L'article en cinq mouvements de pensée :
Auteur : Tru Dô-Khac
Note de l'auteur :
Sortie officielle : CIO-Mag (imprimé)
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Mots clefs thématiques :
Intelligence collective :
Références :
[1] « Un réseau social sur Cloud pour l’entrepreneur africain », Tru Dô-Khac, CIO-Mag Avril Mai 2012.
[2] Enquête collaborative « Open Survey N°5 : 60 secondes pour créer de la valeur par l'usage d'un service Cloud Computing » http://fr5.open-creative-survey.eu (à paraître bientôt)
[3] Très probablement attribuable à N. Venkatraman. “Beyond Outsourcing: Managing IT Resources as a Value Center”, Sloan Management Review, 1997.
[4] "L'Open savoir-faire, une opportunité pour l'Afriqueinnovante", Tru Dô-Khac, CIO-Mag, février mars 2012.
[5] « Revue de presse numérique d’entreprise », Tru Dô-Khac, « L’entreprise numérique créative », Modèle d’affaires numériques « B10 », 17 mai 2012
S'acculturer au management de services Cloud gràce au Cloud collaboratif
Extraits choisis par l'auteur
(...) Pour assurer que les promesses seront au rendez-vous et qu’elles ne seront pas oblitérées par les risques, le DSI doit mettre en place des pratiques de management et contrôle propre au service Cloud : maîtrise de la localisation des données, assurance de leur réversibilité, sauvegarde de la propriété intellectuelle, pilotage contractuel des prestataires Cloud,…
Pour les entreprise africaines, tout comme celles des autres continents, cette mise en place passe par différentes mesures de gouvernance ;(...)
Ces mesures de gouvernance sont non seulement nouvelles, mais aussi touchent l’ensemble de l’entreprise, et sont difficiles : par exemple, il suffit de penser aux mesures pour protéger la propriété intellectuelle de l’entreprise mais aussi sauvegarder celles de tiers exploitées par l’entreprise...
Face à ces difficultés, le Cloud peut apporter des solutions d’intelligence collective.
En voici trois, à la portée de toute entreprise, pour orienter et sensibiliser, repérer l’information pertinente, et recueillir l’intelligence collective dans un réseau social numérique réservé à l’entreprise ou à une communauté [1].
Enquête collaborative
Pour déterminer des orientations de la pratique et de l’offre, réaliser une enquête en ligne est moyen classique. (...)
Néanmoins, ce type d’opération, de nature transactionnelle, ne fournit pas les conditions pour lever véritablement une intelligence collective entre le maître d’ouvrage de l’enquête et les consultés.
(...) [du fait du] temps de latence, l’effet tunnel et les asymétries [de connaissances entre le maître d'ouvrage et les consultés](...).
[dans] L’enquête collaborative [2] [, qui] prévoit un découplage entre la production des statistiques et de la publication des analyses (...), non seulement le consulté voit son rôle considérablement élargi, mais, également, il reçoit, par l’observation des évolutions incrémentales des statistiques, une expérience originale, source d’une nouvelle intelligence.(...)
Référencement sémantique
(...) Sous certaines conditions, [le] contenu peut être repéré avec de simples, mais judicieuses, recherches avec des mots clefs.
Avec la série de mots [cloud computing] (...) le contenu, qui est reconnu, est souvent entendu et convenu, ce qui limite son intérêt (...).
Si l’on souhaite détecter un contenu suggérant les futurs modèles d’affaires sur le Cloud, il faut d’abord choisir les mots clefs en se souvenant que des versions récentes de certains moteurs de recherche visent à rétablir un équilibre entre popularité d’une part, et nouveauté et véritable savoir d’autre part.
Par véritable savoir, on pense notamment aux articles académiques. Ce contenu, signé par un auteur et au contenu ancré dans un corpus de références, permet d’en apprécier la pertinence tout en invitant à consulter d’autres contenus explicitement représentés. (...) [3]
Grains pédagogiques
(...) Certains grains pédagogiques ont été placés sous un régime de droit d’auteur autorisant licitement et unilatéralement cette opération [4]. Mais pour la plupart, le régime est celui du copyright.
(...)
Au-delà des différentes législations du droit d’auteur, le numérique offre une solution pour « privatiser » partiellement ce contenu (...) dont le principe [ne repose pas autant sur ] l'exception aux droits d'auteur ("représentation ou la reproduction d'extraits d’œuvres") que la liberté contractuelle entre acteurs économiques.(...) [Cette liberté] porte une assurance contre les risques de contrefaçon, de parasitisme et de concurrence déloyale [5].
Néanmoins, si l’on souhaite quand même reproduire l’intégralité du contenu dans un cercle fermé (entreprise, association professionnelle,...), il conviendra de contacter préalablement la source du contenu. Outre un comportement éthique ou une bonne gestion des risques, sauvegarder la propriété intellectuelle de tiers est un signal d’intégrité intellectuelle qui invite le lecteur à la confiance.
