dimanche 5 décembre 2010

La "fonction Cloud Computing" de l'entreprise

Résumé :   
Dans l'écosystème des systèmes d'information fondamentalement renouvelé par le Cloud Computing, la direction des systèmes d'information (DSI) doit passer d'un comportement opérationnel à un esprit entrepreneurial.  Pour maintenir une contribution notable à la production de valeur de la firme, certaines DSI pourraient se transformer en  « fonction Cloud Computing » de l'entreprise.

L'article en cinq mouvements de pensée :
  1. Le Cloud Computing relance la problématique entre faire et faire-faire
  2. Pour le DSI, d’une une posture managériale vers un esprit entrepreneurial
  3. Des nouveaux entrants dans les SI d’entreprise : les services numériques grand public
  4. Faire tourner l’usine numérique mais également se positionner dans la chaîne de valeur numérique
  5. Pour les utilisateurs de la génération Y (GenY), la DSI, un acteur Cloud Computing comme les autres ?
Auteur : Tru Dô-Khac
Date de première publication : 6 décembre 2010
Support de première publication : CIO-Online
Régime d'utilisation : Code la propriété intellectuelle, France

Mots clefs thématiques :
Cloud Computing, génération Y, CIGREF

Intelligence collective :CIGREF

Références :
[1] "A l'occasion des ses quarante ans, le CIGREF met le cap sur l'entreprise numérique", CIGREF, Communiqué de presse, 14 octobre 2010.
[2] "Une gouvernance différenciée pour le Cloud Computing", CIO-online, 

Commentaires :
Pour commenter cet article et partager les commentaires, je vous invite sur un terrain neutre, ouvert et de confiance, les "Discussion "sur Linkedin. Laissez moi vous suggérer le groupe Re Invent IT (pour les francophones).

Autre lieu d'échange, la page intitulée  1977, synthèse sur la fonction "contrôle réseaux" du site Histoire CIGREF publié par le CIGREF.

Mardi 22 février 2011
Vers une fonction Cloud Computing de l’Entreprise ? 
A l’heure où les systèmes d’information deviennent des systèmes numériques, le rapprochement de cette description d’une « fonction contrôle réseaux » avec l’emploi métier Expert Réseaux /Télécoms décrit dans l’édition 2000 de Nomenclature [1] donne un éclairage sur l’amplitude de la transformation à venir des directions de systèmes d’information (DSI). 
En 1970, -une époque où Orange Business Services s’appelait PTT-, la fonction « Contrôle réseaux » tire sa légitimité de sa technicité. 30 ans après on mesure le chemin parcouru par cette fonction en contemplant la description de l’emploi métier Expert Réseaux/Télécoms . 
 Bien que classé dans la famille « Assistance technique interne », cet « expert » tient clairement un rôle managérial : sur son domaine d’expertise, il « conduit les études de définition, intervient dans le choix des opérateurs, informe sur l’état de l’art, conseille dans les projets utilisant les réseaux, conduit des actions d’audit pour vérifier l’adéquation de la solution,… » 
Notre ouvrage « La fonction Télécom de l’entreprise – Re-engineering et Métiers » (Masson, 1997) éclairait cette transformation en énonçant 
« L’explosion présente et future des réseaux de télécommunications confirme la contribution de la fonction Télécom à la performance globale de l’entreprise, de la PME aux grands groupes internationaux. Cependant, au moment même où la fonction Télécom voit son importance accrue et reconnue au sein de l’entreprise, elle découvre la menace de se voir remplacer. Les directions générales sont partagées entre deux camps dont les credo respectifs se formulent de façon symétrique : 
  • « les systèmes de communication sont un facteur de différenciation trop important pour les confier à l’extérieur » 
  • « la maîtrise et la gestion des technologies de télécommunications requièrent un niveau de compétence trop élevé pour les garder en interne ». 
Face à ces opportunités et menaces, la fonction Télécom doit se repositionner. Issue de la technique, elle devient gestionnaire. Comme une entreprise, elle doit identifier les besoins de ses « clients » que sont les utilisateurs des télécommunications et des réseaux, leur proposer des solutions appelées systèmes de communication. Elle doit en assurer le développement, l’intégration et le déploiement des différents composants, maîtriser leur production, organiser le service « après-vente » (…). 
En trente ans, la fonction Télécom a évolué d’un rôle technique à un rôle de gestionnaire. 
 A l’heure de l’explosion du Cloud Computing, quelle pourrait être son positionnement pour devenir la « fonction Cloud Computing de l’entreprise » ? Quelle serait alors l’évolution sa tutelle, la DSI ? Entrepreneur ? 
[1] Référentiel des emplois-métiers des systèmes d’information publié régulièrement par le CIGREF


[Lien direct vers l'article sur CIO-online] archivé depuis, pour accéder à l'article : contact

La DSI, "fonction Cloud Computing" de l'entreprise



Note :  Dô-Khac Decision, un cabinet de conseil indépendant en gouvernance de SI et de l'innovation, propose de vous accompagner pour tirer le meilleur parti des offres Cloud Computing..

dimanche 14 novembre 2010

Ontologies de la trilogie MOA-MOE-MUE [nov 2010]

La trilogie de maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre et maîtrise d’usage (MOA-MOE-MUE), utilisée en aménagement du territoire et émergente en gestion des systèmes d’information, prend, selon les auteurs qui la représentent dans des projets intranet, internet et applications métiers, un sens organisationnel, technique ou juridique.

L'article en cinq mouvements de pensée :
  1. Maîtrise d’ouvrage-Maîtrise d’œuvre-Maîtrise d’usage (MOA-MOE-MUE), une trilogie originaire de l’aménagement du territoire
  2. Trois interprétations de la trilogie en gestion de systèmes d’information (SI)
  3. Une interprétation organisationnelle du professeur des universités Michel Germain
  4. Une interprétation technique produite par la Délégation aux Usages de l’Internet
  5. Une interprétation relationnelle de Tru Dô-Khac, consultant indépendant en gouvernance de SI, L’institut d’Archilogie

Auteur : Tru Dô-Khac
Date de première publication : 1er novembre 2010
Support de première publication : CIO-Online
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs thématiques :
Ontologie, maîtrise d'usage, régime de gouvernance SI, relations DSI-Métier, MOA-MOE, gouvernance relationnelle, 

Intelligence collective : 
CIGREF, wikipedia, Germain M., Délégation aux Usage de l'Internet

Références :

[1] Parties prenantes du système d’information : pour un nouveau regard sur la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage, CIGREF, 2003.
[2] fr.wikipedia.org, le 8 octobre 2010.
[3] Management des nouvelles technologies et e-Transformation, Michel Germain, Economica, 2006.
[4] Réalités et perspectives Intranet, intervention de Michel Germain, Journée Egide (Lille), 12 mars 2009.
[5] Le Portail des Métiers de l’Internet, Délégation aux usages de l’Internet, 2009.
[6] Mutation du modèle MOA-MOE, Tru Dô-Khac, Bestpractices-SI, N°44, avril 2010.
[7] Les régimes de gouvernance SOA, Tru Dô-Khac, CIO-online, 18 octobre 2010.


