L'article en cinq mouvements de pensée :
- La DSI, porteuse de la sûreté de fonctionnement des SI de la l'entreprise
- Digitalisation de l'entreprise : de plus en plus d'utilisateurs des SI externes à l'entreprise
- Production de données conformes et co-création de connaissances d'entreprise
- Disponibles à la DSI, des expériences diversifiées de partage de la valeur de contenu digitalisé
- "Design management" et méthode du partage de la valeur de contenu digitalisé.
Note de l'auteur :
Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, 16 juillet 2013.
Régime d'utilisation :
- Accès libre, gracieux et immédiat à l'article intégral : sur ce site
- Archives : Le Cercle Les Echos
- Reproduction permanente ou temporaire sur réseau social d'entreprise/intranet avec accompagnement professionnel dédié : sous conditions commerciales (contact : Dô-Khac Decision)
- Autre cas : déterminés par le Code de la propriété intellectuelle, notamment L 122-5.
- L'accès public à cet article est gracieux. Si vous souhaitez le "privatiser" au delà de ce que permet la L 122-5 notamment en en représentant tout ou partie dans un cercle privé (intranet ou réseau social d'entreprise, d'association,...), merci de prendre contact préalablement.
Gracieux : pas de contribution financière demandée
Immédiat : un seul clic
Mots clefs thématiques :
Intelligence collective :
Références (accès en deux clics via ce site) :
- [1] Dans « L’avantage concurrentiel », 1986, Michaël Porter représente l’entreprise sous la forme d’une chaîne de valeur mettant en œuvre des « activités principales » et des « activités de support ».
- [2] Pour mieux produire ou innover avec vos systèmes numériques, mettez en œuvre le bon "référentiel SI", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 15 novembre 2012.
- [3a]La Société Générale phosphore sur la transition numérique, Ninon Renaud, Les Echos.fr, 09/07
- [3b] Des réseaux sociaux pour innover ? Oui, maisproprement gouvernés !, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 5 mars 2012.
- [4] Gouverner la direction des systèmes d'information par le design management, Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 12 février 2013.
- [5] "La maîtrise d’usage, une notion innovante", Tru Dô-Khac, CIO-Online, 23 août 2010.
- [6] "L'IT Regime Management, un gouvernance desystèmes d'information lean", Le Cercle Les Echos, 23 mai 2012
- [7a] Transformation digitale de la prestation intellectuelle: le nouvel avantage compétitif du copyright, Tru Dô-khac, Le Cercle Les Echos, 11 juillet 2012.
- [7b] Gouvernance de la propriété intellectuelle en relation d’affaires, Dô-Khac Decision.
Digital governance : de la sûreté de fonctionnement des
systèmes d’information à la valorisation des contenus digitalisés
En entreprise, c’est la direction informatique qui porte la sûreté de fonctionnement des
systèmes d’information. Néanmoins, grâce à son expérience en contenus digitalisés, tels que l’organisation d’entreprise, exprimée dans des logiciels, ou les méthodes de gestion informatique, distribuées sous copyright, elle peut éclairer les métiers cherchant à valoriser les contenus numériques.
Longtemps positionnée dans les fonctions support [1], les directions des systèmes d’information (DSI) des grandes entreprises se sont surtout préoccupées de monter et opérer les chaînes applicatives de l’usine informatique au profit des directions métiers.
Maîtrise de la sûreté de fonctionnement des systèmes d’information
Les directions métiers, qui portent la maîtrise d’ouvrage de ces chaînes, sollicitent l’assistance de la DSI pour en définir les spécifications, sélectionner une maîtrise d’œuvre de construction et en réaliser la recette.
Les chaînes applicatives mises en route et les utilisateurs des métiers ayant été formés, l’informatique devient une affaire de sûreté de fonctionnement : il s’agit pour la DSI d’assurer l’intégrité, la confidentialité et la disponibilité des données générées par leur exploitation ; c’est sous ces conditions de maintien des chaînes applicatives en conditions opérationnelles que les directions métiers peuvent améliorer leurs performances par l’usage conforme de ces chaînes.