(...) Pour assurer que les promesses seront au rendez-vous et qu’elles ne seront pas oblitérées par les risques, le DSI doit mettre en place des pratiques de management et contrôle propre au service Cloud : maîtrise de la localisation des données, assurance de leur réversibilité, sauvegarde de la propriété intellectuelle, pilotage contractuel des prestataires Cloud,…
Pour les entreprise africaines, tout comme celles des autres continents, cette mise en place passe par différentes mesures de gouvernance ;(...)
Ces mesures de gouvernance sont non seulement nouvelles, mais aussi touchent l’ensemble de l’entreprise, et sont difficiles : par exemple, il suffit de penser aux mesures pour protéger la propriété intellectuelle de l’entreprise mais aussi sauvegarder celles de tiers exploitées par l’entreprise...
Face à ces difficultés, le Cloud peut apporter des solutions d’intelligence collective.
En voici trois, à la portée de toute entreprise, pour orienter et sensibiliser, repérer l’information pertinente, et recueillir l’intelligence collective dans un réseau social numérique réservé à l’entreprise ou à une communauté [1].
Enquête collaborative
Pour déterminer des orientations de la pratique et de l’offre, réaliser une enquête en ligne est moyen classique. (...)
Néanmoins, ce type d’opération, de nature transactionnelle, ne fournit pas les conditions pour lever véritablement une intelligence collective entre le maître d’ouvrage de l’enquête et les consultés.
(...) [du fait du] temps de latence, l’effet tunnel et les asymétries [de connaissances entre le maître d'ouvrage et les consultés](...).
[dans] L’enquête collaborative [2] [, qui] prévoit un découplage entre la production des statistiques et de la publication des analyses (...), non seulement le consulté voit son rôle considérablement élargi, mais, également, il reçoit, par l’observation des évolutions incrémentales des statistiques, une expérience originale, source d’une nouvelle intelligence.(...)
Référencement sémantique
(...) Sous certaines conditions, [le] contenu peut être repéré avec de simples, mais judicieuses, recherches avec des mots clefs.
Avec la série de mots [cloud computing] (...) le contenu, qui est reconnu, est souvent entendu et convenu, ce qui limite son intérêt (...).
Si l’on souhaite détecter un contenu suggérant les futurs modèles d’affaires sur le Cloud, il faut d’abord choisir les mots clefs en se souvenant que des versions récentes de certains moteurs de recherche visent à rétablir un équilibre entre popularité d’une part, et nouveauté et véritable savoir d’autre part.
Par véritable savoir, on pense notamment aux articles académiques. Ce contenu, signé par un auteur et au contenu ancré dans un corpus de références, permet d’en apprécier la pertinence tout en invitant à consulter d’autres contenus explicitement représentés. (...) [3]
Grains pédagogiques
(...) Certains grains pédagogiques ont été placés sous un régime de droit d’auteur autorisant licitement et unilatéralement cette opération [4]. Mais pour la plupart, le régime est celui du copyright.
(...)
Au-delà des différentes législations du droit d’auteur, le numérique offre une solution pour « privatiser » partiellement ce contenu (...) dont le principe [ne repose pas autant sur ] l'exception aux droits d'auteur ("représentation ou la reproduction d'extraits d’œuvres") que la liberté contractuelle entre acteurs économiques.(...) [Cette liberté] porte une assurance contre les risques de contrefaçon, de parasitisme et de concurrence déloyale [5].
Néanmoins, si l’on souhaite quand même reproduire l’intégralité du contenu dans un cercle fermé (entreprise, association professionnelle,...), il conviendra de contacter préalablement la source du contenu. Outre un comportement éthique ou une bonne gestion des risques, sauvegarder la propriété intellectuelle de tiers est un signal d’intégrité intellectuelle qui invite le lecteur à la confiance.
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Sélection d'articles sur les réseaux sociaux numériques (accès à deux clics via ce site)
- "Réseaux sociaux d'entreprise ouverts, un potentiel d'innovation insoupçonné", ITRManager, infoDSI, 10 mars
- "Des réseaux sociaux numériques pour innover ? Oui mais proprement gouvernés", Le Cercle Les Echos, 5 mars
- "Avec les réseaux sociaux professionnels, assurer votre sourcing informatique, Le Cercle Les Echos, 9 mai 2012
- "Cinq régimes de gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social professionnel ou d'entreprise", Le Cercle Les Echos, 7 juin 2012.
- Réseau social Acte II, un modèle de site pour l'Acte II de l'exception culturelle ? Le Cercle Les Echos
- Entre site et réseau social, le blog participatif de Culture Acte 2, Le Cercle Les Echos
Ces articles sont des grains pédagogiques "privatisables", c'est-à-dire, publiables dans le cercle privé de l'entreprise, sous conditions commerciales.