mercredi 28 décembre 2011

Les stratégies "Open savoir-faire" [dec 2011]

L’avantage compétitif du savoir-faire sera radicalement reconfiguré sous l’impact des technologies 2.0 et des nouveaux usages de la propriété intellectuelle (IP 2.0). Nous avançons quatre modèles stratégiques: le « secret d’entreprise », le « pragmatisme stylisé », les « ligues de pratiques », les « communautés de pratiques ».

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  1. Revenir sur les sept clefs d'excellence selon McKinsey
  2. Poser une définition contractuelle du savoir-faire
  3. Identifier deux dimensions d'analyse
  4. Identifier quatre stratégies de développement de savoir-faire 
  5. L'entreprise numérique configurée par les technologies 2.0 et la propriété intellectuelle 2.0
Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur Le Cercle Les Echos le 28 décembre 2011.
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Note de l'auteur :




Mots clefs thématique
entreprise numérique, propriété intellectuelle, innovation numérique

Intelligence collective :  
McKinsey, Ministère, Les Echos


Références :
[1] « In Search of Excellence » Thomas J. Peters, Robert H. Waterman, Jr., Harper & Row, Publishers, Inc. New York, 1982. L’ouvrage représente le modèle dit « 7S » de McKinsey : « Strategy, Structure, Systems, Staff, Skills, Shared-Values, Style ».

[2] « Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés publics de Prestations Intellectuelles », 2009. Outre que la commande publique soit une partie prenante déterminante de l’économie et soumise comme les acteurs privés à des objectifs de performances économiques, elle n’en reste pas moins un instrument politique au service de cette économie et porte des relations équilibrées et durables entre le « pourvoir adjudicateur » et le prestataire.


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Les stratégies "Open savoir-faire"

Sous l’impact des technologies 2.0 et des nouveaux usages de la propriété intellectuelle (IP 2.0), il faudra revisiter l'avantage compétitif du savoir-faire qui pourra être radicalement reconfiguré. Nous avançons quatre modèles stratégiques: le "Secret d’entreprise", le "Pragmatisme stylisé", les "Ligues de pratiques", les "Communautés de pratiques".



Depuis la publication de "In search of excellence" [1], on sait que le savoir-faire est une des sept clefs pour une entreprise performante. Les technologies 2.0 transforment les processus de l’entreprise, mais ce sont les nouveaux usages de la propriété intellectuelle (IP 2.0) qui bouleversent la composante "Skills".

Rappel de la définition d'un savoir-faire
Dans un premier temps, il convient de poser la définition d’un savoir-faire. Cette définition aura une portée contractuelle : pour une entreprise, l’économie du savoir-faire se manifeste en deux endroits, lors d’un contrat passé avec un collaborateur et lors d’une transaction commerciale.

Dans le contexte industriel français, nous reprenons naturellement la définition avancée par la commande publique [2] : "Un savoir-faire se définit comme un ensemble d'informations pratiques non brevetées, résultantes de l’expérience et testées qui est : - secret, c'est-à-dire qu'il n'est pas généralement connu ou facilement accessible. - substantiel, c'est-à-dire important et utile pour la production des résultats. - identifié, c'est-à-dire décrit d'une façon suffisamment complète pour permettre de vérifier qu'il remplit les conditions de secret et de substantialité."

Matrice stratégique du savoir-faire 
Cette définition montre que le savoir-faire naît de l’expérience, de son expression et de son maintien dans le secret d’entreprise. Tout d’abord, l’expérience doit être positive et les résultats attribuables à la solution substantiels. Ensuite, l’expression doit non seulement décrire une solution mais aussi rendre compte aussi fidèlement que possible du contexte et du problème posé. Enfin, cette expression doit être efficiente : lors d’opérations futures, elle doit pouvoir mobiliser les volontés, inspirer des réflexions nouvelles et engager les actions des parties prenantes de l’entreprise. Ce dernier point est l’art du management : pour une même histoire, il y a des conteurs talentueux et des répétiteurs machinaux.

Nouvelle et originale, l’expression d’un savoir-faire est porteuse de droits d’auteur.

Alors que les technologies 2.0 changent radicalement l’étendue d'exposition de ce savoir-faire, ce sont les nouveaux usages de droits d'auteur, désignés parfois par "propriété intellectuelle 2.0", qui en déterminent la valeur de l'exploitation.

Dès lors, pour élaborer une stratégie de savoir-faire, nous avançons une matrice à deux dimensions : la première, désignée par "Share" adresse l'exposition de l'expression du savoir-faire ; la seconde, désignée par "Protect" adresse la concession des droits afférents à l’expression du savoir-faire. Pour chaque dimension, nous posons deux niveaux : pour la dimension Share, cela sera Secret / Publié, pour la dimension Protect, cela sera Copyright / Open.

Ainsi configurées, ces dimensions sont croisées, faisant apparaître quatre stratégies de savoir-faire :
  • le "Secret d’entreprise" qui est un savoir-faire exclusif parfois objet de titres de propriété industrielle,
  • le "Pragmatisme stylisé" que sont les ouvrages publiés sous copyright par des professionnels expérimentés aux talents de graphistes, 
  • les "Ligues de pratiques" que sont les associations développant sous des processus analogues à ceux du logiciel des pratiques professionnelles sous copyright et signées par des marques, 
  • et les "Communautés de pratiques" dont l’expérience est partagée librement et licitement via les réseaux sociaux numériques professionnels publics et des régimes de droits d’auteur permissifs tels que les licences Creative Commons ou les licences Libres Savoirs ParisTech.

