise [une enquête collaborative sur la gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social d’entreprise, Dô-Khac Decision SARL]

[4a], Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 29 décembre 2011.

[4b]Open savoir-faire, une innovation radicale inspirée de l'open source, Tru Dô-Khac, La Jaune et La Rouge, mai 2012.

[5] La propriété intellectuelle au niveau stratégique de l’entreprise, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 22 février 2012.


Mise à jour du 7 mai 2019
Copyright Protection Officer : missions, L'entreprise numérique créative, 14 octobre 2018

Au delà d'ITIL® 2011

Résumé :
Les ouvrages ITIL sont surtout utilisés en production informatique. Mais en préconisant d’adresser formellement les relations client fournisseur, l’édition 2011 ouvre la voie vers la production numérique. Pour les entreprises africaines, il y a une fenêtre d’opportunité pour développer un référentiel SI orienté relation qui leur soit propre et dont elles maîtriseront les évolutions.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac

Sortie officielle : juin-juillet 2012



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  • Accès libre, gracieux et immédiat à l'article intégral : à venir en septembre 2012
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Note de l'auteur :
ITIL® is a registered trade mark of the Cabinet Office (UK).
Cet article présente une simple opinion de l'auteur. 

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Références
[1] ITIL is a registered trade mark of the Cabinet Office (UK).
[2] “ITIL Update : Frequently Asked Questions October 2009”, STO, 2009
[3] « Les référentiels de la DSI », CIGREF, 2009.
[4] Central Computer and Telecommunications Agency (CCTA)
[5] "Un opérateur de services gouverné", Tru Dô-Khac, ITR Manager, 5 avril 2011
[6] "L'enquête collaborative, cas d'école de l'entreprise numérique étendue", Tru Dô-Khac, ITR Manager, 8 juin 2011
[7] "L’IT Governance devient l’IT Regime Management", Tru Dô-Khac, Bestpractices-Systèmes d'Information, 12 octobre 2010
[8] “L’externalisation des télécommunications d’entreprise”, Tru Dô-Khac, Hermes Lavoisier, 2005, ©Tru Dô-Khac ©Lavoisier 2005.

Au delà d'ITIL® 2011(extraits choisis par l'auteur)


Les pratiques de gestion de système d’information publiées par le « Cabinet Office », Royaume-Uni, et reconnues par la marque ITIL® (...)[1].

Si l'on cherche à retracer les grandes évolutions de cet ouvrage, on peut distinguer trois étapes
  • un socle initial, dite version V2 (...), 
  • en 2007, la sortie de la version V3 (...)
  • en 2011, la sortie de l’Edition 2011 avec l’ajout à la vingtaine de processus déjà répertoriés, de quatre nouveaux processus [dont]  "Business Relationship Management"(...)
Une épistémologie des ouvrages ITIL
(...) En introduisant formellement pour l’édition 2011 le processus de relation client [IT] "Business Relationship Management" dans le volume « Service Strategy »,  les auteurs visent un repositionnement d’ITIL, [surtout utilisé pour la production informatique] vers l'amont du cycle [de vie du système d'information](...)

Régimes de relations informatiques
En effet, pour adresser le numérique, la direction des systèmes d’information doit passer d’un rôle de gestionnaire d’infrastructure SI à celui d’un opérateur de services SI [5] où les relations entre parties prenantes au SI prennent le pas sur les processus de management du système d’information (...) et  il peut être opportun de recourir à notion de « régime de gouvernance informatique » (Ang : IT governance regime) (...)

Développer en Afrique un référentiel SI orienté relation
(...) D’ailleurs, dès la V2, les auteurs d’ITIL avaient esquissé cette différentiation en identifiant trois régimes de relations client fournisseur désignés par « Service Provider Types » (Type I/Type II /Type III). On peut supposer que les prochaines éditions d’ITIL avanceront des préconisations sur les modulations des processus ITIL en fonction des Service Provider Types.

Malheureusement, à notre connaissance, la disponibilité de la  prochaine édition d’ITIL n’a pas été annoncée.

Pour les entreprises africaines, il y a une fenêtre d’opportunité pour développer nativement une pratique de gouvernance informatique orientée relation qui leur soit propre et dont elles maîtriseront les évolutions [dont elles détiendront les copyright] (...)