Note du 6 novembre 2018
Cet article vulgarise des travaux à caractère académique qui ont été nominés à un prix organisé conjointement par l'association professionnelle Ae-SCM et l'association académique AIM.
"Nos travaux de recherche sur le modèle MOA/MOE nominés au prix Ae-SCM/AIM 2010"

Note du 22 mai 2014
Version beta d'un mini MOOC
Une version beta d'un mini MOOC sur la trilogie "Maitrise d'ouvrage-Maîtrise d'oeuvre-Maîtrise d'usage" a été mis en ligne. Initialement intitulé « Réviser l'organisation de la maîtrise d'ouvrage en vue de l'Internet des objets », il devrait prendre le titre "Instituer un Chef de projet Maîtrise d'usage en vue de l'Internet des Objets", titre de la publication associée (un article sur Le Cercle Les Echos).




Précisions sur MUE
On peut relever l'énoncé de l'acronyme MUE pour "maîtrise d'usage" dans "Management des nouvelles technologies et e-Transformation, Michel Germain, Economica, 2006".

Pour Michel Germain, la maîtrise d'usage « met l’accent sur l’ergonomie des interfaces, la compréhension intime des situations des utilisateurs et des pratiques du travail, dans une dimension où les notions d’usability et d’accessibilité prennent tout leur sens.» [3].

En avançant ce concept, Michel Germain "entend mettre en avant la nécessité d’associer dans tout développement technologique, en concordance avec la dynamique du web social (Web 2.0), les trois parties prenantes que sont la maîtrise d’ouvrage (initiatrice et accompagnatrice du projet), la maîtrise d’œuvre (en charge du développement technique et de l’implémentation) et l’utilisateur final (porteur de l’expression des besoin et des usages) ainsi que mettre l’accent sur l’importance croissant voire la primauté de l’utilisateur et de l’usage". Cette avancée "s'inscrit  dans la philosophie de L’âge de l’accès : la vérité sur la nouvelle économie, ouvrage publié en 2000 par Jeremy Rifkin"

MUE peut être lu comme la troisième personne du singulier du verbe "muer", ce qui renvoie à mutation. On peut également le lire comme Maîtrise d'UsagE.

Michel Germain est Professeur des Universités associé à Paris-Sorbonne, enseignant au Celsa, concepteur notamment du Portail des Métiers de l'Internet produit par la Délégation aux Usages de l'Internet [5] et fondateur du cabinet de conseil Arctus, spécialisé dans l’accompagnement et le déploiement de stratégies numériques d’entreprise (e-transformation et e-management).

Profil de Michel Germain sur wikipedia


Enquête "collaborative"
Avec vos réponses, cette enquête « collaborative » nourrit l’intelligence collective de l’écosystème numérique : les statistiques, mises à jour en temps réel, sont communiquées immédiatement à la fin du questionnaire au répondant sans obligation d’enregistrement ; également, elles font l’objet d’états récurrents (publication différée avec le seuil de 40 réponses); à tout moment, tout répondant ou simple visiteur peut en suivre la construction, apprécier la pertinence et émettre des analyses.

Enquête "Open Survey N°2 : 12 questions pour apprécier la pertinence du modèle MOA-MOE"

Commentaires :
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Ontologies de la trilogie MOA-MOE-MUE

La trilogie de maîtrise d'ouvrage, maîtrise d'oeuvre et maîtrise d'usage (MOA-MOE-MUE), utilisée en aménagement du territoire et émergente en gestion des systèmes d'information, prend, selon les auteurs qui la représentent dans des projets intranet, internet ou applications métiers, un sens organisationnel, technique ou juridique.

Le modèle Maîtrise d'ouvrage - Maitrise d’œuvre est largement utilisé en gestion de système d'information (SI). Ce modèle dit « MOA-MOE » définit les rôles à tenir entre un utilisateur SI désigné par « Maîtrise d'ouvrage » et un prestataire de SI désigné par « Maîtrise d’œuvre ».

Face aux limites de ce modèle [1], certains auteurs avancent la trilogie « maîtrise d'ouvrage, maîtrise d’œuvre et maîtrise d'usage » (MOA-MOE-MUE) utilisée en aménagement du territoire.

Nous passons en revue trois représentations en cours dans les projets intranet, internet et applications métiers.

L'importation de la trilogie MOA-MOE-MUE en gestion des systèmes d'information pourrait être probablement attribuée au professeur des universités Michel Germain [2] qui en préconise l'emploi dans les projets intranet [3]. Un projet intranet transforme profondément une entreprise et son lancement requiert l'approbation de la direction générale qui débloque son financement ; il touche également les différents métiers dont les processus et les modalités de travail sont revus ; enfin, l'intranet est intégré aux systèmes d'information existants. Ainsi, un projet intranet mobilise trois parties, la direction générale (DG), les directions métiers (DM) et la direction des systèmes d'information (DSI).

La trilogie MOA-MOE-MUE évoque ce jeu à trois parties. La maîtrise d'ouvrage représente la DG : elle assure la prise en compte des enjeux stratégiques, définit les besoins globaux de l'entreprise qu'elle traduit dans un cahier des charges fonctionnelles. La maîtrise d’œuvre, portée par la DSI, assure que la solution technique choisie s'inscrit dans un schéma technologique pérenne et élabore un cahier des charges techniques. Quand à la maîtrise d'usage qui représente les différentes DM, elle veille à l'appropriation de la solution technique par les collaborateurs métiers [4].

Une seconde représentation de la trilogie est donnée par un référentiel des métiers pour les projets internet [5]. Produit en 2009 par La Délégation aux Usages de l'Internet, ce référentiel identifie une quarantaine de métiers que nous reclassons ici en trois catégories : infrastructure de contenu, gestion du contenu et production de contenu.

Dans la première catégorie on trouvera l'Architecte Web, le Concepteur Web, le Programmeur Web, l'Analyste de trafic Web, le Gestionnaire de base de données, l'Expert sécurité, l'Administrateur Web, le Responsable Help Desk... Ces métiers, qui ont leurs homologues dans tout référentiel de métiers SI, sont complétés par des métiers propres aux technologies multimédia : Intégrateur de pages, Animateur Flash, Illustrateur 3D, Ergonome, Spécialiste accessibilité numérique... La deuxième catégorie est destinée à gérer le contenu : Gestionnaire des connaissances, Archiviste Web, Référenceur Web, Juriste en propriété intellectuelle...

La troisième catégorie regroupe les producteurs de contenu : Journaliste en ligne, Editorialiste, Animateur de communauté de lecteurs, Animateur de communauté de contributeurs, Web Surfer...

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Destiné à « mettre en lumière » pour un large public les métiers internet, le référentiel est organisé en douze familles de métiers parmi les lesquels figurent la Gestion de projet « MOA », la Gestion de projet « MOE » et la Maîtrise d'usage. Dans cette dernière, le référentiel a placé exactement deux métiers, l'Ergonome et le Spécialiste accessibilité numérique, donnant ainsi un sens technique à la maîtrise d'usage.