Vers l'entreprise numérique

Les technologies 2.0 ont un impact direct sur les processus d’entreprise qui conditionnent les compétences attendues des collaborateurs. La transformation des processus et des compétences invite souvent à revoir l’organisation [hiérarchique] de l’entreprise.

Pour une entreprise dont l’avantage compétitif repose sur le savoir-faire, la propriété intellectuelle 2.0 commande à ses dirigeants d'en revisiter la stratégie et les valeurs partagées ("Shared Values") ainsi que leur style ("Style"). Plus généralement, dans son parcours vers le numérique, défini comme alliance du contenu et du contenant, l’entreprise devra adresser dans une même vision stratégique les technologies 2.0 et la propriété intellectuelle 2.0.


[1] "In Search of Excellence" Thomas J. Peters, Robert H. Waterman, Jr., Harper & Row, Publishers, Inc. New York, 1982. L'ouvrage représente le modèle dit "7S" de McKinsey : "Strategy, Structure, Systems, Staff, Skills, Shared-Values".
[2] Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés publics de Prestations Intellectuelles, 2009. Outre que la commande publique soit une partie prenante déterminante de l'économie et soumise comme les acteurs privés à des objectifs de performances économiques, elle n'en reste pas moins un instrument politique au service de cette économie et porte des relations équilibrées et durables entre le "pouvoir adjudicateur" et le "titulaire".

lundi 26 décembre 2011

L'Open savoir-faire , une innovation de l'entreprise numérique [dec 2011]

Résultat de la collision entre les technologies d’information et des nouveaux usages de la propriété intellectuelle, l’entreprise numérique donne naissance à des modèles d’affaires inédits. L’Open savoir-faire en est un exemple.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  1. Observer les actifs immatériels source d'avantage compétitif chez un grand groupe de medias (Vivendi)
  2. Première expérience de l'entreprise numérique : soumettre un site d'entreprise sous Creative Commons BY SA
  3. Seconde expérience de l'entreprise numérique : "publier" le savoir-faire d'entreprise
  4. L'exemple d'ouvrages de pratiques de gestion de systèmes d'information écrits par Cabinet Office (UK) et publiés par The Stationery Office (UK)
  5. Une condition de l"Open savoir-faire, source de croissance et d'emploi : une plus grande rigueur et fermeté pour le respect du droit d'auteur tant dans le B2C que le B2B
Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur Le Cercle Les Echos le 23 décembre 2011. 

Régime d'utilisation :
Note de l'auteur :
la suite avec "Les stratégies "Open savoir-faire" sur Le Cercle Les Echos , 28 décembre 2011


Mots clefs thématique
entreprise numérique, propriété intellectuelle, innovation numérique

Intelligence collective :  
IESF, OGC, Ministère des Finances



Références :
[1] "X Propriété intellectuelle, entre protection et partage", Tru Dô-Khac, La Jaune et la Rouge, septembre 2010, "Enclose, Freeze, Prohibit" est inspiré du slogan de Creative Commons "Share, Remix, Reuse - Legally" selon un art poétique traditionnel du Vietnam.

[2] Définition proposée dans le Cahier des Clauses administratives générales applicables aux marchés publics de Prestations intellectuelles, 2009.

"Un savoir-faire se définit comme un ensemble d’informations pratiques non brevetées, résultantes de l’expérience et testées qui est :
- Secret, c’est-à-dire qu’il n’est pas généralement connu ou facilement accessible.
- Substantiel, c’est-à-dire important et utile pour la production des résultats.
- Identifié, c’est-à-dire décrit d’une façon suffisamment complète pour permettre de vérifier qu’il remplit les conditions de secret et de substantialité."

[3] On aura reconnu les ouvrages "ITIL" écrits par Cabinet Office (UK) et publiés par The Stationery Office (UK). ITIL® is a registered trade mark of the Cabinet Office.

[4] "Open savoir faire" est le titre d'un article portant sur l'Open Source, publié en septembre 2009 sur Swiss Engineering, rédacteur Roland Keller.

[5] "Mettre en place une culture de la propriété intellectuelle" est la proposition N°8 du "Livre blanc IESF 2011 : 40 propositions pour réindustrialiser la France", novembre 2011.

Sur Le Cercle Les Echos
L'Open savoir-faire, une innovation de l'entreprise numérique


Note du 7 juillet 2014 : accès à l'article intégral via ce site

L’ « Open Savoir-Faire », une innovation de l’entreprise numérique

Résultat de la collision entre les technologies d’information et des nouveaux usages de la propriété intellectuelle, l’entreprise numérique donne naissance à des modèles d’affaires inédits. L’Open Savoir-Faire en est un exemple. 

Le 15 décembre dernier, le Club Les Echos recevait Jean-Bernard Levy, Président du Directoire de Vivendi. Adressant la pertinence d’une stratégie de convergence du contenant et du continu, Jean-Bernard Levy mettait en perspective trois actifs de Vivendi : les infrastructures de télécommunications, la propriété intellectuelle et ses abonnés. Cette perspective conduit à la vision d’une rencontre entre les technologies de l’information et la propriété intellectuelle d’où pourrait naître l’entreprise numérique [1].

Une expérience immédiate de l’entreprise numérique 
Une première expérience de cette rencontre est accessible à toute entreprise : il suffit de publier un site sous une licence Creative Commons.

Les sites d'entreprises sont placés sous un régime simple de droit d'auteur, ce qui est rappelé par la mention "copyright" apposée en pied de page du site.

En droit français, ce régime est fixé par le Code de la Propriété Intellectuelle.

