lundi 30 avril 2012

Gràce au numérique, augmenter votre pouvoir d’achat en prestation intellectuelle ! [avr 2012]

Résumé :
Avec le numérique, les pratiques d’acquisition de prestations de conseil sont rénovées. Avant, il fallait payer pour voir, avec le numérique, c’est simple, immédiat et gratuit.

 
L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle : 30 avril 2012, sur Le Cercle Les Echos
 
Note de l'auteur :
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Références :
[1] Cette trilogie [demandeur, prescripteur, acheteur] est appliquée notamment pour l’achat de service cloud computing et plus largement de prestations informatiques.

[2] Par exemple, Le Cercle Les Echos.

[3] Le simple recours à un moteur de recherche suffit pour des précautions immédiates, directes et gratuites. En effet, les algorithmes des moteurs ont été revisités pour rééquilibrer popularité et originalité. Vous êtes invités à réaliser un  test libre et gracieux de recherche avec les moteurs Google, Bing et Yahoo avec tous les mots [modèle affaires numériques] et [ITIL 2011] et d'observer le page rank des sites en première page.

[4] "La propriété intellectuelle au niveau stratégique de l’entreprise", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 22 février 2012.



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dimanche 15 avril 2012

Produire en France un référentiel numérique d'entreprise [avr 2012]

Résumé :
Pour exploiter le numérique source d’emplois et de croissance, les entreprises et leurs écosystèmes devront disposer d’un référentiel numérique. Les compétences et les talents existent en France pour qu’un référentiel numérique d’entreprise soit « produit en France ».

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  
Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle : infoDSI (16-18 avril 2012), Le Cercle Les Echos (16 avril 2012), ITRmanager (16-18 avril 2012)


Note de l'auteur :
Autre article sur Le Cercle Les Echos, 13 avril 2012 "Instruire français en gestion numérique"

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Intelligence collective :  
 
Références :
[1]Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service ) » , Tru Dô-Khac, CIO-Online,  17 janvier 2011.
[2] Par exemple : les ouvrages CMMI, Cobit, ITIL, Togaf ; CMMI®is a registered trade mark of Carnegie Mellon University Not-for-profit corporation(Etats-Unis d’Amérique) Cobit® is a registered trademark of ISACA (Information Systems Audit and Control Foundation) and ITGI (IT Governance Institute) (Etats-Unis d’Amérique) ; ITIL® is a registered trade mark of The Cabinet Office (Royaume-Uni) ; TOGAF®  is a registered trade mark of X/Open Company Ltd (Royaume-Uni). Source : United States Patent and Trademark Office, Trademark Electronic Search System TESS
[3] Parmi eux et par ordre alphabétique : l’Agence pour le Patrimoine Immatériel de l’Etat (APIE), CESAMES, CIGREF, L’Observatoire de l’Immatériel,…
[4] Inspiré de M. François Bayrou. « La FranceSolidaire : le programme » http://www.bayrou.fr

Mise à jour du 8 novembre 2015 : observé sur TESS
ITIL : Axelos Limited, United Kingdom, last list owner
Cobit : Information Systems Audit and Control Association

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Produire en France un référentiel numérique d’entreprise

Pour exploiter le numérique source d’emplois et de croissance, les entreprises et leurs écosystèmes devront disposer d’un référentiel numérique. Les compétences et les talents existent en France pour qu’un référentiel numérique d’entreprise soit "produit en France".

Dans les entreprises ou dans les écosystèmes, de nombreux projets numériques ont été lancés. Pour assurer le succès de ces projets, il faut instruire chez les parties prenantes, très diverses - des grands groupes, des collectivités locales, des établissements universitaires, des PME, des consommateurs -, des méthodes innovantes de gestion numérique d’entreprise.

Gestion numérique d’entreprise
Les contours de cette gestion numérique d’entreprise sont encore incertains. Néanmoins, cette gestion devra notamment
  • étendre les processus éprouvés de production informatique à la production numérique.
  • ajouter aux pratiques de sécurité des données des pratiques de sauvegarde de l’identité (Ang : privacy) et des propriétés intellectuelles (Ang : intellectual property).
  • proposer des méthodes innovantes d’ingénierie de systèmes technologiques complexes, notamment pour exploiter toute la potentialité de l’internet des objets.
  • créer des méthodes de valorisation de portefeuille d’actifs immatériels.
  • suggérer des démarches de développement du capital immatériel.
  • revisiter les relations maîtrise d’ouvrage/maîtrise d’œuvre (Ang : client/supplier).
  • avancer différents patrons (Ang : pattern) de régime de gouvernance numérique d’entreprise. [1]

Notion de référentiel de gestion
Pour accompagner la transformation des ressources informatiques d’une entreprise en une usine efficace de services de systèmes d’information, l’usage de "Référentiels SI" a été un élément déterminant.

