« Produire français », « Construire le numérique », « Instruire »… Trois jalons du programme de M. François Bayrou dont la vision pour réindustrialiser la France invite à un référentiel numérique d’entreprise produit en France.
L'article en cinq mouvements de pensée :
Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle : Le Cercle Les Echos
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France
Note de l'auteur :
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Intelligence collective :
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Références :
- [1] M. François Bayrou. « La France Solidaire : le programme »
- [2] « Négoce de savoir-faire informatique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012.
- [3] On rappelle qu'un logiciel "propriétaire" est un logiciel publié sous copyright et dont l'accès aux sources est interdit et protégé. On les oppose aux logiciels libres et aux logiciels "open source".
- [4] « Piloter l’entreprise numérique par le capital immatériel », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 10 avril 2012.
- [5a] « L’IT Governance devient IT Regime management », Tru Dô-Khac, Bestpractices-Système d’information, 12 octobre 2010.
- [5b] "Vers une gouvernance numérique différenciée en entreprise", Tru Dô-Khac, ITR Manager, 16 mars 2011.
- [5c] "Des régimes relationnels pour un système d'information efficace", Le Cercle Les Echos, 31janvier 2012.
- [5d]"Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service )" , CIO-Online, 17 janvier 2011.
- [6] Parmi eux et par ordre alphabétique : CESAMES, Fondation CIGREF, L’Observatoire de l’Immatériel, et tous les professionnels auteurs portant haut l’expertise et l’instruction françaises.
- [7] « Instruire français en gestion numérique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 13 avril 2012.
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"La France Solidaire" pour le numérique
« Produire français », « Construire le numérique », « Instruire »… Trois jalons du programme de M. François Bayrou dont la vision pour réindustrialiser la France invite à un référentiel numérique d’entreprise produit en France.
« Faire de la production dans notre pays une obsession nationale, (…) [mais] toutes les productions », pas seulement industrielle ou agricole mais également « culturelle, artistique, numérique » [1].
D’ores et déjà, de nombreux projets numériques ont été lancés, regroupant des écosystèmes de grandes entreprises, collectivités locales et PME et souvent impulsés par le niveau politique, qu’il soit au national, régional ou local. Pour assurer le succès de ces projets, il faut « instruire » des méthodes innovantes de conduite de projets qui soient agrées, comprises et exploitées par l’ensemble des parties prenantes au numérique.
Dès lors, des produits très particuliers que sont les Référentiels SI sont déterminants.
Mais qu’est-ce exactement un Référentiel SI ?
Oligopole de Référentiels SI anglo-saxons
A l’origine, les Référentiels SI sont des ouvrages professionnels en gestion de système d’information (SI) pour entreprise dont on peut saisir toute la richesse de la production française en franchissant les portes des librairies qui proposent des écrits de professionnels praticiens ou académiques. Les thèmes sont variés et touchent tous les compartiments de la gestion d’une informatique d’entreprise : mesure de la qualité des systèmes d’information, processus d’exploitation de data center, démarches d’approvisionnement en services Cloud Computing, méthodes d’ingénierie logicielles, mesures de contrôle des ressources,…
Néanmoins, pour les Référentiels SI, l'horizon de leur diffusion est mondial et leur niveau celui de Best Seller, ce qui explique d’ailleurs pourquoi on les appelle Référentiels. Mais le sont-ils vraiment pour leur qualité intrinsèque de support de savoir et savoir-faire ?
Toujours est-il que les titulaires des droits d’auteurs patrimoniaux ne sont pas de simples maisons d’édition mais des acteurs économiques puissants établis outre atlantique ou outre Manche et de nature très particulière : une agence d’Etat, une université prestigieuse, une association professionnelle internationale…Et que ces derniers mènent depuis plusieurs années une stratégie commerciale intelligente soutenue par des moyens marketing considérables [2] qui les a menés en position d’oligopole.
Et alors ?
Sauf que cet oligopole ne compte aucun acteur français et que ses membres en adoptant une politique de versioning similaire aux logiciels propriétaires [3] pourraient poser à terme une menace sur l’innovation méthodologique en informatique d’entreprise.