Selon ce régime, "toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur (...) est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par (…) un procédé quelconque" (L. 122-4).

Heureusement, il existe des exceptions à ces droits d'enfermer, de geler et d'interdire (Enclose, Freeze, Prohibit [2]) qui permettent d'énoncer que les "idées sont de libre parcours".

Ces exceptions sont prévues par l'article L. 122-5, notamment
• "les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille ; 
• les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective ; 
• les analyses et courtes citations (…)."

En plaçant certaines pages d’un site sous une licence "Creative Commons Paternité - 2.0 France", l'entreprise productrice du site autorise à
• "reproduire, distribuer, communiquer, modifier et utiliser l’œuvre, [même] à des fins commerciales" sous la condition dite de "Paternité", qui oblige l'entreprise utilisatrice à "attribuer l’œuvre de la manière indiquée par l'auteur de l’œuvre ou le titulaire des droits", une condition cohérente avec l'obligation de "citer clairement le nom de l'auteur et de la source" (L. 122-5) .

Pour exploiter ces pages, les intégrer dans son propre savoir-faire et les représenter licitement à ses propres prospects et clients, l'entreprise utilisatrice est invitée à se rapprocher de l'entreprise productrice des pages en vue d’assurer le respect de la condition de Paternité.

L’Open Savoir-Faire, une stratégie d’entreprise numérique 
Ce type de transaction est encore timide car un pari notable est pris par l’entreprise productrice qui pré-concède des droits contre une espérance de contacts commerciaux. Néanmoins, son principe, -échanger une valeur intellectuelle contre une valeur relationnelle-, éclaire des initiatives a priori étonnantes prises par certaines entreprises pour publier leur savoir-faire.

En effet, un caractère essentiel d’un savoir-faire, « un ensemble d’informations pratiques non brevetées, résultant de l’expérience et testées qui n’est pas généralement connu ou facilement accessible » [3], est le secret.
La divulgation du savoir-faire annihile ce caractère et fait cesser du coup l’avantage concurrentiel.

Qui peut bien alors pousser une entreprise à publier son savoir-faire et à le dévoiler à ses concurrents ?

Une réponse réside dans le troisième critère qualifiant un savoir-faire.

Dès lors "identifié", c'est-à-dire "décrit", un savoir-faire peut être porteur de droits d'auteur qu’une stratégie d’exploitation avec des technologies numériques appropriées permet de valoriser.

C’est d’abord la distribution des supports électroniques de ces droits d’auteur. C’est ensuite leur protection par des services en ligne permettant d’identifier la copie servile ou le plagiat et de pister les contrefacteurs.

Mais surtout ce sont les réseaux sociaux numériques qui, en permettant de s’affranchir des contraintes usuelles de lieu, de temps et de ressources, démultiplient les opportunités de prestations d’accompagnement lors de la mise en œuvre de ce savoir-faire.

Devant certains ouvrages de gestion de systèmes d’information plébiscités au point d’être qualifiés de « référentiels » par le marché, on peut suspecter que cette stratégie numérique ait été élaborée par l’administration anglaise qui publiait dès 1995 son savoir-faire en gestion de systèmes d’information tout en lui apposant un signe commercial distinctif [4].

Pour désigner cette stratégie d’affaires reposant sur un savoir-faire accessible, accompagné et délocalisé, nous avançons la formule Open Savoir-Faire [5].

Culture de la propriété intellectuelle 
Les technologies numériques transforment radicalement la réalité commerciale de la propriété intellectuelle et ouvrent la voie à des modèles d’affaires inédits. La conférence du 15 décembre a rappelé qu’une condition de valorisation de la propriété intellectuelle était une plus grande rigueur et fermeté contre la contrefaçon.

Mais pour que ces modèles d’affaires alliant propriétés intellectuelles et technologies numériques puissent vraiment se déployer et créer de la croissance et de l’emploi, il faudra aller au-delà d’un simple respect du Code de la Propriété Intellectuelle. Une culture de la propriété intellectuelle est nécessaire [6].

Références : 
[1] « Numérique = SI 2.0 + PI 2.0 », Tru Dô-Khac, ITRManager, 16 novembre 2011.
[2] « X Propriété Intellectuelle, entre protection et partage », Tru Dô-Khac, La Jaune et la Rouge, septembre 2010, inspiré du slogan de Creative Commons « Share, Remix, Reuse - Legally ».
[3] Définition proposée dans le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés publics de Prestations Intellectuelles, 2009.
« Un savoir-faire se définit comme un ensemble d’informations pratiques non brevetées, résultant de l’expérience et testées qui est : 
• Secret, c’est-à-dire qu’il n’est pas généralement connu ou facilement accessible ; 
• Substantiel, c’est-à-dire important et utile pour la production des résultats ; et 
• Identifié, c’est-à-dire décrit d’une façon suffisamment complète pour permettre de vérifier qu’il remplit les conditions de secret et de substantialité. »
 [4] On aura reconnu les ouvrages « ITIL » écrits par Cabinet Office (UK) et publiés par The Stationery Office (UK). ITIL® is a registered trade mark of the Cabinet Office.
 [5] « Open Savoir Faire » est le titre d'un article portant sur l'Open Source, publié en septembre 2009 sur Swiss Engineering, rédacteur Roland Keller.
[6] « Mettre en place une culture de la propriété intellectuelle » est la proposition N°8 du « Livre blanc IESF 2011 : 40 propositions pour réindustrialise.

lundi 14 novembre 2011

Numérique = SI 2.0 + PI 2.0 [nov 2011]

Résumé
Les systèmes d’information 2.0 ont transformé l’entreprise. Mais c’est de la conjonction avec un coming out de la propriété intellectuelle dans le B2B que viendra la rupture.
Deux exemples : les contrats Creative Commons et la sortie en juillet dernier d’ouvrages en gestion informatique écrits par Cabinet Office (UK) et publiés par The Stationery Office (UK).

