lundi 22 avril 2013

Le copyright en B2B, une innovation numérique ? [avr 2013]

En dehors du secteur de la culture, des médias et de la communication, la création de valeur financière directe par les œuvres de l’esprit porteuses de copyright reste inexplorée en B2B. L’évolution des services professionnels autour des « référentiels SI » [référentiels en gestion de système d'information pour entreprise] pourrait inspirer des créateurs d’entreprise numérique.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  1. Référentiels SI sous copyright
  2. Club d'exploitants de référentiels SI
  3. Rénovation des référentiels SI
  4. Valorisation financière directe du copyright en B2B
  5. Création de PME numériques de savoir-faire
Auteur : Tru Dô-Khac

Note de l'auteur :

  • Initiated : le professionnel a lu les blogs, articles, ouvrages et tout document concernant l'open-savoir-faire en libre accès.
  • Authorized : le professionnel a souscrit une licence d'exploitation commerciale ou d'entreprise de l'open savoir-faire. Il a accès à des informations réservées.
  • Trained : le professionnel est formé sur l'open savoir-faire.
  • Certified : le professionnel a passé avec succès un examen sur la maîtrise de l'open savoir-faire.

Sur "L'entreprise numérique créative", un modèle d'entreprise "Creative Digital Enterprise Architecture" et une liste d'entreprises d'open savoir-faire en gestion de système d'information pour entreprise et dont l'actif source est du copyright.


Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, le 23 avril 2013

Régime d'utilisation :
  • Intégralité en accès libre, gracieux et immédiat : sur ce site
  • Accès aux condition de Les Echos : Le Cercle Les Echos
  • Reproduction permanente ou temporaire sur réseau social d'entreprise/intranet avec accompagnement professionnel dédié : sous conditions commerciales (contact : Dô-Khac Decision)
  • Autre cas : déterminés par le Code de la propriété intellectuelle, notamment L 122-5.
  • L'accès public à cet article est gracieux. Si vous souhaitez le "privatiser" au delà de ce que permet la L 122-5 notamment en en représentant tout ou partie dans un cercle privé (intranet ou réseau social d'entreprise, d'association,...), merci de prendre contact préalablement.
Libre : pas d'obligation de déclaration préalable de l'identité et coordonnées du lecteur
Gracieux : pas de contribution financière demandée
Immédiat : un seul clic

Mots clefs thématiques :

Intelligence collective : 

Références :
[1] " Pour mieux produire ou innover avec vos systèmes numériques, mettez en oeuvre le bon "référentiel SI", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 15 novembre 2012
[2] "Négoce de savoir-faire informatique", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012
[3] "A100 : les référentiels SI sous copyright, un modèle d'affaires numériques complexe", L'entreprise numérique créative,12 septembre 2011
[4a] Zachman International Inc.,USA. Le référentiel SI est le Zachman Framework, un référentiel d'Architecture d'Entreprise (Ang : Enterprise Architecture)
[4b] Pragmatic EA Ltd, UK. Le référentiel SI est PEAF, un référentiel d'Architecture d'Entreprise.
[5] "Les stratégies Open savoir-faire", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 29 décembre 2011


Le Copyright en B2B, une innovation numérique ?

En dehors du secteur de la culture, des médias et de la communication, la création de valeur financière directement par les œuvres de l’esprit porteuses de copyrights reste inexplorée en B2B. L’évolution des services professionnels autour des "référentiels SI" pourrait inspirer des créateurs d’entreprise numérique.

En dehors du secteur de la culture, des médias et de la communication, le potentiel de valorisation des œuvres de l’esprit reste largement méconnu dans les directions générales. Et pourtant, le copyright est l’actif initial de prestataires intellectuels globaux que sont les éditeurs de "référentiels SI" bien connus des responsables des départements informatiques.

Référentiels SI sous copyright
Un "référentiel SI" est un ouvrage de référence décrivant un ensemble structuré de processus et pratiques en gestion de système d’information d’entreprise (SI). Cet ouvrage est utilisé, selon les cas, par tous les collaborateurs d’une même entreprise, les affiliés à une corporation professionnelle, un groupement d’entreprises constituées en consortium, ou un ensemble de prestataires, ce qui justifie le qualificatif "de référence" [1].

Leur utilité pour améliorer le fonctionnement de l’informatique de l’entreprise est reconnu, et une poignée d’éditeurs sont se lancés dans leur édition et négoce [2].

Club d’exploitants de référentiels SI
Dans l’écosystème français, le parcours de ces acteurs a commencé au début des années 2000 par la création de clubs professionnels qui se sont donnés pour mission la diffusion des "Best Practices" en gestion de SI [3].

Initialisés par des prestataires SI, ces clubs sont bientôt rejoints par les grandes entreprises utilisatrices SI ; en effet, celles-ci ont souvent organisé leurs ressources informatiques en centres de services partagés (CSP) ; SSII "internes", parfois même constituées en GIE ou en filiales, ces CSP ne peuvent rester indifférents au marketing des éditeurs des Best Practices, soutenus par ailleurs par des acteurs globaux de l’offre informatique.