Mais qu’est-ce exactement un Référentiel SI ?

Les Référentiels SI sont des ouvrages professionnels adressant la gestion de système d’information (SI) pour entreprise.

Mais par rapport aux ouvrages que l’on peut trouver en librairie spécialisée, ces ouvrages ont des caractéristiques remarquables :
  • leur niveau de diffusion est supérieur de plusieurs ordres de grandeur à celui des ouvrages présentés en librairie.
  • ils sont traduits en plusieurs langues et leur diffusion est mondiale.
  • les titulaires des droits d’auteurs patrimoniaux ne sont pas de simples maisons d’édition, mais des acteurs économiques puissants établis outre-Atlantique ou outre-Manche et de nature très particulière : une agence d’État, une université prestigieuse, une association professionnelle internationale [2].

Peut-être est-ce dans ce dernier point qu’il faut chercher l’explication de leur désignation "référentiels".

Un référentiel numérique d’entreprise "produit en France"
Les référentiels SI ont été utiles dans l’informatisation des entreprises. On peut s’attendre qu’il en soit de même pour des référentiels numériques d’entreprise.

D’ores et déjà, plusieurs acteurs économiques français et établis en France ont engagé des travaux en ce sens et commencé la production de briques de référentiel numérique d’entreprise [3] : un réseau de grandes entreprises, des consortiums d’entreprises, des associations professionnelles, des laboratoires de recherche d’universités ou de grandes écoles, des entreprises privées.

Mais également, il suffit de pousser la porte d’une librairie spécialisée ou de parcourir les sites internet produits en France par des entreprises ou des professionnels pour mesurer la richesse des réflexions de professionnels praticiens ou académiques qui portent haut l’expertise et l’instruction françaises.

L’écosystème français a suffisamment de compétences et de talents pour "instruire" et "produire" un référentiel numérique d’entreprise "Produit en France" et de portée mondiale.



[1] "Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service )", Tru Dô-Khac, CIO-Online, 17 janvier 2011. 

[2] Par exemple : les ouvrages CMMI, Cobit, ITIL, Togaf ; CMMI® is a registered trade mark of Carnegie Mellon University Not-for-profit corporation (États-Unis d’Amérique) ; Cobit® is a registered trademark of ISACA (Information Systems Audit and Control Foundation and ITGI (IT Governance Institute (États-Unis d’Amérique) ; ITIL® is a registered trade mark of The Cabinet Office (Royaume-Uni) ; TOGAF®  is a registered trade mark of X/Open Company Ltd (Royaume-Uni). Source : United States Patent and Trademark Office, Trademark Electronic Search System (http://tess2.uspto.gov). 

[3] Parmi eux et par ordre alphabétique : l’Agence pour le Patrimoine Immatériel de l’État (APIE), CESAMES, CIGREF, L’Observatoire de l’Immatériel…

[4] Inspiré de M. François Bayrou. « La France Solidaire : le programme » http://www.bayrou.fr

samedi 14 avril 2012

La France Solidaire pour le numérique

Résumé :
« Produire français », « Construire le numérique », « Instruire »… Trois jalons du programme de M. François Bayrou dont la vision pour réindustrialiser la France invite à un référentiel numérique d’entreprise produit en France.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
Auteur : Tru Dô-Khac

Sortie officielle : Le Cercle Les Echos
 
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France
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Références :

Accès direct aux conditions Les Echos : "La France Solidaire" pour le numérique
"La France Solidaire" pour le numérique

« Produire français », « Construire le numérique », « Instruire »… Trois jalons du programme de M. François Bayrou dont la vision pour réindustrialiser la France invite à un référentiel numérique d’entreprise produit en France.

« Faire de la production dans notre pays une obsession nationale, (…) [mais] toutes les productions », pas seulement industrielle ou agricole mais également « culturelle, artistique, numérique » [1].

D’ores et déjà, de nombreux projets numériques ont été lancés, regroupant des écosystèmes de grandes entreprises, collectivités locales et PME et souvent impulsés par le niveau politique, qu’il soit au national, régional ou local. Pour assurer le succès de ces projets, il faut « instruire » des méthodes innovantes de conduite de projets qui soient agrées, comprises et exploitées par l’ensemble des parties prenantes au numérique.