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  1. Un exemple d'usage renouvelé de la propriété intellectuelle dans le B2B, le site d'entreprise sous Creative Commons BY-SA
  2. Troc de droit d'auteur contre invitation à prendre contact
  3. Un exemple de valorisation de la propriété intellectuelle méconnue : les référentiels SI sous copyright 
  4. Plus qu'une théorie évolutionniste du "gros bon sens", une stratégie commerciale de droits d'auteur remarquablement menés depuis 15 ans par les ayants droits d'un "référentiel SI" reconnu 
  5. La conjonction du coming out de la PI et du développement des technologies 2.0, source de rupture ?

Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur ITRManager le 14 novembre 2011.
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Note de l'auteur :

Mots clefs thématique
référentiels SI, Creative Commons, création de valeur numérique, pratiques institutionnalisées, propriété intellectuelle

Intelligence collective : 
A.McAfee, S. Rivard et al.,Cabinet Office, MSIT

Références :
[1] “Enterprise2.0: New Collaborative Tools for Your Organization's Toughest Challenges”; Andrew McAfee, 2009, Harvard Business Publishing.
[2] « Entre protection et partage » Tru Dô-Khac, La Jaune et la Rouge, septembre 2010, inspiré du slogan de Creative Commons « Share, Remix, Reuse - Legally ».
[3] On peut trouver quelques ouvrages professionnels imprimés sous Creative Commons tel que « Collaboration in the cloud », Erik van Ommeren, Sander Duisvestein, John deVadoss, Clemens Reijnen, Erik gunvaldson, Creative Commons /by-nd/3.0/us 2009 Microsoft et Sogeti
[4] « L'institutionnalisation des pratiques de gestion de projet dans les projets de systèmes d'information », Muriel Mignerat et Suzanne Rivard, Actes du congrès de l'ASAC, Banff, juin 2006, p. 94-111.
[5] « 12 questions pour explorer la valeur réelle des Best Practices », enquête en ligne collaborative produite par Dô-Khac Decision, mai 2011 – Juillet 2011, http://fr1.open-creative-survey.eu
[6] Auteur, Cabinet Office, publié par The Stationery Office
[7] Notamment en classe 42 “Information technology analysis; programming, design, development and support of information technology systems; advisory and consultancy services relating to all the aforesaid services; provision of the services of an association to its members”, source : Intellectual Property Office, www.ipo.gov.uk
[8] « L’entreprise numérique collaborative », colloque du 24 mars 2011, organisé par l’association des Anciens Élèves du mastère HEC-Mines de Paris « Management des Systèmes d'Information et des Technologies ».

Accès direct sur ITRManager
Numérique = SI 2.0 + PI 2.0

mardi 6 septembre 2011

L'entreprise numérique créative [sept 2011]

Résumé :
Les systèmes d’information 2.0 ont transformé l’entreprise en « entreprise collaborative ». Les usages renouvelés de la propriété intellectuelle portée par le SI la font muter en « entreprise créative ».

Auteur : Tru Dô-Khac

Note de l'auteur :
L'article est sorti sous le titre "Numérique = SI 2.0 + PI 2.0



Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Références :
  1. "Best Practices : normes, gros bon sens ou œuvres de l'esprit", ITR Manager, 27 avril 2011 
  2. "Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practices", InfoDSI, 9 mai 2011 
  3. "L'enquête collaborative,cas d'école de l'entreprise numérique étendue", ITRManager, 8 juin 2011
  4. "Gouverner l'innovation numérique d'entreprise", ITRManager, 25 août 2011 
  5. Un billet sur l'Institut d'Archilogie : "A la recherche d'un modèle de gouvernance de la valeur numérique"
  6. Un billet sur "Gouvernance numérique d'entreprise" : "Une innovation numérique, un site d'entreprise sous Creative Commons"
  7. Un billet sur "Entreprise Numérique Créative" :  "L'entreprise numérique créative, une interprétation de l'entreprise numérique"

vendredi 12 août 2011

Des relations pour l'efficacité, des processus pour l'efficience

Auteur : Tru Dô-Khac

A sortir pour la rentrée sur un site exclusif partenaire :
Article original à sortir pour la rentrée (3500 caractères).
Disponible pour affichage sur un site exclusif partenaire. Pour recevoir un manuscrit sous confidentialité, vous êtes invités à vous adresser à l'auteur.

Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs : 
relations DSI métiers, efficacité, efficience, ITIL 2011 impact

Extraits des références
"Des relations SI pour faire les bonnes choses", Tru Dô-Khac, Le Monde Informatique, 29 août 2011.
"Redonner du sens aux processus SI par un régime numérique", Tru Dô-Khac, 8 août 2011, en ligne exclusivement sur le site d'ITRManager, diffusé notamment par InfoDSI

Des relations SI pour faire les bonnes choses... [août 2011]

Peter Drucker disait  "Efficiency is doing things right ; effectiveness is doing the right things" que l'on voit plus sous sa forme abrégée : "Doing the things right and doing the right thing".

Avec  "Relationships to do the right thing and processes to the thing right" ("Des relations pour faire les bonnes choses, des processus pour faire bien le choses"), ces slogans éclairent la portée et les impacts de ITIL 2011 Edition.

Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur Le Monde Informatique : 29 août 2011
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs thématiques : 
relations DSI-Métiers, processus SI, ITIL, eSCM, OGC, Weill P. Woodham R., Hyder E. et al., Drucker P.

Intelligence collective : 
OGC, Weill P. Woodham R., Hyder E. et al., Drucker P.

Références
[1] “ITIL Update : Frequently Asked Questions October 2009”, STO, 2009
[2] “ITIL 2011 Summary of Updates”, Crown Copyright, 2011
[3] « Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practices », InfoDSI, 9 mai 2011
[4] “Don’t just lead: govern. Implementing effective IT governance”, Peter Weill, Richard Woodham, 2002, MIT CISR.
[5] « The eSCM-SP v2 – The eSourcing Capability Model for Service Providers », par Elaine B. Hyder, Keith M. Heston, Mark C. Paulk, ITsqc, Carnegie Mellon University, 2004.
[6a] « Les régimes de gouvernance SOA », Tru Dô-Khac, CIO-Online, 18 octobre 2010
[6b] « Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service ) », Tru Dô-Khac, CIO-Online,  17 janvier 2011.
[7] Peter Drucker (1909-2005) : “Efficiency is doing things right; effectiveness is doing the right things.”


Accès direct à l'intégralité de l'article sur Le Monde Informatique (rubrique blogs d'experts invités par la rédaction)

Des relations SI pour faire les bonnes choses, des processus SI pour faire bien les choses.
"IT business relationships to do the right thing, IT processes to do the thing right"

Un article sur le même sujet paru sur ITR Manager par Tru Dô-Khac
"Redonner un sens aux processus SI par un régime numérique"

lundi 8 août 2011

Pister les modèles de création de valeur numérique [aout 2011]

Auteur : Tru Dô-Khac

A mettre en ligne pour la rentrée sur ce site ou un site partenaire exclusif :
Article original à mettre en ligne pour la rentrée (6000 caractères). Distribué dès à présent sous pdf.
Si vous souhaitez bénéficier de la primauté et de l'exclusivité de la mise en ligne du texte intégral sur votre site, vous êtes invités à rentrer en contact avec l'auteur.

Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs : 
création de valeur, entreprise numérique, gouvernance numérique, modèles d'affaires

Extrait (Introduction de l'article)

"Les systèmes d’information sont « le système nerveux » de l’entreprise : métaphore classique de la littérature en gestion de système d’information pour entreprise. Or on commence à noter ça et là quelques écrits avançant que c’est la propriété intellectuelle qui est « le nerf de la guerre » [économique].

Cette double observation pointerait-elle sur une piste prometteuse pour chercher des nouveaux modèles de création de valeur numérique ? Car il faut bien admettre qu’en ce début de cette année « nous ne connaissons ni les limites (…) ni les modalités exactes de la création de valeur par le [usage des systèmes] numérique »[1]...."

Extrait de la liste des références
[1] « L’entreprise numérique - quelles stratégies pour 2015 ? » Bruno Ménard, CIGREF, Nuvis publishing, 2010.
[5] "Gouverner la création de valeur numérique par l'usage des systèmes d'information", Tru Dô-Khac, à mettre en ligne pour la rentrée. Distribué actuellement sous pdf.

dimanche 7 août 2011

Redonner du sens aux processus SI avec un régime numérique [août 2011]

Le sens des processus SI naît des relations entre parties prenantes au SI. Or ce sens s’est perdu sous des empilements de matrices RACI. L’instauration d’un régime numérique, dont la force prend sa source dans le paradigme politique, permet de retrouver ce sens.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  1. Des référentiels de gouvernance de systèmes d’information reposant sur l’analyse des processus
  2. Le sens des mises en œuvre des référentiels égaré sous l’empilement des matrices RACI
  3. L’entreprise numérique, une affaire de relations avec les clients et fournisseurs avant celle d’une exécution de processus internes
  4. Pour les SI, un impératif d’adresser les relations entre parties prenantes au SI avant les processus SI
  5. Vers des propositions de taxonomies de régimes numériques d’entreprise dans les prochaines versions des référentiels de gouvernance SI ?

Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur ITR Manager : 5 août 2011
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs thématiques :  
régime numérique, gouvernance numérique, processus SI, relation SI Métiers, OGC, ISACA, Hyder E. et al., Drucker P., Weill P., Woodham R.

Intelligence collective : 
OGC, ISACA, Hyder E. et al., Drucker P., Weill P., Woodham R.

Références :
[1] « ITIL® 2011 Edition », Product Information / Summary of Updates from the Author, TSO [OGC], www.best-management-practice.com. (voir note complémentaire du 25 août 2011)
[2] « Cobit® 5 : The Framework » -  Exposure Draft, ISACA, 2011.
[3] « The eSCM-SP v2 – The eSourcing Capability Model for Service Providers », par Elaine B. Hyder, Keith M. Heston, Mark C. Paulk, ITsqc, Carnegie Mellon University, 2004.
[4] « RACI : Responsible, Accountable, Consulted, Informed » outil communément utilisé pour déterminer les rôles de chacun lors de l’exécution de processus, wikipedia
[5] Peter Drucker (1909-2005) : « Efficiency is doing things right; effectiveness is doing the right things. »
[6] « Don’t just lead: govern. Implementing effective IT governance », Peter Weill, Richard Woodham, 2002, MIT CISR.
[7] « Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practices », Tru Dô-Khac, infoDSI.
[8a] « Les régimes de gouvernance SOA », Tru Dô-Khac, CIO-Online, 18 octobre 2010
[8b] « Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service ) », Tru Dô-Khac, CIO-Online,  17 janvier 2011.