Aux entreprises africaines de jouer.

mardi 29 mai 2012

Les trois modèles du consulting : personne physique, personne morale et personne "numérique" [mai 2012]

Résumé :
Les modèles traditionnels du consulting sont portés par des personnes physiques ou morales et reposent sur des actifs immatériels de type humain, relationnel et organisationnel. La numérique fait naître un troisième modèle : porté par des actifs technologiques et intellectuels, c’est la personne « numérique ».

L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac

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  • Reproduction permanente ou temporaire sur réseau social d'entreprise/intranet avec accompagnement professionnel dédié : facturée (contact : Dô-Khac Decision)
  • Autre cas : déterminés par le Code de la propriété intellectuelle, notamment L 122-5.
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Références :
[1] "Du bon usage des consultants", Jean-Pierre Bouchez, Le Cercle Les Echos, 20 janvier 2012
[2] « Savoir faire » est ici à prendre au sens commun, et non au sens juridique (cf CCAG-PI, 2009) qui fonde des contrats de licence de savoir-faire.
[3] « A100 : référentiel SI sous copyright, un modèle d’affaires numériques complexe », Tru Dô-Khac, L’entreprise numérique créative, 12 septembre 2011
[4] « A1 : blog professionnel sous copyright », Tru Dô-Khac, L’entreprise numérique créative, 24 septembre 2011
[5a] "Les stratégies d’open savoir-faire", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos
[5b] "L’Open savoir-faire, une innovation radicale inspirée de l’open source", Tru Dô-Khac, la Jaune et La Rouge, mai 2012
[6] « A 10 : publication d’articles de concert », Tru Dô-Khac, L’entreprise numérique créative, 11 septembre 2011
[7] Par exemple, en publiant des articles et en postant des commentaires sur Le Cercle.



Les trois modèles du consulting : personne physique, personne morale, personne "numérique"

Les modèles traditionnels du consulting sont portés par des personnes physiques ou morales et reposent sur des actifs immatériels de type humain, relationnel et organisationnel. Avec le "numérique", un troisième modèle apparaît : reposant sur des actifs technologiques et intellectuels, il est porté par une personne "numérique".

Pour retrouver le plein emploi en France, le "numérique" peut être un levier considérable via la création d’entreprises "numériques". Mais qu’est-ce exactement une "entreprise numérique" ? Pour imaginer sa nature, on peut tenter de discerner quelques signaux précurseurs dans le secteur des services professionnels aux entreprises et plus particulièrement le segment du conseil aux entreprises.

Modèle artisanal et modèle industriel
Pour éclairer le jeu concurrentiel dans ce segment, on met souvent en évidence deux modèles de conseil : le modèle artisanal et le modèle industriel [1].

Dans le premier modèle, les prestations sont délivrées intuitu personae. On fait appel à un conseiller parce que l’on fait confiance à sa probité professionnelle, ses qualités humaines et son parcours professionnel qui fondent son savoir-faire [2] et savoir-être ; la décision d’engagement relève souvent d’un contrat passé de gré à gré et est similaire à celle d'un recrutement.

Dans le second modèle, les prestations sont industrialisées. Les différentes activités du conseiller –promotion, proposition, vente, réalisation, management de la relation avec les clients – ont été taylorisées et affectées à des profils particuliers de professionnels collaborateurs de la société de conseil : la promotion de la société et le management de la relation sont portés par l’associé, la proposition, rédigée par le manager, la réalisation, par une équipe de juniors managée par un senior ; la marque est une garantie pour une prestation conforme aux "meilleures pratiques" déclarées mises en oeuvre par la société ; et la mise en concurrence des cabinets optimise pour le client la décision d’un recours à une prestation externe.

Modèle "numérique"
Qu’il soit artisanal ou industriel, le conseiller constate, évalue, éclaire, prescrit et accompagne. Réalisées suivant un schéma séquentiel dans l’enceinte de l’entreprise, ces tâches sont effectuées dans un mode client fournisseur : le consultant fournit les grilles de collecte de données, le client produit les données qui sont capturées dans les grilles, le consultant analyse ces données et le client valide ces analyses.

Avec les réseaux sociaux numériques qui invitent au travail collaboratif, ce modèle client fournisseur est renouvelé.

Ainsi, le constat s’appuie sur des enquêtes en ligne dont les statistiques sont "partagées" ; une évaluation collective émerge de discussions en ligne lancées pertinemment ; l’éclairage est réalisé par des extraits d’articles puisés dans un fonds éditorial ; la prescription, dégagée des blogs de contributeurs qui seront ouverts aux commentaires ; l’accompagnement, soutenu par des lettres d’information contextuelles qui offriront un droit de réponse.