Dès lors, des produits très particuliers que sont les Référentiels SI sont déterminants.

Mais qu’est-ce exactement un Référentiel SI ?

Oligopole de Référentiels SI anglo-saxons
A l’origine, les Référentiels SI sont des ouvrages professionnels en gestion de système d’information (SI) pour entreprise dont on peut saisir toute la richesse de la production française en franchissant les portes des librairies qui proposent des écrits de professionnels praticiens ou académiques. Les thèmes sont variés et touchent tous les compartiments de la gestion d’une informatique d’entreprise : mesure de la qualité des systèmes d’information, processus d’exploitation de data center, démarches d’approvisionnement en services Cloud Computing, méthodes d’ingénierie logicielles, mesures de contrôle des ressources,…

Néanmoins, pour les Référentiels SI, l'horizon de leur diffusion est mondial et leur niveau celui de Best Seller, ce qui explique d’ailleurs pourquoi on les appelle Référentiels. Mais le sont-ils vraiment pour leur qualité intrinsèque de support de savoir et savoir-faire ?

Toujours est-il que les titulaires des droits d’auteurs patrimoniaux ne sont pas de simples maisons d’édition mais des acteurs économiques puissants établis outre atlantique ou outre Manche et de nature très particulière : une agence d’Etat, une université prestigieuse, une association professionnelle internationale…Et que ces derniers mènent depuis plusieurs années une stratégie commerciale intelligente soutenue par des moyens marketing considérables [2] qui les a menés en position d’oligopole.

Et alors ?

Sauf que cet oligopole ne compte aucun acteur français et que ses membres en adoptant une politique de versioning similaire aux logiciels propriétaires [3] pourraient poser à terme une menace sur l’innovation méthodologique en informatique d’entreprise.

Référentiel de gestion numérique d’entreprise
Heureusement, le numérique offre une opportunité de rebattre les cartes car son avènement doit faire muter la gestion des systèmes d’information d’entreprise en une « gestion numérique d’entreprise ».

Ce que sera la gestion numérique d’entreprise fait encore débat.

Néanmoins, on sait qu’elle devra notamment adresser des méthodes d’ingénierie de systèmes technologiques complexes pour exploiter toute la potentialité de l’internet des objets. Egalement elle devra préciser l’économie de l’usage des systèmes d’information en définissant des normes de valorisation des actifs immatériels et proposer des approches de développement du capital immatériel [4]. Enfin, elle devra non seulement étendre les processus éprouvés de production informatique à la production numérique mais aussi proposer des dispositifs pertinents de gestion des relations entre parties prenantes en avançant différents modèles de « régime de gouvernance numérique d’entreprise» [5].

Un référentiel de gestion numérique labellisé « produit en France »
D’ores et déjà, plusieurs acteurs français et établis en France ont engagé des travaux en ce sens [6].

Par ailleurs, outre leur utilité, les référentiels constituent également un enjeu économique direct : avec le numérique, ces ouvrages sont devenus des services professionnels complexes intégrant des mises à disposition de savoir-faire, des productions de pratiques professionnelles, des exploitations de copyright sous la forme d’ouvrages ou de logiciels, des chaînes de formation professionnelle, des mécanismes de labellisations, des services de notations, des réseaux de mise en relation commerciale…

Pour « instruire » un référentiel numérique nécessaire au succès des projets numériques source d’emplois et de croissance en France, il est faut mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un label « produit en France » [7].


[1] M. François Bayrou. « La France Solidaire : le programme »
[2] « Négoce de savoir-faire informatique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012.
[3] On rappelle qu'un logiciel "propriétaire" est un logiciel publié sous copyright et dont l'accès aux sources est interdit et protégé. On les oppose aux logiciels libres et aux logiciels "open source".
[4] « Piloter l’entreprise numérique par le capital immatériel », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 10 avril 2012.
[5a] « L’IT Governance devient IT Regime management », Tru Dô-Khac, Bestpractices-Système d’information, 12 octobre 2010.
[5b] "Vers une gouvernance numérique différenciée en entreprise", Tru Dô-Khac, ITR Manager, 16 mars 2011.
[5c] "Des régimes relationnels pour un système d'information efficace", Le Cercle Les Echos, 31janvier 2012.
[5d]"Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service )" , CIO-Online,  17 janvier 2011.
[6] Parmi eux et par ordre alphabétique : CESAMES, CIGREF, L’Observatoire de l’Immatériel, et tous les professionnels auteurs portant haut l’expertise et l’instruction françaises.
[7] « Instruire français en gestion numérique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 13 avril 2012.

jeudi 12 avril 2012

"Instruire Français en Gestion Numérique"

« Produire français », « Construire le numérique », « Instruire »… En résonance avec cette trilogie inspirée d’un candidat à l’investiture suprême*, osons « Instruire Français en Gestion Numérique ».