Production de données et co-création de connaissances d’entreprise
Avec le numérique, les chaînes applicatives ne sont plus utilisées par les seuls employés de l’entreprise ; elles sont également mises à la disposition d’utilisateurs externes des clients et fournisseurs de l’entreprise.
Contrairement aux employés, les utilisateurs externes sont rarement formés à l’utilisation des chaînes et, en outre, les protocoles d’utilisation de certains systèmes, tels que les réseaux sociaux d’entreprise à accès réservé aux clients, sont indéfinis.
Il est clair que l’utilisation interne et l’utilisation externe sont très différentes.
Dans le premier cas, il s’agit de faire exécuter par les employés de l’entreprise des procédures pensées et prévues par les programmeurs des chaînes applicatives de l’entreprise ; un utilisateur n’est qu’un des contributeurs à la production de données alignées aux plans de l’entreprise.
Dans le second cas, l’utilisation laisse des traces qui reflètent un contexte, une posture ou des intentions, non de l’entreprise, mais propre à l’utilisateur. Mémorisées et digitalisées, ces traces sont pour l’entreprise un gisement de connaissances sans précédent sur son écosystème.
Mais ces traces sont le résultat d’une co-création et dès lors se pose la question de sa propriété et du partage des fruits de son exploitation entre les co-créateurs.
Des pratiques d’exploitation de contenus digitalisés disponibles dans l’entreprise
Pour adresser cette question, les directions métiers peuvent s’appuyer sur la direction informatique qui bénéficie d’ores et déjà d’expériences diversifiées de partage de la valeur de contenus digitalisés.
Tout d’abord, c’est celle où l’organisation de l’entreprise a été digitalisée dans les logiciels de gestion d’entreprise. Puis, celle où les pratiques de gestion informatique ont été digitalisées dans des ouvrages publiés sous copyright [2]. Enfin, une dernière pourra être le développement les ressources humaines de l’entreprise par les réseaux sociaux [3].
L’examen de ces expériences montre une variété de régimes de propriété et de partage des fruits d’exploitation.
Maîtrise d’usage de contenu digitalisé
Pour traduire cette réalité dans des méthodes de gestion, il peut être élégant d’introduire, au coté de la notion de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’oeuvre des chaînes applicatives, la notion de maîtrise de l’usage de contenu digitalisé [4].
Plus généralement, on pourra s’intéresser à IT Regime Management, une représentation de la gouvernance digitale de l’entreprise intégrant dans une même approche orientée relation la sûreté de fonctionnement de SI et la valeur des contenus digitalisé [5].
Enfin, dans une politique d’achat responsable, on étudiera comment la commande publique adresse cette question avec la notion de « connaissances antérieures » et de régimes de propriété intellectuelle [6].
[1] Dans « L’avantage concurrentiel », 1986, Michaël Porter représente l’entreprise sous la forme d’une chaîne de valeur mettant en oeuvre des « activités principales » et des « activités de support ».
[2] Pour mieux produire ou innover avec vos systèmes numériques, mettez en oeuvre le bon "référentiel SI", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 15 novembre 2012.
[3] Un réseau social sur Cloud pour l'entrepreneur africain", Tru Dô-Khac, CIO-Mag, avril mai 2012.
[4] "La maîtrise d’usage, une notion innovante", Tru Dô-Khac, CIO-Online, 23 août 2010.
[5] "L'IT Regime Management, un gouvernance de systèmes d'information lean", Le Cercle Les Echos, 23 mai 2012
[6] Transformation digitale de la prestation intellectuelle : le nouvel avantage compétitif du copyright, Tru Dô-khac, Le Cercle Les Echos, 11 juillet 2012.
Longtemps positionnée dans les fonctions support [1], les directions des systèmes d’information (DSI) des grandes entreprises se sont surtout préoccupées de monter et opérer les chaînes applicatives de l’usine informatique au profit des directions métiers.
Maîtrise de la sûreté de fonctionnement des systèmes d’information
Les directions métiers, qui portent la maîtrise d’ouvrage de ces chaînes, sollicitent l’assistance de la DSI pour en définir les spécifications, sélectionner une maîtrise d’œuvre de construction et en réaliser la recette.