Dans la dernière représentation, nous donnons à la maîtrise d'usage une portée relationnelle voire juridique en rattachant le modèle MOA-MOE à un dispositif juridique promulgué en 1985, la loi dite MOP (Maitrise d'Ouvrage Publique) qui est relative à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d'oeuvre privée applicable aux constructions publiques [6]. Dans ce contexte, la maîtrise d'ouvrage peut être une collectivité locale propriétaire de l'ouvrage, -le maître de l'ouvrage-, la maîtrise d’œuvre le fournisseur de l'ouvrage, et la maîtrise d'usage, des représentants des citoyens futurs usagers de l'ouvrage.

Dans un contexte où les parties prenantes se ramènent à un client et un fournisseur, nous posons avec la trilogie un jeu à trois rôles et redonnons une flexibilité aux relations client fournisseur en distinguant trois régimes relationnels ; pour le premier, la propriété et l'usage sont portés par le client tandis que la réalisation l'est par le fournisseur ; dans le second, la propriété change de main et passe au fournisseur qui cumule alors la réalisation et la propriété, l'usage restant au client ; dans le troisième, la propriété est partagée entre le client et le fournisseur. Ces trois régimes que nous avons nommés Régime IT, Régime IS et Régime JI [7], peuvent être opportunément appliqués respectivement à une application métier issue d'un cahier des charges fonctionnels, une mise en œuvre d'un progiciel de gestion intégré (PGI) et une application à architecture orientée service (SOA).

 

Références
[1] Parties prenantes du système d'information : pour un nouveau regard sur la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage, CIGREF, 2003.
[2] fr.wikipedia.org, le 8 octobre 2010.
[3] Management des nouvelles technologies et e-Transformation, Michel Germain, Economica, 2006.
[4] Réalités et perspectives Intranet, intervention de Michel Germain, Journée Egide (Lille), 12 mars 2009.
[5] Le Portail des Métiers de l'Internet, Délégation aux usages de l'Internet, 2009.
[6] Mutation du modèle MOA-MOE, Tru Dô-Khac, Bestpractices-SI, N°44, avril 2010.
[7] Les régimes de gouvernance SOA, Tru Dô-Khac, CIO-online, 18 octobre 2010.

Publié sur CIO-Online en novembre 2010, cet article a révélé des travaux à caractère académique  qui ont été nominés en décembre 2010 à un prix conjointement organisé par l'association professionnelle e-SCM et l'association académique AIM. 

[a] Nos travaux de recherche sur le modèle MOA-MOE nominés pour le prix Ae-SCM/AIM 2010, Gouvernance numérique de l'entreprise créative, déc 2010. 

[b] Accès à l'article sur CIO-Online

Note du 12 avril 2015  Prestation de Dô-Khac Decision
Instituer une famille de régimes numériques avec le Design Management "MOA MOE MUA"

L'IT governance devient IT Regime Management [nov 2010]

Face aux nouveaux impératifs de la gouvernance SOA et SaaS, les référentiels de gouvernance SI sont revisités : l’ISACA prépare COBIT 5, l’OGC a lancé une révision d’ITIL V3 et The Open Group un complément à TOGAF 9. Ces travaux pourraient changer radicalement les relations DSI-Métiers et la rénovation de ces référentiels pourrait trouver une synthèse dans « Regime Management ».


L'article en cinq mouvements de pensée :
  1. Un impératif de rénovation de la gouvernance de SI
  2. Des plans de rénovation publiés par les tenants de certains référentiels de gouvernance de SI
  3. Régime [de gouvernance] : une notion ancrée dans l’histoire et la culture française
  4. Une définition inédite de la Gouvernance de SI : « définition, application et management de régime(s) informatique(s) »
  5. « IT Regime Management (Regit) », synthèse des travaux de rénovation en cours ?

Auteur : Tru Dô-Khac
Date de première publication : 13 octobre 2010
Support de première publication : Bestpractices-Systèmes d'Information
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs thématiques : 
IT Regime Management, régime de gouvernance SI, référentiel SI,

Intelligence collective : 
Weill P., ISACA,The Open Group, CIGREF, ISO, OGC, Woodham R.

Références citées :

[1] IT governance standard , ISO 35800, 2008, ISO.
[2] Les référentiels de la DSI : état de l’art, usage et bonnes pratiques, CIGREF, 2009.
[3] Cobit Design Paper – Exposure Draft, ISACA, 2010.
[4] Scope and development plan : ITIL® V3 udpate, February 2010, The Stationery Office [OGC], 2010.
[5] Draft Technical Standard - SOA Governance Framework, The Open Group, 2009
[6] Don’t just lead: govern. Implementing effective IT governance, Peter Weill, Richard Woodham, 2002, MIT CISR. 
[7] eSourcing Governance Thesaurus, Tru Dô-Khac, séminaire, Mastère Mines HEC Management des Systèmes d’Information et de Technologies MSIT, janvier 2009.
[8] Aligner la gouvernance des systèmes d’information sur la stratégie d’entreprise, Tru Dô-Khac, La Jaune et la Rouge, janvier 2007. 


Note du 6 novembre 2018
Cet article vulgarise des travaux à caractère académique qui ont été nominés à un prix organisé conjointement par l'association professionnelle Ae-SCM et l'association académique AIM.
"Nos travaux de recherche sur le modèle MOA/MOE nominés au prix Ae-SCM/AIM 2010"


Commentaires :
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lien direct vers l'article publié sur Bestpractices-Systèmes d'information


Note du 21 juin 2012 : deux articles et un site qui montrent la portée de l'IT Regime Management 

Sur la gouvernance de SI métiers
"L'IT Regime Management, un gouvernance de systèmes d'information lean", Le Cercle Les Echos, 23 mai 2012

Sur la gouvernance des réseaux sociaux professionnels et d'entreprise,
 "Cinq régimes de gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social professionnel ou d'entreprise", Le Cercle Les Echos, 7 juin 2012.

Note du 4 septembre 2012
Sur les avantages de l'IT Regime Management
 "L'IT Regime Management, un gouvernance de systèmes d'information lean", Le Cercle Les Echos, 23 mai 2012

Sur les régimes de propriété intellectuelle en relation d'affaires

Les régimes de gouvernance SOA [nov 2010]

Résumé : 
Les nouvelles architectures du SOA (MDM, BRMS) invitent à revoir la stratégie d’innovation par les systèmes d’information (SI) et appellent une gouvernance de SI différenciée. A cette fin, nous avançons une représentation de la trilogie MOA-MOE-MUE probablement inédite pour les systèmes d’information métier.