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  • Les référentiels SI, un cas d'école de produits numériques
  • Un oligopole d'où sont absent les acteurs français
  • Le versioning des référentiels SI "propriétaires", un risque pour l'innovation méthodologique en gestion informatique d'entreprise
  • Un modèle pour esquisser une stratégie numérique en cinq étapes
  • Quelques projets origine France pour développer un référentiel de gestion numérique d'entreprise 
Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, 13 avril 2012.
 
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Note de l'auteur :
 
Mots clefs thématiques : 
entreprise numérique, gouvernance numérique, référentiel SI

Intelligence collective :  

Références :
On rappelle qu'un logiciel "propriétaire" est un logiciel publié sous copyright et dont l'accès aux sources est interdit et protégé. On les oppose aux logiciels libres et aux logiciels "open source" publiés sous des licences permissives qui, pour les documents, correspondraient aux licences Creative Commons ou aux licences Libres Savoirs ParisTech. "Le logiciel libre, autre modèle de propriété intellectuelle", Pascal Agosti et Jean-Séverin Lair, La Jaune et La Rouge, février 2012.

Autre article :
"Produire en France un référentiel numérique d'entreprise", Tru Dô-Khac


Accès et utilisation à "Produire en France un référentiel numérique d'entreprise" par Tru Dô-Khac

mardi 10 avril 2012

Piloter l'entreprise numérique par le capital immatériel

Résumé :
Pour retracer le parcours de son entreprise vers le numérique, le dirigeant peut recourir à des méthodes comptables d’évaluation de portefeuille d’actifs immatériels. Mais pour projeter la transformation numérique de son entreprise, il lui faudra adopter une approche dynamique du capital immatériel.  
 
L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur Le Cercle Les Echos le 10 avril 2012
 
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France
Note de l'auteur :
 
Mots clefs thématiques 
 
Article intégral sur ce site


Piloter l’entreprise numérique par le capital immatériel


Pour retracer le parcours de son entreprise vers le numérique, le dirigeant peut recourir à des méthodes  comptables d’évaluation de portefeuille d’actifs immatériels. Mais pour projeter la transformation numérique de son entreprise,  il lui faudra adopter une approche dynamique du capital immatériel.




Si de nombreux acteurs s’accordent sur la nécessaire mutation numérique de l’entreprise, on se demande toujours si la formule « entreprise numérique » n’est qu’une tournure pour inviter les dirigeants d’entreprises françaises à mieux utiliser l’informatique pour moderniser leur organisation ou si, au contraire, elle désigne une chose objectivable.

Des portefeuilles d’actifs immatériels
À cette question, une première réponse, qui est théorique, passe par la notion de capital immatériel de l’entreprise.

Avec la numérisation, le capital immatériel tend à se confondre avec données de l’entreprise stockées dans les systèmes d’information : bases de clients et de fournisseurs, processus de l’entreprise capturés dans des applications logicielles, sites web de l’entreprise, documents techniques ou industriels mais également juridiques et financiers tels que les contrats commerciaux, de travail, les rapports financiers,…

Ainsi, si on admet un morphisme entre numérique et immatériel, on pourra dire qu’une entreprise est « numérique » dès lors que le taux du capital immatériel dans le capital global dépasse un certain seuil.

Cette proposition est élégante car on peut bénéficier de nombreux travaux sur l’immatériel. Ainsi, une recherche sur le web retournera un institut avançant une segmentation du capital immatériel en dix classes d’actifs : « Client, Fournisseur/Partenaire, Organisationnel, Système d'Information, Marque, Technologique, Humain, Actionnaires, Sociétal, Naturel » [1]. Mais il existe d’autres segmentations intéressantes,
série de volumes, ces manuels ont été présentés en France par quelques prestataires comme l’état de l’art en gestion informatique ; peu après, ces derniers leur attachaient l’étiquette élogieuse de « Best Practices » tout en créant en 2003 une association des utilisateurs ; en 2005, une nouvelle « version » voyait le jour avec la promotion de leur titre collectif et le déploiement d’un système de certification.