Note complémentaire du 25 août 2011 
Depuis la publication de cet article le 5 août dernier, notre moteur de recherche favori (Google "tous les mots" : ITIL 2011) a retourné un document plus accessible et nous invitons nos lecteurs à s'y référer :  "ITIL 2011 Summary of Updates" Crown Copyright. Egalement "ITIL® Update FAQs - Summer 2011", TSO 2011.

Lien direct vers l'article sur ITR Manager :

Redonner du sens aux processus SI avec un régime numérique

Fin juillet 2011, l’OGC propriétaire d’ITIL annonçait la disponibilité de la nouvelle version d’ITIL sous le nom d’ITIL® 2011 Edition.

En annonçant la représentation de trois nouveaux processus, - « business relationship management », « demand management » et « design coordination » [1], ses auteurs font émerger expressément les relations entre les parties prenantes au SI dans la gouvernance informatique.

Cette évolution doctrinale est remarquable...lire la suite sur ITRManager


 

Un article paru sur Le Monde Informatique (29 août 2011) par Tru Dô-Khac
"Des relations SI pour faire les bonnes choses".

Gouverner l'innovation numérique d'entreprise |août 2011]

Résumé :   
En entreprise numérique, l’innovation naît des usages renouvelés des systèmes d’information. Pour gouverner cette innovation numérique, il faut aménager le modèle de gouvernance des systèmes d’information dit « Maîtrise d’ouvrage/Maîtrise d’œuvre » avec des « régimes numériques d'entreprise » adressant des usages différenciés.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  1. En entreprise, l’innovation numérique naît des usages renouvelés des systèmes d’information
  2. Identifier ces usages renouvelés en examinant des cas d’affaires innovants, emblématiques ou de rupture
  3. Un exemple d’usage renouvelé : la publication d’un site d’entreprise sous Creative Commons au lieu du traditionnel Copyright
  4. Pour chaque usage renouvelé, réévaluer la pertinence du modèle de gouvernance informatique « Maîtrise d’ouvrage/Maîtrise d’œuvre »
  5. Aménager le modèle MOA/MOE avec des régimes numériques pour entreprise


Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur ITRManager le 25 août 2011.
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Note de l'auteur :
l'on retrouve en filigrane dans cet article l'emprunte de la personnalité de l'auteur : L'Institut d'Archilogie, une communauté créative et ouverte de connaissances, X-Propriété-Intellectuelle, un groupe professionnel créé lors du débat sur la loi Hadopi et de la campagne du candidat Obama avec un site officiel de campagne sous Creative Commons, des travaux de recherche sur les "pratiques institutionnalisées" et sur le modèle MOA-MOE, les enquêtes en ligne collaboratives "Open Survey",...

Préalablement à sa sortie officielle, l'article a été diffusé sous le titre "Gouverner la valeur numérique créée par l'usage des systèmes d'information".

Mots clefs thématique
création de valeur numérique, entreprise numérique, gouvernance numérique, innovation numérique, MOA-MOE, Ménard B., Chesbrough, H., Weill P.,

Intelligence collective : 
Ménard B., Chesbrough, H., Weill P.

Références :
[1] « L’entreprise numérique - quelles stratégies pour 2015 ? » Bruno Ménard, CIGREF, Nuvis publishing, 2010.
[2] Lors de ses prestations, Dô-Khac Decision la désigne par HORIT : “Humain, Organisationnel, Relationnel, Intellectuel, Technologique”
[3] « Open Innovation: The new imperative for creating and profiting from technology», Henry Chesbrough, Harvard Business School Press, 2003.
[4] "Open Survey N°2 : 12 questions pour apprécier la pertinence du modèle « maîtrise d’ouvrage – maîtrise d’œuvre", une enquête produite par Dô-Khac Decision SARL.
[5] « Ontologies de la trilogie MOA-MOE-MUE », Tru Dô-Khac, CIO-Online, 1er novembre 2010.
[6] Cette idée de s’inspirer pour la gouvernance de SI de la gouvernance politique n’est pas nouvelle. Dès 2002, le professeur P. Weill (MIT) présentait une taxonomie de gouvernance SI où figuraient « IT Monarchy », « Feudalism », ou « Federalism ». Mais curieusement, son auteur a désigné génériquement ces éléments par « archétype » (Ang : archetype) alors que ce sont proprement des régimes politiques…“Don’t just lead: govern. Implementing effective IT governance”, Peter Weill, Richard Woodham, 2002, MIT CISR.
[7] "Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service )" , CIO-Online,  17 janvier 2011






Complément sur le blog de l'auteur sur l'innovation et la gouvernance numérique :
l'analyse de l'innovation numérique d'un site d'entreprise placé sous Creative Commons.


Enquêtes en ligne "collaboratives" sur le sujet traité par l'article
Enquête en ligne "collaborative" :  les statistiques mises à jour en temps réel sont communiquées au répondant ou simple visiteur en fin du questionnaire. Plus besoin de s'enregistrer ou d'attendre la sortie de l'étude officielle pour connaître les statistiques. Le répondant ou visiteur est invité à produire ses propres analyses sur des statistiques dont la construction est complètement transparente et dont il peut lui-même évaluer la pertinence. L'enquête en ligne "collaborative" reconfigure la chaîne de valeur de l'enquête et suggère un modèle innovant de création de valeur numérique par l'usage des systèmes d'information.
Les enquêtes en ligne collaboratives "Open Survey" sont produites par Dô-Khac Decision, un cabinet indépendant de conseil en gouvernance numérique et innovation.

samedi 11 juin 2011

Entre protection et partage [juin 2012]

Quelques échanges sur la propriété intellectuelle avec le rédacteur en chef de La Jaune et La Rouge.