L'article en cinq mouvements de pensée
  1. Les trois ères historiques de fourniture d’application métiers : cahier des charges fonctionnelles, ERP, SOA académique
  2. Designer les objets métiers et chorégraphier les services : savoir-faire, expérience et talent
  3. Un studio équipé d’outils agiles (MDM, BRM, CEP) pour accompagner le chorégraphe et le designer
  4. Une co-création entre le développeur et le propriétaire du studio SOA
  5. Déterminer la propriété [intellectuelle] de l’œuvre collective par des régimes de gouvernance

Auteur : Tru Dô-Khac
Date de première publication : 18 octobre 2010
Support de première publication : CIO-Online
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs thématiques
Régime de gouvernance SOA, MOA-MOE, maîtrise d'usage, SLA-OLA, SGA-ULA

Intelligence collective
IBM, Délégation au Usage de l'Internet, Germain M.

Références :
[1] IBM SOA Executive Summit, Paris, 12 juin 2006, IBM SOA Technology Summit, Paris, 13 juin 2006.
[2] Maîtrise d’usage, une notion innovante, Tru Dô-Khac, CIO-online, 23 août 2010.
[3] Le Portail des Métiers de l’Internet, Délégation aux Usages de l’Internet, 2009.
[4] Management des nouvelles technologies et e-transformation, Michel Germain, éd. Economica, 2006.
[5] Mutation du modèle MOA-MOE, Tru Dô-Khac, Bestpractices-SI, N°44, avril 2010.
[6] L’externalisation des télécoms d’entreprise, Tru Dô-Khac, Hermes Lavoisier, 2005.

Commentaires :
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[lien direct vers l'article sur CIO online] archivé, pour l'article contact 


Note du 23 mai 2012 
IT Regime Management, un gouvernance SI "lean",  Tru Dô-Khac, proposé au Le Cercle Les Echos

Une gouvernance différenciée pour le Cloud Computing [nov 2010]

Résumé : 
Dans le cadre d’une stratégie d’approvisionnement en Cloud Computing, mettre en place des régimes de gouvernance permet de différencier les relations client fournisseur et  de construire des accords durables avec les prestataires.

L'article en cinq mouvements
  1. Deux dimensions du Cloud Computing bien cartographiées : la dimension stratégique et la dimension technique
  2. La dimension relationnelle encore à explorer pour lever tous les bénéfices du Cloud Computing
  3. Réinterprétation du SLA, « Contrat de Service », en « engagements de qualité de service »
  4. Réinterprétation du OLA, « SLA Internes », en « objectifs de performances de ressources de production de services »
  5. Différencier les services Cloud Computing par les régimes de gouvernance offerts par les prestataires
    Auteur : Tru Dô-Khac
    Date de première publication : 4 octobre 2010
    Support de première publication : CIO-Online
    Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

    Mots clefs thématiques:
    Cloud Computing, gouvernance différenciée de SI, SLA-OLA,

    Intelligence numérique :
    Syntec numérique, Ménard B., CIGREF

    Références :
    [1] Le livre blanc du Cloud Computing, Syntec Informatique, 2010.
    [2] Cloud Computing, CIGREF, intervention de M. Bruno Ménard au Colloque Parlementaire du 24 juin 2010, Assemblée Nationale, « Peut-on faire confiance au Cloud Computing ? », Euroconfluences.
    [3] Gouvernance des relations client fournisseur en systèmes d’information, séminaire  de M. Tru Dô-Khac, Mastère MSIT, HEC Mines ParisTech, 2009.
    [4] Aligner la gouvernance des systèmes d’information sur la stratégie de l’entreprise, Tru Dô-Khac, La Jaune et la Rouge, N° 621, 2007.


    Enquête "collaborative"
    Avec vos réponses, cette enquête « collaborative » nourrit l’intelligence collective de l’écosystème numérique : les statistiques, mises à jour en temps réel, sont communiquées immédiatement à la fin du questionnaire au répondant sans obligation d’enregistrement ; également, elles font l’objet d’états récurrents (publication différée à 40 réponses); à tout moment, tout répondant ou simple visiteur peut en suivre la construction, apprécier la pertinence et émettre des analyses.

    Enquête "Open Survey N°5 : 60 secondes pour créer de la valeur par l'usage du Cloud Computing"

    Commentaires :
    Pour commenter cet article, vous pouvez au choix :


    lien direct vers l'article sur CIO-Online
    Une gouvernance différenciée pour le Cloud Computing

    Pour une gouvernance différenciée du Cloud Computing / Differentiate Cloud Computing governance

    Mise à jour du 15 juin 2015 (beta)
    Nous remercions CIO Online pour le maintien de nos articles suite à la modernisation de leur site.  
    Les conditions de droits d'auteur restent celles convenues lors de la première reproduction de l'article sur CIO Online le 23 août 2010. 
    Ces conditions sont différentes des conditions indiquées dans les présentes CGU (§ Contributions) du site CIO Online. 
    Pour toute utilisation au-delà de celles permises par le Code de la propriété intellectuelle, vous êtes invités à prendre contact préalablement avec l'auteur.

    Modèle d'affaires numériques : A10 : publication d'articles de concert

    Maîtrise d'usage, une notion innovante [nov 2010]

    Avec le développement des architectures SOA et du Cloud, les questions de propriété intellectuelle accèdent au niveau de la stratégie informatique. Elles devraient accélérer l’adoption de la notion de maîtrise d’usage (MUE) et la  mutation du modèle MOA-MOE en MOA-MOE-MUE.

    L'article en cinq mouvements de pensée
    1. Le modèle MOA-MOE, une pratique institutionnalisée dans la gestion des SI en France
    2. Une conjecture d’une origine du modèle MOA-MOE
    3. Le professeur des universités Michel Germain, précurseur probable de l’importation de la notion de maîtrise d’usage (MUE) dans deux domaines particuliers du SI, les projets intranet et les projets internet
    4. Un cumul de changements dans le contexte général des SI en 2010 : Open Source, web 2.0,...
    5. Un facteur déterminant pour la généralisation de la notion de MUE à l’ensemble du SI : l'innovation et la propriété intellectuelle

      Auteur : Tru Dô-Khac
      Date de première publication : 23 août 2010
      Support de première publication : CIO-Online
      Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France


      Mots clefs thématiques :
      MOA-MOE, propriété intellectuelle, maîtrise d'usage, relations SI, innovation, 

      Intelligence collective
      CIGREF, Germain M., Délégation aux Usages Internet

      Références :
      [1]Mutation du modèle MOA-MOE, Tru Dô-Khac, Bestpractice-Systèmes d’information, N°44, 2010.
      [2] Nomenclature 2009- Les emplois-métiers du SI dans les grandes entreprises, CIGREF, 2009
      [3] Parties prenantes du système d’information : pour un nouveau regard sur la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage , CIGREF, 2003
      [4] Management des nouvelles technologies et e-transformation, Michel Germain, éd. Economica, 2006
      [5] Le Portail des Métiers de l’Internet, Délégation aux usages de l’Internet, 2009


      Note du 6 novembre 2018
      Cet article vulgarise des travaux à caractère académique qui ont été nominés à un prix organisé conjointement par l'association professionnelle Ae-SCM et l'association académique AIM.
      "Nos travaux de recherche sur le modèle MOA/MOE nominés au prix Ae-SCM/AIM 2010"

      Enquête "collaborative"
      Avec vos réponses, cette enquête « collaborative » nourrit l’intelligence collective de l’écosystème numérique : les statistiques, mises à jour en temps réel, sont communiquées immédiatement à la fin du questionnaire au répondant sans obligation d’enregistrement ; également, elles font l’objet d’états récurrents (publication différée avec le seuil de 40 réponses); à tout moment, tout répondant ou simple visiteur peut en suivre la construction, apprécier la pertinence et émettre des analyses.