Référentiel de gestion numérique d’entreprise
Heureusement, le numérique offre une opportunité de rebattre les cartes car son avènement doit faire muter la gestion des systèmes d’information d’entreprise en une « gestion numérique d’entreprise ».
Ce que sera la gestion numérique d’entreprise fait encore débat.
Néanmoins, on sait qu’elle devra notamment adresser des méthodes d’ingénierie de systèmes technologiques complexes pour exploiter toute la potentialité de l’internet des objets. Egalement elle devra préciser l’économie de l’usage des systèmes d’information en définissant des normes de valorisation des actifs immatériels et proposer des approches de développement du capital immatériel [4]. Enfin, elle devra non seulement étendre les processus éprouvés de production informatique à la production numérique mais aussi proposer des dispositifs pertinents de gestion des relations entre parties prenantes en avançant différents modèles de « régime de gouvernance numérique d’entreprise» [5].
Un référentiel de gestion numérique labellisé « produit en France »
D’ores et déjà, plusieurs acteurs français et établis en France ont engagé des travaux en ce sens [6].
Par ailleurs, outre leur utilité, les référentiels constituent également un enjeu économique direct : avec le numérique, ces ouvrages sont devenus des services professionnels complexes intégrant des mises à disposition de savoir-faire, des productions de pratiques professionnelles, des exploitations de copyright sous la forme d’ouvrages ou de logiciels, des chaînes de formation professionnelle, des mécanismes de labellisations, des services de notations, des réseaux de mise en relation commerciale…
Pour « instruire » un référentiel numérique nécessaire au succès des projets numériques source d’emplois et de croissance en France, il est faut mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un label « produit en France » [7].
[1] M. François Bayrou. « La France Solidaire : le programme »
[2] « Négoce de savoir-faire informatique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012.
[3] On rappelle qu'un logiciel "propriétaire" est un logiciel publié sous copyright et dont l'accès aux sources est interdit et protégé. On les oppose aux logiciels libres et aux logiciels "open source".
[4] « Piloter l’entreprise numérique par le capital immatériel », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 10 avril 2012.
[5a] « L’IT Governance devient IT Regime management », Tru Dô-Khac, Bestpractices-Système d’information, 12 octobre 2010.
[5b] "Vers une gouvernance numérique différenciée en entreprise", Tru Dô-Khac, ITR Manager, 16 mars 2011.
[5c] "Des régimes relationnels pour un système d'information efficace", Le Cercle Les Echos, 31janvier 2012.
[5d]"Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service )" , CIO-Online, 17 janvier 2011.
[6] Parmi eux et par ordre alphabétique : CESAMES, CIGREF, L’Observatoire de l’Immatériel, et tous les professionnels auteurs portant haut l’expertise et l’instruction françaises.
[7] « Instruire français en gestion numérique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 13 avril 2012.
« Faire de la production dans notre pays une obsession nationale, (…) [mais] toutes les productions », pas seulement industrielle ou agricole mais également « culturelle, artistique, numérique » [1].
D’ores et déjà, de nombreux projets numériques ont été lancés, regroupant des écosystèmes de grandes entreprises, collectivités locales et PME et souvent impulsés par le niveau politique, qu’il soit au national, régional ou local. Pour assurer le succès de ces projets, il faut « instruire » des méthodes innovantes de conduite de projets qui soient agrées, comprises et exploitées par l’ensemble des parties prenantes au numérique.
Dès lors, des produits très particuliers que sont les Référentiels SI sont déterminants.
Mais qu’est-ce exactement un Référentiel SI ?