Les chaînes applicatives mises en route et les utilisateurs des métiers ayant été formés, l’informatique devient une affaire de sûreté de fonctionnement : il s’agit pour la DSI d’assurer l’intégrité, la confidentialité et la disponibilité des données générées par leur exploitation ; c’est sous ces conditions de maintien des chaînes applicatives en conditions opérationnelles que les directions métiers peuvent améliorer leurs performances par l’usage conforme de ces chaînes.
Production de données et co-création de connaissances d’entreprise
Avec le numérique, les chaînes applicatives ne sont plus utilisées par les seuls employés de l’entreprise ; elles sont également mises à la disposition d’utilisateurs externes des clients et fournisseurs de l’entreprise.
Contrairement aux employés, les utilisateurs externes sont rarement formés à l’utilisation des chaînes et, en outre, les protocoles d’utilisation de certains systèmes, tels que les réseaux sociaux d’entreprise à accès réservé aux clients, sont indéfinis.
Il est clair que l’utilisation interne et l’utilisation externe sont très différentes.
Dans le premier cas, il s’agit de faire exécuter par les employés de l’entreprise des procédures pensées et prévues par les programmeurs des chaînes applicatives de l’entreprise ; un utilisateur n’est qu’un des contributeurs à la production de données alignées aux plans de l’entreprise.
Dans le second cas, l’utilisation laisse des traces qui reflètent un contexte, une posture ou des intentions, non de l’entreprise, mais propre à l’utilisateur. Mémorisées et digitalisées, ces traces sont pour l’entreprise un gisement de connaissances sans précédent sur son écosystème.
Mais ces traces sont le résultat d’une co-création et dès lors se pose la question de sa propriété et du partage des fruits de son exploitation entre les co-créateurs.
Des pratiques d’exploitation de contenus digitalisés disponibles dans l’entreprise
Pour adresser cette question, les directions métiers peuvent s’appuyer sur la direction informatique qui bénéficie d’ores et déjà d’expériences diversifiées de partage de la valeur de contenus digitalisés.
Tout d’abord, c’est celle où l’organisation de l’entreprise a été digitalisée dans les logiciels de gestion d’entreprise. Puis, celle où les pratiques de gestion informatique ont été digitalisées dans des ouvrages publiés sous copyright [2]. Enfin, une dernière pourra être le développement les ressources humaines de l’entreprise par les réseaux sociaux [3].
L’examen de ces expériences montre une variété de régimes de propriété et de partage des fruits d’exploitation.
Maîtrise d’usage de contenu digitalisé
Pour traduire cette réalité dans des méthodes de gestion, il peut être élégant d’introduire, au coté de la notion de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’oeuvre des chaînes applicatives, la notion de maîtrise de l’usage de contenu digitalisé [4].
Plus généralement, on pourra s’intéresser à IT Regime Management, une représentation de la gouvernance digitale de l’entreprise intégrant dans une même approche orientée relation la sûreté de fonctionnement de SI et la valeur des contenus digitalisé [5].
Enfin, dans une politique d’achat responsable, on étudiera comment la commande publique adresse cette question avec la notion de « connaissances antérieures » et de régimes de propriété intellectuelle [6].
[1] Dans « L’avantage concurrentiel », 1986, Michaël Porter représente l’entreprise sous la forme d’une chaîne de valeur mettant en oeuvre des « activités principales » et des « activités de support ».
[2] Pour mieux produire ou innover avec vos systèmes numériques, mettez en oeuvre le bon "référentiel SI", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 15 novembre 2012.
[3] Un réseau social sur Cloud pour l'entrepreneur africain", Tru Dô-Khac, CIO-Mag, avril mai 2012.
[4] "La maîtrise d’usage, une notion innovante", Tru Dô-Khac, CIO-Online, 23 août 2010.
[5] "L'IT Regime Management, un gouvernance de systèmes d'information lean", Le Cercle Les Echos, 23 mai 2012
[6] Transformation digitale de la prestation intellectuelle : le nouvel avantage compétitif du copyright, Tru Dô-khac, Le Cercle Les Echos, 11 juillet 2012.