Pour accompagner l'entreprise dans l'ère numérique, le directeur des systèmes d'information doit acquérir quatre compétences :
- Identifier les forces de l'ère numérique et ses impacts sur l'entreprise
- Opérer un repositionnement dans l'entreprise
- Saisir les mécanismes de création de valeur numérique
- Sélectionner les technologies et les services numériques pertinents.
Le DSI pourra s'appuyer sur l'intelligence collective portée par les associations professionnelles et les référentiels de management de systèmes d'information.
Article en sept mouvements de pensée
- Une nouvelle ère sociétale
- Intelligence collective internationale
- Quatre forces de l'ère numérique
- Identifier les zones d'impacts sur l'entreprise
- Référentiels de management SI pour repositionner la DSI
- Instituer des régimes numériques
- Mobiliser l'intelligence collective SI
Sortie officielle : CIO Mag, mars avril 2015
Prestation associée : DSI, intégrer la transformation digitale de l'entreprise, Timlog Solutions, Casablanca, 19 & 20 mars 2015
Références :
[1] Projet de loi de finances pour l'année budgétaire 2015, Ministère de l'Economie et des Finances, Royaume du Maroc.
[2] http://contribuez.cnnumerique.fr/
[3] Nous avons déposé 99 contributions, nous plaçant comme second contributeur le plus actif. L'énoncé des forces est inspiré de l'énoncé des thèmes de consultation proposés par le CNNum.
[4a] Open Innovation: The New Imperative for Creating and Profiting from Technology, Pr. Henry Chesbrough, Harvard Business School Press, 2003
[4b] L'Innovation Jugaad, Simone Ahuja, Jaideep Prabhu, Navi Radjou, Les Éditions Diateino 2014.
[5] L'avantage concurrentiel, Michaël Porter, 1986
[6] Cobit est une marque enregistrée par l'ISACA.
[7] L’IT governance devient l'IT Regime Management, Tru Dô-Khac, Best Pratices Systèmes d'Information, 13 octobre 2010.
[8] En France, notamment le Cigref, le CRIP et le Club Decision DSI.
[9] Le Personal MOOC, une innovation frugale du cabinet Dô-Khac Decision, Paris, France, élue par les membres du CRIP.
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- Accès à l'article intégral : CIO Mag, mars-avril 2015
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Extraits
L'approche de la transformation numérique de l'entreprise est souvent technique, parfois opérationnelle. Pour s'en rendre compte, il suffit de lire les articles sur les "tendances numériques 2015" retournés en première page par les moteurs de recherche. Ainsi, d'un coté, on pourra relever les technologies de l'internet de objet, du cloud computing, de l'impression 3D ou du big data, de l'autre, ce seront les "wearables", l'omni canal, les machines intelligentes ou la business intelligence.
Néanmoins, il se pourrait bien que ces vagues incessantes des nouvelles technologies et des nouveaux usages annoncent un changement d'une tout autre dimension, l'avènement d'une ère sociétale numérique.
Dans cette hypothèse, il faut relever une opération récemment réalisée par le gouvernement français. En octobre dernier, celui-ci lançait une concertation nationale sur le numérique via une plateforme de débat en ligne. Les parties prenantes du numérique, – entreprises, associations, administrations, élus locaux, chercheurs, professionnels mais aussi simples citoyens – étaient invités à partager un diagnostic et proposer des pistes de solutions dans le cadre de différentes consultations. La transparence des débats était assurée par Le Conseil National du Numérique (CNNum), chargé par ailleurs de rédiger une synthèse et de formuler des recommandations au gouvernement français.
26 consultations sont lancées en quatre mois. Elles expriment clairement une perspective sociétale et politique du numérique : c'est par exemple la consultation sur la "Loi de confiance pour l'économie numérique (LCEN)" ou celle sur la "souveraineté numérique".
Cette même perspective sociétale se retrouve dans la Stratégie Maroc Numeric [1], qui énonce quatre axes stratégiques, -"Transformation sociale", "Mise en œuvre des services publics orientés usagers", "Informatisation des PME" et "Développement de l’industrie TI", et deux actions d'accompagnement, -"Développement du capital humain" et "Instauration de la confiance numérique".(...)