L'article en cinq mouvements de pensée :
  1. La propriété [même] intellectuelle, une place privée à accès réservé
  2. La propriété [mais] intellectuelle, un lieu public ouvert
  3. Brevets, Copyright et Creative Commons, différents niveaux d’exclusion et de communauté
  4. X-Propriété-Intellectuelle, un groupe professionnel où la propriété intellectuelle est adressée sous l’angle juridique, mais aussi et surtout à travers ses usages
  5. L’honnêteté intellectuelle et une certaine vision de la création de valeur dans l’économie numérique [de l’immatériel / de la connaissance], atouts déterminants pour une mise en œuvre naturelle et aisée du « droit moral »

Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur La Jaune et La Rouge : septembre 2010
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs thématiques : 
propriété intellectuelle, droit moral, économie numérique, création de valeur numérique, X-Propriété-Intellectuelle, Creative Commons, Copyright

Intelligence collective : 
X-Propriété-Intellectuelle

Références :

Enquête "collaborative"
Avec vos réponses, cette enquête « collaborative » nourrit l’intelligence collective de l’écosystème numérique : les statistiques, mises à jour en temps réel, sont communiquées immédiatement à la fin du questionnaire au répondant sans obligation d’enregistrement ; également, elles font l’objet d’états récurrents (publication différée avec le seuil de 40 réponses); à tout moment, tout répondant ou simple visiteur peut en suivre la construction, apprécier la pertinence et émettre des analyses.

Enquête "Open Survey N°7 : 60 secondes pour jeter des passerelles vers "The Business Impact of IP"


Article intégral sur La Jaune et La Rouge



 

mercredi 8 juin 2011

L'enquête "collaborative", cas d'école de l'entreprise numérique étendue |juin 2011]

Les technologies 2.0 sont des leviers déterminants pour renouveler la collaboration entre les employés de l'entreprise.  Mais ce sont des usages revisités de la propriété intellectuelle qui pourraient bien changer les chaînes de valeur internes et externes.

Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur ITR Manager : 8 juin 2011
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Messages clefs :
L'enquête en ligne "collaborative" est un exemple innovant de création de valeur numérique. Le pilotage des SI soutenant cette chaîne réclame une gouvernance alignée que l'on pourrait désigner par gouvernance numérique.

Mots clefs : 
enquête collaborative, open survey, propriété intellectuelle, gouvernance numérique, valeur numérique

Références :
[1] « Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practice », Tru Dô-Khac, InfoDSI, 9 mai 2011.

[2] « Open Survey :12 questions pour explorer la valeur réelle des Best Practices » ; réalisation, Tru Dô-Khac ; script, Tru Dô-Khac (cc) ; propulsion , Zoomerang, un Business Process as a Service de Market Tools Inc. © ; gabarit graphique des questions, Zoomerang ©; production, Dô-Khac Decision SARL © 2011 tous droits réservés.

Commentaires :
Dans le cas où vous souhaiteriez commenter l'article, permettez-moi de vous inviter sur un terrain neutre , ouvert et de confiance tel qu'un réseau social professionnel public tout en vous suggérant de lire préalablement et attentivement les conditions d'utilisation, notamment sur la propriété intellectuelle.
Merci d'avoir la gentillesse de m'en avertir pour l'intérêt même du débat. Je me permets de suggérer le groupe Re Invent IT, un des plus larges groupes francophones.
Enquête collaborative, cas d'école de l'entreprise numérique étendue

Enquêtes collaboratives produites par Dô-Khac Decision


Note de l'auteur : 
Partant de l'examen de l'enquête collaborative, l'article jette quelques ponts vers la problématique de l'irruption explicite de la propriété intellectuelle, - et plus précisément le droit moral-,  dans l'entreprise numérique. Cette problématique apparaît parfois en filigrane dans certain blogs adressant la gestion de systèmes d'information.
Ainsi, l'article intitulé "Bientôt le retour des Directeurs Artistiques dans les DSI ?" 20 mai 2011, sur le blog GreenSI de François Charles où j'ai placé le commentaire :


"Si les systèmes d'information deviennent des œuvres d'art, il faudra sérieusement veiller à une application du code de la propriété intellectuelle et notamment le droit des auteurs que sont les collaborateurs de l'entreprise mais également des tiers.

Et du logiciel aux méthodologies, il n'y a qu'un petit pas...

Bref il faudra mettre en place des bonnes pratiques de gestion de la propriété intellectuelle.

Heureusement, il y a déjà des exemples sur lesquels le directeur des systèmes numériques peut s'appuyer :
- le "générique" d'un serious game...
- la mention de Michael Porter lorsque l'on représente sa fameuse chaîne,
- les pratiques des publications académiques,..."

En rapprochant le DSI d'un directeur artistique, vous avez levé un sacré lièvre à la mesure de la fréquentation de votre blog. Si les DSI sont des directeurs artistiques, alors les informaticiens des artistes et... dès lors le droit moral s'impose tant sur les réseaux sociaux d'entreprise que dans les prestations intellectuelles.

Une véritable question de gouvernance de SI où les référentiels sont silencieux...."