Avec l’« édition 2011 », ces ouvrages sont enfin présentés pour ce qu’ils sont, des produits ; initialement de simples documents distribués électroniquement, ces ouvrages ont été transformés par la puissance du web 2.0  en un service numérique complexe : mise à disposition de savoir-faire, exploitation de copyright, partage de réputation par un label, mise en relation commerciale par un réseau social numérique réservé,…

Cette narration fait émerger un parcours de transformation d’une entreprise numérique en cinq étapes : la mise à disposition des produits ; leur utilisation effective ; la constitution d’une communauté de clients ; la naissance d’une marque ; et enfin la facturation pour l’usage des produits dont la valeur financière n’est reconnue ici qu’en toute fin de parcours : une enquête récente suggérait que seulement 25 % des usagers des copyright des référentiels SI estimaient normal le paiement d’une redevance à leurs ayant-droits [4]…

proposées notamment par des chercheurs académiques. Par exemple, on citera une organisation arborescente qui divise le capital immatériel en trois branches, « relationnel, humain et structurel », le capital structurel étant à son tour segmenté en « capital organisationnel, intellectuel et système d’information »[2].

Pour évaluer le capital immatériel, il suffira de réaliser les évaluations des segments et pour évaluer un capital immatériel on fera la somme des évaluations des segments.

En conduisant régulièrement des évaluations, le dirigeant peut retracer le cheminement de l’entreprise vers le numérique qu’il pourra présenter lors des bilans annuels avec ses actionnaires. Mais lorsqu’il s’agit de projeter au quotidien le résultat de décisions de gestion, une approche dynamique des opérations immatérielles est nécessaire.

Pour imaginer une telle approche, il faut s’éloigner du plan comptable et retourner sur le terrain pour étudier le développement de produits numériques remarquables.

Les phases d’un produit numérique emblématique
Dans le secteur informatique, les « référentiels SI », qui sont des ouvrages professionnels en gestion informatique, sont des produits emblématiques à cause de leur large diffusion.

Une reconstitution de la diffusion de l’un d’entre eux parmi la communauté des responsables informatiques et de leurs prestataires peut être intéressante [3].

A l’origine, c’étaient des manuels « qualité » utilisés dans les grands centres informatiques de l’administration anglaise des années 90 ; publiés au début
des années 2000 sous la forme d’une
Une dynamique du capital immatériel à cinq phases
Une étude épistémologique et historique sur d’autres référentiels SI ferait apparaître des étapes similaires de création de valeur mais avec une chronologie différente.

De cette étude, nous avançons une approche dynamique du capital immatériel en cinq phases que nous organisons dans la séquence « création, réputation, relation, distribution, utilisation » [5] ; d’une création naît un capital immatériel ; la publication de cette création amène une réputation qui génère des relations commerciales source de services dont l’exploitation effective crée de la valeur.

Outre l’exemple des référentiels SI produits par des entités aux moyens marketing puissants, - une agence d’Etat, des universités prestigieuses, des associations professionnelles internationales-, ces étapes sont celles qu’un simple expert indépendant escompte franchir en publiant un ouvrage professionnel dans lequel il représente son savoir-faire et dont il aura veillé à bien retenir les droits d’auteur patrimoniaux nécessaires pour l’exercice d’une activité de conseil. Ce sont aussi celles d’un professeur d’université exerçant également pour son propre compte des activités de conseil.


 
Références :
[1] L’Observatoire de l’Immatériel, une association loi 1901.
[2] D’après le Pr. Ahmed Bounfour, 2nd workshop, programme international de recherche ISD/CIGREF, 26 mai 2009, Paris.
[3] Les ouvrages ITIL. ITIL is a registered trade mark of the Cabinet Office (Royaume-Uni). « Négoce de savoir-faire informatique », Tru Dô-Khac Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012
[4] « Best practices : normes, gros bon sens ou œuvres de l’esprit », Tru Dô-Khac, ITRManager, 27 avril 2011
[5] La formulation canonique originale est « Create-Brand-Liaise-Serve-Use » © Dô-Khac Decision.


Egalement
"La propriété intellectuelle, un lien social", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 18 janvier 2012
 
 
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Trophée innovation numérique 2015

Le Trophée IT Innovation Forum catégorie Enterprise Mobility / Collaboratif a été décerné à l'innovation frugale Personal MOOC par le vote des quelques 200 membres du Club des Responsables d'Infrastructure et de Production (CRIP) lors de l'IT Innovation Forum du 27 janvier.
Communiqué sur le site de Dô-Khac Decision