Rénovation des référentiels SI
Dix ans plus tard, la valeur ajoutée des référentiels est fermement établie dans l’écosystème informatique. Dès lors, les éditeurs peuvent engager des travaux de rénovation et de développement : révision de la structure éditoriale des référentiels, élargissement de la cible de lecteurs professionnels, mise sur le marché de nouvelles éditions ("version"), développement de nouveaux canaux de diffusion...

Ces opérations permettent aussi de revenir sur la politique d’exploitation des copyrights portés par les référentiels : leur utilisation à des fins d’entreprise ou commerciales est désormais soumise au versement de redevances.

Valorisation financière directe du copyright en B2B
Ainsi, une œuvre de l’esprit devient en B2B une source directe de valeur financière. Auparavant, cette valorisation était indirecte : il fallait encapsuler les copyrights dans une formation professionnelle, une certification, une association…

Création de PME numériques de savoir-faire
En dehors des grands éditeurs opérant au niveau global - une agence d'état, des associations professionnelles internationales, des universités de renom mondial -, certains prestataires informatiques ont d’ores et déjà anticipé cette évolution.

Sises, comme les grands éditeurs, dans les pays anglo-saxons, ces "PME du savoir-faire" font reposer leur différence sur un design évocateur original, qui va au-delà de la simple observation collective des pratiques professionnelles, ainsi que de l’utilisation intensive des technologies d’information 2.0 [4a][4b].

Leur parcours pourrait inspirer les consultants informatiques et les professeurs d’université ambitionnant de créer leur propre entreprise numérique.

Pour ces aspirants entrepreneurs, il faudra définir le bon marketing mix (licence, formation, certification...) et la bonne stratégie d’Open Savoir-Faire [5]


[1] "Pour mieux produire ou innover avec vos systèmes numériques, mettez en œuvre le bon "référentiel SI", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 15 novembre 2012.
[2] "Négoce de savoir-faire informatique", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 3 janvier 2012.
[3] "A100 : les référentiels SI sous copyright, un modèle d'affaires numériques complexe", L’entreprise numérique créative, 12 septembre 2011.
[4a] Zachman International Inc., États-Unis d'Amérique. Le référentiel SI est le "Zachman Framework", un référentiel d'Architecture d'Entreprise. Pour les professionnels informatiques, l'Architecture d'Entreprise (Ang : "Enterprise Architecture", avec des majuscules) est une méthode pour concevoir des systèmes d'information alignés aux besoins de l'entreprise.
[4b] Pragmatic EA Ltd, Royaume-Uni. Le référentiel SI est "PEAF", un référentiel d'Architecture d'Entreprise.
[5] "Les stratégies Open Savoir-Faire", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Échos, 29 décembre 2011.

mercredi 3 avril 2013

S'acculturer au management de services Cloud gràce au Cloud collaboratif [avr 2013]

Pour s’acculturer au management des services Cloud dans l’entreprise, on peut exploiter les fonctionnalités collaboratives du Cloud, notamment pour orienter et sensibiliser, repérer les informations pertinentes, et composer un contenu éditorial opérationnel qui sera produit sur le réseau social numérique de l’entreprise.

L'article en cinq mouvements de pensée : 

Auteur : Tru Dô-Khac

Note de l'auteur :

Sortie officielle : CIO-Mag (imprimé)

Régime d'utilisation :
  • Extraits en accès libre, gracieux et immédiat : sur ce site
  • Reproduction permanente ou temporaire sur réseau social d'entreprise/intranet avec accompagnement professionnel dédié : sous conditions commerciales (contact : Dô-Khac Decision)
  • Autre cas : déterminés par le Code de la propriété intellectuelle, notamment L 122-5.
  • L'accès public à cet article est gracieux. Si vous souhaitez le "privatiser" au delà de ce que permet la L 122-5 notamment en en représentant tout ou partie dans un cercle privé (intranet ou réseau social d'entreprise, d'association,...), merci de prendre contact préalablement.

Mots clefs thématiques :

Intelligence collective : 

Références :


[1] « Un réseau social sur Cloud pour l’entrepreneur africain », Tru Dô-Khac, CIO-Mag Avril Mai 2012.
[2] Enquête collaborative « Open Survey N°5 : 60 secondes pour créer de la valeur par l'usage d'un service Cloud Computing »   http://fr5.open-creative-survey.eu (à paraître bientôt)
[3] Très probablement attribuable à N. Venkatraman. “Beyond Outsourcing: Managing IT Resources as a Value Center”, Sloan Management Review, 1997.
[4] "L'Open savoir-faire, une opportunité pour l'Afriqueinnovante", Tru Dô-Khac, CIO-Mag, février mars 2012.
[5] « Revue de presse numérique d’entreprise », Tru Dô-Khac, « L’entreprise numérique créative », Modèle d’affaires numériques « B10 », 17 mai 2012



S'acculturer au management de services Cloud gràce au Cloud collaboratif

Extraits choisis par l'auteur

(...) Pour assurer que les promesses seront au rendez-vous et qu’elles ne seront pas oblitérées par les risques, le DSI doit mettre en place des pratiques de management et contrôle propre au service Cloud : maîtrise de la localisation des données, assurance de leur réversibilité, sauvegarde de la propriété intellectuelle, pilotage contractuel des prestataires Cloud,…

Pour les entreprise africaines, tout comme celles des autres continents, cette mise en place passe par différentes mesures de gouvernance ;(...)