Dans ce contexte, des partitions du réseau social numérique d’entreprise (RSE) se substituent aux bureaux où sont menés les entretiens et à la salle de réunion où se tiennent les comités de pilotage ; le consultant prend un rôle de "community manager". En outre, il devient rédacteur en chef : le contenu représenté sur le RSE n’est pas seulement produit par les collaborateurs du client ou le consultant. Sous la permission expresse et préalable des ayants droit, des contenus tiers tels que des arrangements scénarisés de manuels de pratiques en gestion des affaires [3], des extraits d’articles ou de blogs publiés sous copyright [4] peuvent être représentés.

Différentes structures d’actifs immatériels
Dans le premier modèle, le conseiller est une personne physique ; le capital immatériel est de type relationnel et humain.

Dans le second modèle, on fait appel à une société de conseil, autrement dit une personne morale. Le capital immatériel précédent est renforcé par l’élément "marque" et avec un troisième type d’actif immatériel, l’organisationnel.

Pour le troisième modèle, les actifs immatériels déterminants sont technologiques et intellectuels ; leur stratégie de développement pourra être élaborée à partir du modèle stratégique de l’Open savoir-faire [5] ; leur visibilité sur internet, obtenue par des accords opportunistes [6] ; les pratiques d’exploitation, affinées par le terrain [7].

Une personne nouvelle naît de la rencontre entre des nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) et des nouveaux usages des propriétés intellectuelles (NUPI) : c’est la personne "numérique".


[1] "Du bon usage des consultants", Jean-Pierre Bouchez, Le Cercle Les Échos, 20 janvier 2012.
[2] "Savoir faire" est ici à prendre au sens commun, et non au sens juridique (cf CCAG-PI, 2009) qui fonde des contrats de licence de savoir-faire.
[3] "A100 : référentiel SI sous copyright, un modèle d’affaires numériques complexe", Tru Dô-Khac, L’entreprise numérique créative, 12 septembre 2011.
[4] "A1 : blog professionnel sous copyright", Tru Dô-Khac, L’entreprise numérique créative, 24 septembre 2011.
[5a] Les stratégies d’open savoir-faire, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos.
[5b] L’Open savoir-faire, une innovation radicale inspirée de l’open source, Tru Dô-Khac, la Jaune et La Rouge, mai 2012.
[6] "A 10 : publication d’articles de concert", Tru Dô-Khac, L’entreprise numérique créative, 11 septembre 2011.
[7] Par exemple, en publiant des articles et en postant des commentaires sur Le Cercle Les Échos.

vendredi 25 mai 2012

En gestion numérique d'entreprise, le régime "client fournisseur" dépassé ? [mai 2012]

Pour gérer l’informatique d’entreprise, le régime relationnel est à deux parties, le client et le fournisseur (Ang : client-supplier). Mais pour les systèmes numériques d’entreprise, il faudra instituer un régime à trois parties : Maîtrise d’ouvrage, Maîtrise d’œuvre, Maîtrise d’usage (Ang : Service owner, Service provisioner, Service user).

L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac

Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, 25 mai 2012

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Références :
[1] "Best Practices : normes, gros bon sens ou œuvres de l'esprit", Tru Dô-Khac, ITR Manager, 27-28 avril 2011.
[2] "Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service)" , Tru Dô-Khac, CIO-Online, 17 janvier 2011.
[3] "Des régimes relationnels pour un système d'information efficace", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 31janvier 2012.
[4a] "Mutation du modèle MOA-MOE", Tru Dô-Khac, Bestpractices-Systèmes d'Information, 12 avril 2010.
[4b] "Ontologies de la trilogie MOA-MOE-MUE", Tru Dô-Khac, CIO-Online, 1er novembre 2010.
[5] Loi n°85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d'œuvre privée.

mardi 22 mai 2012

L'IT Regime Management, une gouvernance SI "lean" [mai 2012]

La gouvernance de l’informatique d’entreprise (Ang : IT Governance) s’est souvent concrétisée par la mise en place d’un ensemble exhaustif de processus de gestion. Avec l’instauration de régimes informatiques (Ang : IT Regime Management), on ne s’intéresse plus qu’aux processus créant directement de la valeur pour l’utilisateur : la gouvernance devient lean.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac

Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, 23 mai 2012

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Note de l'auteur :
Les trois régimes de l'IT Regime Management par Tru Dô-Khac

 
Mots clefs thématiques :

Intelligence collective : 

Références

[1] "Négoce de savoir-faire informatique", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012
[2] "L’IT governance devient l’IT Regime Management", Tru Dô-Khac, Bestpractices – systèmes d’information, 13 octobre 2010.
[3] "Don’t just lead: govern. Implementing effective IT governance", Peter Weill, Richard Woodham, 2002, MIT CISR.
[4a] Dans le cadre de ses prestations de conseil aux entreprises, le cabinet Dô-Khac Decision les désigne respectivement par "IS Regime", "IT Regime" et "JI Regime".
[4b]"Les régimes de gouvernance SOA", Tru Dô-Khac, CIO-Online 18 octobre 2010",
{4c]"Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service )" , Tru Dô-Khac, CIO-Online, 17 janvier 2011.
[5] "Des régimes relationnels pour un système d'information efficace", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 31 janvier 2012.



L’IT Regime Management, une gouvernance de systèmes d’information "lean"

Jusqu’à présent, une bonne pratique de gouvernance informatique d'entreprise (Ang : IT Governance) se traduisait par une mise en place exhaustive d’un ensemble achevé de processus. Avec l’instauration de régimes informatiques (Ang : IT Regime Management), on ne s’intéresse qu’aux seuls processus créant directement de la valeur pour l’utilisateur : la gouvernance informatique devient "lean".

Un discours pertinent en gouvernance de l'informatique d'entreprise (Ang : IT Governance) permet de se hisser au niveau des directeurs des systèmes d’information (DSI) des grandes entreprises françaises. Dès lors, élaborer un tel discours est au cœur des préoccupations des dirigeants des prestataires informatiques, qui sont les interlocuteurs naturels des DSI. Les enjeux sont considérables : il s’agit d'accompagner les DSI, leurs confrères des directions métiers et leurs équipes rapprochées dans l'instauration d’un cadre pour soutenir les transformations numériques de l'entreprise.

La politique, lieu par excellence où la gouvernance s'actualise, invite en ce mois de mai 2012 à faire le point sur les approches et pratiques en gouvernance des systèmes d'information (SI) d'entreprise.

Gouvernance informatique et gouvernance d’un pays
Le regard se tourne naturellement vers les ouvrages en gestion de l’informatique d’entreprise désignés sous le nom de "référentiels SI" ; en effet, soutenue par des acteurs économiques puissants, leur diffusion parmi les professionnels du secteur dépasse de plusieurs ordres de grandeur celle d’un ouvrage d’auteur disponible en librairie spécialisée [1].

Néanmoins, alors que leur contenu est souvent enseigné dans les mastères spécialisés et est l’objet de certificat d’aptitude professionnelle, une rapide lecture de leurs glossaires montre plusieurs courants de pensée (Ang : thought leadership). Mais surtout, à l’intérieur d’un même courant de pensée, on peine à trouver une articulation opérationnelle entre la stratégie informatique, l’organisation de la fonction informatique de l’entreprise et la gouvernance informatique (Ang : IT Strategy, IT Organization, IT Governance).

Dès lors, il peut être avisé de chercher un sens à ces notions en dehors du strict domaine informatique.

Le domaine politique peut constituer un terrain favorable, car ses notions de base relèvent de la culture générale et non d’un corpus professionnel spécialisé. Ainsi, nous oserons la proposition suivante : pour l’"Entreprise France", la "Stratégie France" est la politique déterminée par le Président de la République, l’"Organisation France" est adressée lors de la définition et attribution des différents ministères, et la "Gouvernance France" est arrêtée par la Constitution de la Vème république ; plus généralement, la gouvernance d’un pays s’actualise dans un régime politique.

Management de régimes informatiques
En systèmes d’information d’entreprise, nous représenterons alors la gouvernance informatique comme la "définition, l’application et le management de régimes informatiques".

Désignée par "IT Regime Management" [2], cette représentation de la gouvernance a plusieurs avantages :
Sur le plan sémantique, elle relève de la culture générale et ne s’inscrit pas dans un corpus écrit pour et par des professionnels de l’informatique.