      Enquête "Open Survey N°2 : 12 questions pour apprécier la pertinence du modèle MOA-MOE"

      Commentaires :
      Pour commenter cet article, vous pouvez au choix :
      Mise à jour du 18 avril 2019
      L'article est reproduit sur le Répertoire de l'Entreprise numérique créative. Les intertitres ont été rajoutés. Le lien vers la publication sur CIO Online est maintenu (cf Publication d'article de concert)



      La Maîtrise d'usage, une notion innovante

      Avec le développement des architectures SOA et du Cloud, les questions de propriété intellectuelle accèdent au niveau de la stratégie informatique. Elles devraient accélérer l'adoption de la notion de maîtrise d'usage (MUE) et la mutation du modèle MOA-MOE en MOA-MOE-MUE.


      Probablement issu de la loi MOP, un dispositif législatif pour les constructions publiques promulgué en 1985 [1], le modèle Maîtrise d'Ouvrage / Maîtrise d'Oeuvre, dit « MOA-MOE » est largement utilisé dans la gestion des systèmes d'information des entreprises françaises. Ainsi, « Nomenclature 2009 » [2], le référentiel des métiers de l'informatique publié par le CIGREF retient parmi une trentaine d'emplois-métiers, les emplois-métiers de « Chef de Projet Maîtrise d'Ouvrage » et « Chef de Projet Maîtrise d'Oeuvre ».

      MOA-MOE, une pratique intitutionnalisée
      Depuis 20 ans que ce modèle rend de bons et loyaux services, son fondement n'a pas été remis en cause et les difficultés soulevées dans la pratique ont trouvé leurs solutions. Ainsi, une étude du CIGREF de 2003 [3] indique « un clivage entre maîtrise d'ouvrage et maîtrise d'oeuvre », une « approche difficilement transposable à l'international » et « un modèle unique de représentation ».

      Face à ces difficultés, le CIGREF conseille quelques mesures : l'institution d'un « arbitre », la mise en place de « processus de coopération entre acteurs », la reconnaissance de la « différence entre rôles et acteurs », et enfin la « distinction entre la maîtrise d'ouvrage et les utilisateurs finals».

      Si cette dernière mesure n'est pas indispensable pour des systèmes d'information d'une direction métier à usage interne, elle devient en revanche critique pour les sites internet à usage commercial (web 1.0) où le propriétaire du site n'est pas l'usager du site. Et effectivement, c'est dans la mise en oeuvre de technologies web 1.0 que l'on peut relever une notion encore largement méconnue dans les autres domaines du SI, celle de maîtrise d'usage (MUE).

      Notion de maîtrise d'usage
      Utilisée en aménagement du territoire, cette notion avait été avancée notamment dans un ouvrage publié en 2006 adressant les leviers de l'intranet dans les projets de transformation des entreprises : le management de ces projets est articulé avec la trilogie maîtrise d'ouvrage, maîtrise d'oeuvre et maîtrise d'usage [4]. Puis elle avait été capitalisée par Le Portail des Métiers de l'Internet qui actualise la maîtrise d'usage en deux métiers, l'Ergonome et le Spécialiste de l'accessibilité numérique [5].

      Le développement cumulé de l'opensource, des technologies Internet à usage social (web 2.0), du SOA et du Cloud devrait provoquer sa généralisation à l'ensemble du système d'information.

      Innovation dans les SI et propriété intellectuelle
      Déjà moteur de l'opensource, les arbitrages de propriété intellectuelle (PI) deviennent incontournables avec des technologies internet à usage social (web 2.0), des applications réalisées par assemblage de briques logicielles (SOA) et de services applicatifs (Cloud).

      Dans les années 80, la PI allait de soi pour les développements sous-traités par les entreprises utilisatrices à des sociétés de services et d'ingénierie en informatique (SSII) : ces dernières fournissaient un travail, -l’œuvre- ; à la recette des programmes, la propriété (intellectuelle) du résultat de l’œuvre, -la propriété de l'ouvrage-, était naturellement transférée à l'entreprise utilisatrice qui devenait le maître «de» l'ouvrage...

      Avec les nouvelles offres qui touchent l'infrastructure des SI et en interpelle la gouvernance, la PI devient une question stratégique d'autant plus que l'innovation est devenue depuis la crise un avantage concurrentiel.

      Malheureusement, le modèle MOA-MOE qui structure la gouvernance des SI ne fait pas apparaître une séparation entre la propriété d'un SI et son usage et, dès lors, n'invite pas à adresser la propriété intellectuelle au niveau stratégique.

      Chef de projet Maîtrise d'usage
      Faire apparaître la MUE au coté de la MOA et de la MOE pourrait être opportun pour adresser méthodiquement les problématiques de la propriété intellectuelle des systèmes d'information. La définition de l'emploi-métier « Chef de Projet Maîtrise d'Usage » dans la prochaine version de Nomenclature et du métier « Responsable MUE » dans Le Portail des Métiers de l'Internet pourrait marquer cette prise de conscience.

      Références
      [1]Mutation du modèle MOA-MOE, Tru Dô-Khac, Bestpractice-Systèmes d'information, N°44, 2010.
      [2]Nomenclature 2009- Les emplois-métiers du SI dans les grandes entreprises, CIGREF, 2009
      [3]Parties prenantes du système d'information : pour un nouveau regard sur la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage, CIGREF, 2003
      [4]Management des nouvelles technologies et e-transformation, Michel Germain, éd. Economica, 2006
      [5] Le Portail des Métiers de l'Internet, Délégation aux usages de l'Internet, 2009




      Note du 12 avril 2015  
      Instituer une famille de régimes numériques avec le Design Management "MOA MOE MUA"

      Note du 22 mai 2014
      Sortie de la version beta d'un MOOC-pitch intitulé "Instituer un Chef de projet Maîtrise d'usage en vue de l'Internet des Objets". Le MOOC-pitch est associé à un article sur Le Cercle les Echos également intitulé "Instituer un Chef de projet Maîtrise d'usage en vue de l'Internet des Objets"

      MOOC-pitch sur l'Entreprise Numérique Créative
      Article sur Le Cercle Les Echos

      Note du 28 mars 2014
      Pour aider les entreprises à renouveler leur gouvernance de système d'information pour adresser le numérique, le cabinet de conseil indépendant Dô-Khac Decision lance "IT Regime Management - la gouvernance numérique d'entreprise", une série de MOOC-pitchs.
      Cette série adressera notamment les avantages à aménager le modèle maitrise d'ouvrage/maîtrise d’œuvre avec la notion de maîtrise d'usage.
      Annonce de la série de MOOC-pitchs sur le site de Dô-Khac Decision.

      samedi 13 novembre 2010

      Mutation du modèle MOA-MOE (2) [nov 2010]

      Les mises en œuvre actuelles de la gouvernance de systèmes d’information (SI) sont structurées par une analyse des processus et le modèle MOA-MOE qui encadre les relations DSI-Métiers. On peut s’attendre à l’éclosion d’une nouvelle génération de pratiques orientées par une analyse des relations entre les parties prenantes au SI et s’inscrivant dans un modèle MOA-MOE ayant muté.