Ces mesures de gouvernance sont non seulement nouvelles, mais aussi touchent l’ensemble de l’entreprise, et sont difficiles : par exemple, il suffit de penser aux mesures pour protéger la propriété intellectuelle de l’entreprise mais aussi sauvegarder celles de tiers exploitées par l’entreprise...

Face à ces difficultés, le Cloud peut apporter des solutions d’intelligence collective.

En voici trois, à la portée de toute entreprise, pour orienter et sensibiliser, repérer l’information pertinente, et recueillir l’intelligence collective dans un réseau social numérique réservé à l’entreprise ou à une communauté [1].

Enquête collaborative
Pour déterminer des orientations de la pratique et de l’offre, réaliser une enquête en ligne est moyen classique. (...)

Néanmoins, ce type d’opération, de nature transactionnelle, ne fournit pas les conditions pour lever véritablement une intelligence collective entre le maître d’ouvrage de l’enquête et les consultés.

(...) [du fait du] temps de latence, l’effet tunnel et les asymétries [de connaissances entre le maître d'ouvrage et les consultés](...).
[dans] L’enquête collaborative [2] [, qui] prévoit un découplage entre la production des statistiques et de la publication des analyses (...), non seulement le consulté voit son rôle considérablement élargi, mais, également, il reçoit, par l’observation des évolutions incrémentales des statistiques, une expérience originale, source d’une nouvelle intelligence.(...)

Référencement sémantique
(...) Sous certaines conditions, [le] contenu peut être repéré avec de simples, mais judicieuses, recherches avec des mots clefs.

Avec la série de mots [cloud computing] (...) le contenu, qui est reconnu, est souvent entendu et convenu, ce qui limite son intérêt (...).

Si l’on souhaite détecter un contenu suggérant les futurs modèles d’affaires sur le Cloud, il faut d’abord choisir les mots clefs en se souvenant que des versions récentes de certains moteurs de recherche visent à rétablir un équilibre entre popularité d’une part, et nouveauté et véritable savoir d’autre part.

Par véritable savoir, on pense notamment aux articles académiques. Ce contenu, signé par un auteur et au contenu ancré dans un corpus de références, permet d’en apprécier la pertinence tout en invitant à consulter d’autres contenus explicitement représentés. (...) [3]

Grains pédagogiques
(...) Certains grains pédagogiques ont été placés sous un régime de droit d’auteur autorisant licitement et unilatéralement cette opération [4]. Mais pour la plupart, le régime est celui du copyright.
(...)
Au-delà des différentes législations du droit d’auteur, le numérique offre une solution pour « privatiser » partiellement ce contenu (...) dont le principe [ne repose pas autant sur ] l'exception aux droits d'auteur ("représentation ou la reproduction d'extraits d’œuvres") que la liberté contractuelle entre acteurs économiques.(...) [Cette liberté] porte une assurance contre les risques de contrefaçon, de parasitisme et de concurrence déloyale [5].

Néanmoins, si l’on souhaite quand même reproduire l’intégralité du contenu dans un cercle fermé (entreprise, association professionnelle,...), il conviendra de contacter préalablement la source du contenu. Outre un comportement éthique ou une bonne gestion des risques, sauvegarder la propriété intellectuelle de tiers est un signal d’intégrité intellectuelle qui invite le lecteur à la confiance.



--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sélection d'articles sur les réseaux sociaux numériques (accès à deux clics via ce site)

  1. "Réseaux sociaux d'entreprise ouverts, un potentiel d'innovation insoupçonné", ITRManager, infoDSI, 10 mars
  2. "Des réseaux sociaux numériques pour innover ? Oui mais proprement gouvernés", Le Cercle Les Echos, 5 mars
  3. "Avec les réseaux sociaux professionnels, assurer votre sourcing informatique, Le Cercle Les Echos, 9 mai 2012 
  4.  "Cinq régimes de gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social professionnel ou d'entreprise", Le Cercle Les Echos, 7 juin 2012. 
  5. Réseau social Acte II, un modèle de site pour l'Acte II de l'exception culturelle ? Le Cercle Les Echos
  6. Entre site et réseau social, le blog participatif de Culture Acte 2, Le Cercle Les Echos

Ces articles sont des grains pédagogiques "privatisables", c'est-à-dire, publiables dans le cercle privé de l'entreprise, sous conditions commerciales.



Trophée innovation numérique 2015

Le Trophée IT Innovation Forum catégorie Enterprise Mobility / Collaboratif a été décerné à l'innovation frugale Personal MOOC par le vote des quelques 200 membres du Club des Responsables d'Infrastructure et de Production (CRIP) lors de l'IT Innovation Forum du 27 janvier.
Communiqué sur le site de Dô-Khac Decision