Oligopole de Référentiels SI anglo-saxons
A l’origine, les Référentiels SI sont des ouvrages professionnels en gestion de système d’information (SI) pour entreprise dont on peut saisir toute la richesse de la production française en franchissant les portes des librairies qui proposent des écrits de professionnels praticiens ou académiques. Les thèmes sont variés et touchent tous les compartiments de la gestion d’une informatique d’entreprise : mesure de la qualité des systèmes d’information, processus d’exploitation de data center, démarches d’approvisionnement en services Cloud Computing, méthodes d’ingénierie logicielles, mesures de contrôle des ressources,…
Néanmoins, pour les Référentiels SI, l'horizon de leur diffusion est mondial et leur niveau celui de Best Seller, ce qui explique d’ailleurs pourquoi on les appelle Référentiels. Mais le sont-ils vraiment pour leur qualité intrinsèque de support de savoir et savoir-faire ?
Toujours est-il que les titulaires des droits d’auteurs patrimoniaux ne sont pas de simples maisons d’édition mais des acteurs économiques puissants établis outre atlantique ou outre Manche et de nature très particulière : une agence d’Etat, une université prestigieuse, une association professionnelle internationale…Et que ces derniers mènent depuis plusieurs années une stratégie commerciale intelligente soutenue par des moyens marketing considérables [2] qui les a menés en position d’oligopole.
Et alors ?
Sauf que cet oligopole ne compte aucun acteur français et que ses membres en adoptant une politique de versioning similaire aux logiciels propriétaires [3] pourraient poser à terme une menace sur l’innovation méthodologique en informatique d’entreprise.
Référentiel de gestion numérique d’entreprise
Heureusement, le numérique offre une opportunité de rebattre les cartes car son avènement doit faire muter la gestion des systèmes d’information d’entreprise en une « gestion numérique d’entreprise ».
Ce que sera la gestion numérique d’entreprise fait encore débat.
Néanmoins, on sait qu’elle devra notamment adresser des méthodes d’ingénierie de systèmes technologiques complexes pour exploiter toute la potentialité de l’internet des objets. Egalement elle devra préciser l’économie de l’usage des systèmes d’information en définissant des normes de valorisation des actifs immatériels et proposer des approches de développement du capital immatériel [4]. Enfin, elle devra non seulement étendre les processus éprouvés de production informatique à la production numérique mais aussi proposer des dispositifs pertinents de gestion des relations entre parties prenantes en avançant différents modèles de « régime de gouvernance numérique d’entreprise» [5].
Un référentiel de gestion numérique labellisé « produit en France »
D’ores et déjà, plusieurs acteurs français et établis en France ont engagé des travaux en ce sens [6].
Par ailleurs, outre leur utilité, les référentiels constituent également un enjeu économique direct : avec le numérique, ces ouvrages sont devenus des services professionnels complexes intégrant des mises à disposition de savoir-faire, des productions de pratiques professionnelles, des exploitations de copyright sous la forme d’ouvrages ou de logiciels, des chaînes de formation professionnelle, des mécanismes de labellisations, des services de notations, des réseaux de mise en relation commerciale…
Pour « instruire » un référentiel numérique nécessaire au succès des projets numériques source d’emplois et de croissance en France, il est faut mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un label « produit en France » [7].
[1] M. François Bayrou. « La France Solidaire : le programme »
[2] « Négoce de savoir-faire informatique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012.
[3] On rappelle qu'un logiciel "propriétaire" est un logiciel publié sous copyright et dont l'accès aux sources est interdit et protégé. On les oppose aux logiciels libres et aux logiciels "open source".
[4] « Piloter l’entreprise numérique par le capital immatériel », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 10 avril 2012.
[5a] « L’IT Governance devient IT Regime management », Tru Dô-Khac, Bestpractices-Système d’information, 12 octobre 2010.
[5b] "Vers une gouvernance numérique différenciée en entreprise", Tru Dô-Khac, ITR Manager, 16 mars 2011.
[5c] "Des régimes relationnels pour un système d'information efficace", Le Cercle Les Echos, 31janvier 2012.
[5d]"Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service )" , CIO-Online, 17 janvier 2011.
[6] Parmi eux et par ordre alphabétique : CESAMES, CIGREF, L’Observatoire de l’Immatériel, et tous les professionnels auteurs portant haut l’expertise et l’instruction françaises.
[7] « Instruire français en gestion numérique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 13 avril 2012.