      La partie 2 en cinq mouvements de pensée
      1. Différentes doctrines de gouvernance de SI portées chacune par une définition de la gouvernance de SI propre
      2. Les trois doctrines de gouvernance SI citées par wikipedia (2010)
      3. Une ontologie procédurale de la gouvernance de SI
      4. Une ontologie politique de la gouvernance de SI
      5. La relation entre la DSI et la Direction Métier, le cœur de la gouvernance de SI ?
        Auteur : Tru Dô-Khac
        Date de première publication : 12 avril 2010
        Support de première publication : Bestpractices Systèmes d'information, N° 44
        Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

        Mots clefs thématiques
        gouvernance différenciée de SI, relations DSI-Métiers, référentiel SI,

        Intelligence collective
        CIGREF, ISACA, wikipedia, IT Governance Institute, Weill P., Woodham R., Ross J., ISO, McKinsey, Carnegie Mellon University, Heider E. et al.


        Références de la partie 2
        [5] « Les référentiels de la DSI : état de l’art, usage et bonnes pratiques », CIGREF, 2009.
        [6] « Place de la gouvernance du système d’information dans la gouvernance générale de l’entreprise – Equilibrer performance et conformité », 2005, IGSI (CIGREF/AFAI)
        [7] en.wikipedia.org,  Information technology governance/definitions, 31 janvier 2009.
        [8]  « Board Briefing on IT Governance, 2nd Edition», IT Governance Institute (ISACA), 2003.
        [9] « The place of IT governance in the enterprise governance – balancing performance and conformance », 2005, IGSI (CIGREF/AFAI)
        [10] «Don’t just lead: govern. Implementing effective IT governance », Peter Weill, Richard Woodham, 2002, MIT CISR, page 1, 3.  
        [11], « IT governance standard », 2008, ISO.
        [12] « IT governance on One Page », Peter Weill, Jeanne Ross, 2004, MIT CISR.
        [13] « Gouvernance du SI, problématiques et démarches », CIGREF, 2002.
        [14] Cobit 4.1 Exerpt, IT Governance Institute (ISACA), 1996-2007.
        [15] « Global CIO report – Harnessing information value ; could you be a digital winner ?”, Capgemini Consulting, dec. 2009.
        [16]  « Dynamique des relations autour des SI dans les équipes de direction des entreprises françaises », CIGREF McKinsey, 2004
        [17] The eSCM-SP v2 – The eSourcing Capability Model for Service Providers, par Elaine B. Hyder, Keith M. Heston, Mark C. Paulk, ITsqc, Carnegie Mellon University, 2004. 
        [18a] « L’externalisation des télécoms d’entreprise – L’Opérateur Privé Virtuel », Tru Dô-Khac, Hermes Lavoisier, 2005.
        [18b] « Stratégie de sourcing – l’approche contractuelle », Tru Dô-Khac, La Jaune et La Rouge, N°618, 2006.
        [19] « Editorial du numéro 39 BestPractices »


        Mise à jour du 6 novembre 2018
        Cet article vulgarise des travaux à caractère académique qui ont été nominés à un prix organisé conjointement par l'association professionnelle Ae-SCM et l'association académique AIM.
        "Nos travaux de recherche sur le modèle MOA/MOE nominés au prix Ae-SCM/AIM 2010"


        Enquête "collaborative"
        Avec vos réponses, cette enquête « collaborative » nourrit l’intelligence collective de l’écosystème numérique : les statistiques, mises à jour en temps réel, sont communiquées immédiatement à la fin du questionnaire au répondant sans obligation d’enregistrement ; également, elles font l’objet d’états récurrents (publication différée avec le seuil de 40 réponses); à tout moment, tout répondant ou simple visiteur peut en suivre la construction, apprécier la pertinence et émettre des analyses.

        Enquête "Open Survey N°2 : 12 questions pour apprécier la pertinence du modèle MOA-MOE"

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        Mutation du modèle MOA-MOE (partie 2 et fin)

        Résumé de la partie 1
        Le modèle de gestion informatique Maîtrise d'ouvrage-Maîtrise d'œuvre structure la gouvernance de systèmes d'information depuis une vingtaine d'années dans les entreprises françaises. Nous émettons une double conjecture :
        (1) le modèle trouve son origine dans un dispositif juridique applicable aux travaux publics et promulgué en 1985, la loi MOP. 
        (2) le modèle pourrait muter et faire apparaître formellement les utilisateurs du SI avec la notion de maîtrise d'usage (MUE).

        Doctrines de gouvernance de SI
        Pour qui souhaite suivre cette évolution, il est avisé de faire un état des doctrines en gouvernance de SI ; plus particulièrement, on s’intéresse aux définitions respectives de la gouvernance de SI car ces dernières en reflètent souvent l’essence ; on sépare les doctrines avancées par les prescripteurs de celles effectivement mises en œuvre par les usagers de SI ; également, on distingue les doctrines locales des doctrines globales.

        Le rapport « Les référentiels de la  DSI » [5] a étudié l’usage effectif de référentiels en 2009 dans un panel d’entreprises adhérentes au CIGREF.

        Concernant la gouvernance de SI, ce rapport désigne comme référentiel de gouvernance de SI, COBIT® (« Control Objectives for Information and related Technologies »), une collection de 34 processus de gestion de SI publiée par l’ITGI (IT Governance Institute), un institut sponsorisé notamment par l’organisation globale ISACA (Information Systems Audit and Control Association) sise aux USA et dont la branche (« chapter») française  est l’AFAI (Association Française de l’Audit et du Conseil Informatiques).

        Ainsi l’étude suggère pour la France une convergence entre une prescription globale particulière et l’usage. Si on lançait une enquête pour identifier la définition de la gouvernance de SI sur laquelle les entreprises françaises se retrouvent, il est probable que l’on recueillerait une grande majorité des suffrages pour convenir que la gouvernance est un « processus de management, fondé sur les bonnes pratiques, permettant à l’entreprise de diriger la fonction SI », une définition avancée en 2005  par l’Institut de Gouvernance des Systèmes d’Information (IGSI) [6], un institut créé conjointement par le CIGREF et l’AFAI en 2004.