Sur le plan méthodologique, elle définit le livrable d’un projet de gouvernance informatique : c’est un régime informatique. En outre, elle invite naturellement à considérer le cycle de vie de ce livrable : par exemple, un régime sera défini, convenu entre les parties prenantes au SI, arrêté par la direction générale et mise en œuvre par différents dispositifs.

Sur le plan de la pratique, elle invite à définir une typologie de régimes informatiques. Une telle typologie est celle d’un professeur du MIT qui avançait en 2002 une famille de six "archétypes" de gouvernance informatique [Ang : archetype] : "IT Monarchy", "Business Monarchy", "Federal",[3],…

Pour autant attractive par une évocation directe des jeux de pouvoir entre les parties prenantes au SI, cette approche ne semble pas avoir reçu un large suffrage de la part des professionnels informatiques ; si la notion de régime (Ang : regime) s'inscrit dans les racines de la culture française, son entendement pourrait être limité, voire négatif pour les professionnels éduqués outre-Atlantique : nos amis américains n'ont connu en 200 ans qu'une seule Constitution.

Une famille canonique de trois régimes informatiques
Nous proposons une approche centrée, non pas sur la répartition des pouvoirs de décision, mais sur les transactions entre parties prenantes au SI et avançons une famille canonique de trois régimes [4a][4b][4c] :
  • un "régime de souscription de service SI catalogue".
  • un "régime de maîtrise d’ouvrage SI virtuel".
  • un "régime de délégation de service numérique".
Par construction, ces régimes se distinguent notamment par le cycle de vie transactionnelle :
  • le régime de souscription est rythmé sur la séquence "Renseignement, Installation&activation, Utilisation, Résiliation".
  • en maîtrise d’ouvrage, c’est le cycle "Proposition, Contractualisation, Maquette&pilote, Déploiement, Assurance, Désengagement", qui assure une livraison conforme aux spécifications inscrites dans le cahier des charges.
  • en délégation, c’est le cycle "Étude d’opportunité, Due diligence, Transfert, Probatoire, Transition, Transformation, Assurance, Réversion", qui sécurise une relation partenariale.

Gouvernance informatique "lean"
Dès lors que l'on aligne au plus prêt la gouvernance informatique sur la stratégie informatique, on met en place différents régimes informatiques. La relation maîtrise d'ouvrage - maîtrise d'oeuvre entre la DSI et les diverses directions métiers [5] devient différenciée et seuls les processus qui créent directement de la valeur pour les utilisateurs sont mis en place : l’IT Regime Management est "lean".

Ainsi, si l’on recherche une réduction de coûts informatiques via un prestataire Cloud, on devra probablement se soumettre à un régime de souscription de service ; pour soutenir un processus métier spécifique, le projet informatique sera piloté sous un régime de maîtrise d’ouvrage ; enfin, une coproduction numérique alliant contenu et contenant sera gouvernée par un régime de délégation.



[1] "Négoce de savoir-faire informatique", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 3 janvier 2012.
[2] "L’IT governance devient l’IT Regime Management", Tru Dô-Khac, Bestpractices – systèmes d’information, 13 octobre 2010.
[3] "Don’t just lead: govern. Implementing effective IT governance", Peter Weill, Richard Woodham, 2002, MIT CISR.
[4a] Dans le cadre de ses prestations de conseil aux entreprises, le cabinet Dô-Khac Decision les désigne respectivement par "IS Regime", "IT Regime" et "JI Regime".
[4b]"Les régimes de gouvernance SOA", Tru Dô-Khac, CIO-Online 18 octobre 2010",
{4c]"Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service )" , Tru Dô-Khac, CIO-Online, 17 janvier 2011.
[5] "Des régimes relationnels pour un système d'information efficace", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 31 janvier 2012.




Note du 6 novembre 2018
Cet article vulgarise des travaux à caractère académique qui ont été nominés à un prix organisé conjointement par l'association professionnelle Ae-SCM et l'association académique AIM.
"Nos travaux de recherche sur le modèle MOA/MOE nominés au prix Ae-SCM/AIM 2010"

Trophée innovation numérique 2015

Le Trophée IT Innovation Forum catégorie Enterprise Mobility / Collaboratif a été décerné à l'innovation frugale Personal MOOC par le vote des quelques 200 membres du Club des Responsables d'Infrastructure et de Production (CRIP) lors de l'IT Innovation Forum du 27 janvier.
Communiqué sur le site de Dô-Khac Decision