        Sur le plan global, l’encyclopédie en ligne Wikipedia [7] cite outre la doctrine de l’ITGI deux autres courants de pensée, l’un emmené par les professeurs Peter Weill et Jeanne Ross (MIT), l’autre par l’Organisation des Standards Internationaux (ISO).

        Gouvernance de SI selon les Pr Weill et Ross (MIT)
        Alors que l’ITGI propose une définition de la gouvernance qui met en avant des organes et des processus  « leadership and organisational structures and processes that ensure that the organisation’s IT sustains and extends the organisation’s strategies and objectives» [8] et qui offre sans surprise une certaine parenté avec la définition de l’IGSI (« management process based on best practices enabling the business to drive its IT function » [9]), les professeurs Peter Weill et Jeanne Ross concentrent la gouvernance de SI sur les droits de décision et les responsabilités (« decision rights and accountability framework for encouraging desirable behaviors in the use of IT») [10]. En revanche, l’ISO adopte un champ plus large que celui de l’ITGI en incluant dans la gouvernance de SI la stratégie de SI (« it includes the strategy and policies for using ICT within an organisation ») [11].

        En associant aux 34 processus des matrices RACI, COBIT traite de la question des droits de décision et des responsabilités. Mais la définition du MIT se traduit par une perspective opérationnelle radicalement différente : pour leurs auteurs, une gouvernance de SI est adressée en premier lieu par une famille de 6 « archétypes de gouvernance » (« IT governance archetypes  ») [12] qu’ils ont distingués par des appellations telles que « monarchie de la DSI » (« IT Monarchy ») ou « fédéralisme » (« Federal »).

        En 2002, le CIGREF relevait qu’à « chaque fois que différents acteurs veulent exercer un pouvoir sur un système, ils évoquent la notion de gouvernance » [13].
        Considérant la structure de départ de COBIT en 4 familles de processus (« Plan and Organize », « Acquire and Implement », etc.) [14],  on serait tenté de dire que l’ITGI voit ce système comme un ensemble de processus.
        En revanche, il semblerait plutôt que les professeurs Peter Weill et Jeanne Ross considèrent celui-ci comme un ensemble de relations de pouvoir.

        Gouvernance des relations SI
        Deux chemins, l’un formel, l’autre expérimental, suggèrent qu’une perspective relationnelle de la gouvernance de SI pourrait bien être le levier pour faire évoluer les formes de gouvernance dont la mise en œuvre est orientée par les processus et repose sur une relation client fournisseur indifférenciée.

        Néanmoins, on dispose d’ores et déjà de typologies de relations client-fournisseur proposées par différents acteurs.

        « L’information : prochain défi pour les entreprises » [1] avance cinq « profils », mais confrontée au terrain, elle se réduit à trois « positionnements » de la fonction SI désignés par  « Technology Utility », « Service Center» et « Business Technology» [15]. Cette typologie peut être rapprochée logiquement des impératifs formulés  par une étude CIGREF McKinsey réalisée en 2004 [16]  pour évaluer l’efficacité d’une DSI : « résoudre le problème informatique », « optimiser les investissements informatiques » et « transformer l’entreprise à l’aide des SI ».

        Du coté des pratiques anglo-saxones, l’eSourcing Capability Model (eSCM) énonce une famille de six  « types of sourcing relationship » : « traditional, co-sourcing, joint-venture », etc. [17].

        Pour notre part, nous avions détaillé pour un domaine particulier des SI, celui des télécommunications pour entreprise, une typologie de trois modes contractuels : « souscription de services catalogue», « maîtrise d’une infrastructure privée virtuelle de services », « administration d’un Opérateur Privé Virtuel de services» [18]. Citons également une typologie, très fine, qui a été  formulée dans un éditorial d’une revue spécialisée « SI managérial, SI d'actionnaires, SI client/consommateur » [19]

        Variances relationnelles de la relation client-fournisseur, archétypes de gouvernance de SI, modes contractuels, positionnements de la fonction SI, profils de la fonction SI, types of sourcing relationships adressent finalement  toutes le même objet central, la relation entre la DSI et la DM. Encore peu développées ou utilisées, ces représentations sont sans doute le ferment d’une nouvelle génération de pratiques de gouvernance de SI orientées par les relations et s’inscrivant dans un modèle MOA-MOE ayant muté.

         

        vendredi 12 novembre 2010

        Mutation du modèle MOA-MOE (1) [nov 2010]

        Les mises en œuvre actuelles de la gouvernance de systèmes d’information (SI) sont structurées par une analyse des processus et le modèle MOA-MOE. On peut s’attendre à l’éclosion d’une nouvelle génération de pratiques de relations DSI-Métiers orientées par une analyse des relations entre les parties prenantes au SI et s’inscrivant dans un modèle MOA-MOE ayant muté.

        La partie 1 en cinq mouvements de pensée
        1. Une première analyse réalisée en 2003 sur les limites du modèle de gestion de SI « MOA-MOE » et les solutions préconisées
        2. En 2009, nouvelles remises en cause du modèle MOA-MOE
        3. A la recherche des origines du modèle de gestion MOA-MOE
        4. Le modèle MOA-MOE, une simple ontologie du modèle de gestion de la qualité dit « client-fournisseur » ?
        5. Une réinterprétation originale et inédite du modèle


          Auteur : Tru Dô-Khac
          Date de première publication : 12 avril 2010
          Support de première publication : Bestpractices Systèmes d'information, N° 44
          Régime d'utilisation : copyright France

          Mots clefs thématiques
          MOA-MOE, maîtrise d'usage, relations DSI-Métiers

          Intelligence collective
          CIGREF, Germain M., Loi MOP,

          Références citées dans la partie 1 :
          [1] « L’information : prochain défi pour les entreprises », CIGREF, 2009.
          [2] Loi n°85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d'œuvre privée.
          [3] « « Parties prenantes du système d’information : pour un nouveau regard sur la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage », CIGREF, 2003.
          [4] « Management des nouvelles technologies et e-transformation". Michel Germain, éd. Economica, 2006

          Mise à jour du 22 mai 2014
          Sortie de la version beta d'un mini MOOC intitulé "Instituer un Chef de projet Maîtrise d'usage en vue de l'Internet des Objets". Le mini MOOC est associé à un article sur Le Cercle les Echos également intitulé "Instituer un Chef de projet Maîtrise d'usage en vue de l'Internet des Objets"





          Mise à jour du 6 novembre 2018
          Cet article vulgarise des travaux à caractère académique qui ont été nominés à un prix organisé conjointement par l'association professionnelle Ae-SCM et l'association académique AIM.
          "Nos travaux de recherche sur le modèle MOA/MOE nominés au prix Ae-SCM/AIM 2010"

          Enquête "collaborative"
          Avec vos réponses, cette enquête « collaborative » nourrit l’intelligence collective de l’écosystème numérique : les statistiques, mises à jour en temps réel, sont communiquées immédiatement à la fin du questionnaire au répondant sans obligation d’enregistrement ; également, elles font l’objet d’états récurrents (publication différée avec le seuil de 40 réponses); à tout moment, tout répondant ou simple visiteur peut en suivre la construction, apprécier la pertinence et émettre des analyses.

          Enquête "Open Survey N°2 : 12 questions pour apprécier la pertinence du modèle MOA-MOE"

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          • visiter le site "Open Innovation on LinkedIn with Tru Dô-Khac".






          Mutation du modèle MOA-MOE (partie 1)


          Plusieurs signaux appellent au renouvellement des pratiques de gouvernance de système d’information (SI). Ainsi, l’étude du CIGREF-Capgemini Consulting avec le soutien du professeur Donald Marchand (IMD) intitulée « L’information : prochain défi pour les entreprises » [1] lance aux formes actuelles de gouvernance de SI l’injonction d’ « évoluer pour prendre en compte de façon explicite l'usage de l'information ». Egalement l’étude confirme les limites du modèle de gestion de SI dit « MOA-MOE », -Maîtrise d’OuvrAge-Maîtrise d’Œuvre.

          Origines du modèle MOA-MOE
          Un des principaux reproches que l’on entend émettre sur le modèle MOA/MOE est son caractère non exportable, marqué notamment par la difficulté de trouver une « bonne » traduction en anglais.
          En effet, dès lors que l’on rattache les origines du modèle à un dispositif juridique, en l’occurrence la loi MOP [2] qui est relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée applicable aux constructions publiques, on s’aperçoit qu’il est vain de penser pouvoir restituer son essence et sa substance dans une langue étrangère en quelques mots sans en faire une référence explicite. Ainsi, s’il est pratique de traduire maîtrise d’ouvrage par « business owner » dans un CV ou une fiche de poste, on peut s’interroger sur la pertinence de représenter le rôle de maîtrise d’ouvrage par «business owner » dans un manuel méthodologique.

          En vue de conforter ce rattachement déterminant dans la compréhension du modèle, retournons dans les années 80, époque de promulgation la loi MOP (1985) et risquons la narration ci-dessous :

          À cette époque, l’architecture des SI est propriétaire, centralisée  (« mainframe ») et comprend simplement deux couches : d’une part, le matériel et son système d’exploitation, et d’autre part, des programmes développés en code Cobol ou Fortran et dont les fonctionnalités  aident le plus souvent à automatiser des opérations de paye, de comptabilité et de facturation.
          Pour la couche basse, les entreprises françaises se fournissent chez le duopole formé par la multinationale IBM et le constructeur national Bull. A la livraison du matériel, elles en acquièrent  la propriété.
          Pour la couche haute, en cas de développement  externe, les entreprises utilisatrices font appel à des sociétés de services et d’ingénierie en informatique  (SSII), des entreprises qui fournissent un travail, -l’œuvre-. A la recette des programmes, la propriété (intellectuelle) du résultat de l’œuvre, -la propriété de l’ouvrage-, est naturellement transférée à l’entreprise utilisatrice qui devient le maître « de » l’ouvrage.

          La loi MOP étant en réalité tout un corpus de lois, d’ordonnances, de décrets et d’arrêtés édictés au fil du temps, nous laisserons le lecteur apprécier si cette courte narration avec ses approximations est suffisante pour éclairer la conjecture d’une transformation de certains éléments de la loi MOP en une pratique de gestion en SI qui est devenue le modèle MOA-MOE.

          Limites du modèle MOA-MOE
          Toutefois, en 1998, prenant acte de l’appropriation par les acteurs du SI de ce modèle, le CIGREF publiait un premier  rapport intitulé « Pour un pilotage efficace du système d’information », puis, en 2003, un second en 2003 [3].
          Dans le préambule de ce dernier, le CIGREF indiquait les limites des mises en œuvre du modèle : « un clivage entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre, une approche difficilement transposable à l’international, un modèle unique de représentation ». Subséquemment, il proposait un modèle enrichi par la « distinction entre la maîtrise d’ouvrage et les utilisateurs finals », l’affectation d’un « rôle d’arbitre », la « différence entre rôles et acteurs » et les « processus de coopération entre acteurs ».

          Six ans plus tard, l’étude « L’information : prochain défi pour les entreprises » rapporte deux difficultés supplémentaires dans la  mise en œuvre du modèle.  
          La première, sans appel, dénonce une « incompatibilité avec les modes de fonctionnement de projets dits agiles ». En effet, à l’heure des progiciels, des plateformes SOA et de l’opensource, la question de propriété (intellectuelle) des développements n’a plus de réponse aussi immédiate et évidente que dans les années 80 et appelle à revoir le principe même d’une affectation tranchée de la maîtrise « de » l’ouvrage.

          Une évolution possible du modèle MOA-MOE
          La seconde est le « déplacement vers la MOE de l’expertise en processus métiers » relevant jusqu’à présent de la MOA.

          Ce déplacement produit un déséquilibre organisationnel qui peut être exprimé par le système d’équations dont le premier membre est vidé de sa substance.

                            processus métiers          = MOA  = direction métier (DM)
               et
                   application informatique = MOE  = direction des systèmes d’information (DSI)

          Pour rétablir le système, l’origine probable du modèle MOA-MOE que sont les constructions publiques et l’aménagement du territoire nous suggère une piste avec la notion de maîtrise d’usage.  Parfois utilisée pour les SI [4], la « maîtrise d’usage » peut être considérée tout simplement comme une bonne formule pour représenter les « utilisateurs finals » face à la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, par exemple dans le modèle MOA-MOE  du CIGREF 2003.

          En introduisant la variable maîtrise d’usage (désignée ici par MUA) et en se plaçant dans le cadre d’une relation à deux parties, DM et DSI d’autre part, on peut créer un algorithme formel de trois systèmes d’équations caractérisés par la place de la MOA.

          (1)         DM=MUA + MOA
                  et
                       DSI=MOE

          (2)        DM= MUA
                  et
                      DSI=MOE + MOA

          (3)       DM = MUA
                  et
                     DSI = MOE
                  et
                     place de la MOA indéterminée.

          Cet algorithme fait apparaître trois variances d’une relation client-fournisseur entre la DSI et la DM et suggère ainsi une piste de nature relationnelle pour faire évoluer les formes de gouvernance de SI en les différenciant.



          Objet de la partie 2
          Le modèle MOA-MOE structure la gouvernance de système d'information (SI). Dans la seconde partie  nous faisons le point sur les doctrines de gouvernance de SI, notamment les doctrines orientées par l'analyse des processus de gestion et une doctrine inspirée des sciences politiques.


          Note du 12 avril 2015  Prestation de Dô-Khac Decision
          Instituer une famille de régimes numériques avec le Design Management "MOA MOE MUA"

          Trophée innovation numérique 2015

          Le Trophée IT Innovation Forum catégorie Enterprise Mobility / Collaboratif a été décerné à l'innovation frugale Personal MOOC par le vote des quelques 200 membres du Club des Responsables d'Infrastructure et de Production (CRIP) lors de l'IT Innovation Forum du 27 janvier.
          Communiqué sur le site de Dô-Khac Decision