Note du 23 mai 2012
Sur la gouvernance de SI, un article sur Le Cercle Les Echos : L'IT Regime Management, une gouvernance SI "lean"

lundi 9 mai 2011

Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practices [mai 2011]

Résumé :   
La pratique d’une enquête est bien établie selon un processus linéaire : constitution d’un panel de répondants, collecte des données, publication d’une étude qui est retournée aux répondants en remerciement de leur contribution. Pour adresser la valeur réelle des Best Practices, sujet qui adresse l’ensemble des acteurs en systèmes d’information, nous revoyons entièrement cette pratique et lançons une enquête « collaborative ».

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  1. Une enquête intéressant l’ensemble de la chaîne SI : utilisateurs SI, prestataires SI, organismes de recherche, instituts de formation, éditeurs, auteurs,…
  2. La pratique actuelle d’une enquête (1) : un processus linéaire (constitution d’un panel de répondants, collecte de données, publication d’une étude)
  3. La pratique actuelle d’une enquête (2) : un troc « étude/données » entre l’instigateur de l’enquête et les répondants
  4. Enquête collaborative (1) : un cycle réduit centré sur les statistiques qui sont mises à jour et communiquées immédiatement au répondant en fin de questionnaire
  5. Enquête collaborative (2) : une invitation à éclairage pluriel des statistiques sans attendre la sortie de l’étude « officielle »

Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle sur InfoDSI : 9 mai 2011
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Mots clefs thématiques
enquête collaborative,  Best Practices

Intelligence collective : 
Gelineau F.

Références :
[1] "Open Survey :12 questions pour explorer la valeur réelle des Best Practices" ; réalisation, Tru Dô-Khac ; script, Tru Dô-Khac (cc) ; propulsion , Zoomerang, un Business Process as a Service de Market Tools Inc. © ; gabarit graphique des questions, Zoomerang ©; production, Dô-khac Decision SARL © tous droits réservés.
[2]" Best Practices : normes, gros bon sens ou œuvres de l’esprit ?" Tru Dô-Khac, ITR Manager, 28 avril 2011.
[3] "Quels seraient les avantages d'un hara-kiri des bonnes pratiques ?", débat lancé par Fabien Gelineau en mars 2011, groupe Re-Invent-IT, LinkedIn.

Post scriptum :
Un second article sur l'enquête "collaborative" a été publié sur ITR Manager le 8 juin 2011 : "L'enquête collaborative, cas d'école de l'entreprise numérique étendue"

Commentaires :
Dans le cas où vous souhaiteriez commenter l'article, permettez-moi de vous inviter sur un terrain neutre , ouvert et de confiance tel qu'un réseau social professionnel public tout en vous suggérant d'en lire préalablement et attentivement les conditions d'utilisation, notamment sur la propriété intellectuelle.
Merci d'avoir la gentillesse de m'en avertir pour l'intérêt même du débat. Je me permets de suggérer le groupe Re Invent IT, un des plus larges groupes francophones.

Note du 12 avril
Sur "L'entreprise numérique créative" :

"Assurance d'usage licite et loyal de Best Practices de management de systèmes d'information"

Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practices

Principe d'une enquête "collaborative"

Enquêtes collaboratives produites par Dô-Khac Decision

Article intégral 

L'article peut être également obtenu via le site d'InfoDSI

Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practices

La pratique d’une enquête est bien établie selon un processus linéaire : constitution d’un panel de répondants, collecte des données, publication d’une étude qui est retournée aux répondants en remerciement de leur contribution. Pour adresser la valeur réelle des Best Practices, sujet qui adresse l’ensemble des acteurs en systèmes d’information, nous revoyons entièrement cette pratique et lançons une enquête « collaborative ».


Quelle est la valeur réelle des Best Practices pour systèmes d’information (SI) ?
Et pour qui ? Pour leurs utilisateurs, leurs créateurs ou leurs diffuseurs ?

Les éléments de réponses intéressent l’ensemble des parties prenantes, clients et prestataires SI mais également organismes de recherche, instituts de formation ou éditeurs. Dans ce contexte,  Dô-Khac Decision, un cabinet de conseil en gouvernance numérique et innovation,  a lancé une enquête en ligne publique et « collaborative » [1][2].

Principe d’une enquête « collaborative »
Dans une enquête traditionnelle, les données sont réservés par l’instigateur de l’enquête jusqu’à la publication du rapport d’analyse qui est souvent remis aux participants en échange de leur participation. Le rapport d’enquête est le résultat d’un processus unidirectionnel : collecte des données, analyse des données et publication de l’analyse. En outre, l’instigateur et les participants ont des rôles bien définis : l’un fournit le rapport, les autres les données. Egalement, l’instigateur prend souvent à sa charge le recrutement des répondants par une action de communication d’autant plus sérieuse que l’instigateur de l’enquête propose souvent des prestations de conseils : les coordonnées que les participants doivent laisser pour recevoir l’étude constituent une base de relations directement valorisable.

Une enquête collaborative vise à effacer la frontière entre l’instigateur et les participants. Tout d’abord les statistiques sont mises à jour en temps réel et partagées immédiatement avec le répondant en fin de questionnaire. Egalement, des rapports de statistiques sont régulièrement publiés : il s’agit de ne pas pénaliser les premiers participants. De même les commentaires éventuellement sollicités lors des questions restent, après leur dépôt, visibles pour les visiteurs.

En communiquant les statistiques et en partageant les commentaires au fil de l’enquête, on invite les participants à émettre eux-mêmes des avis ou des réflexions sans attendre la sortie de l’étude « officielle ». En outre, ces avis « préliminaires », qui reposent sur une observation directe et immédiate des statistiques, ne sont pas sous l’influence des éclairages de l’étude officielle comme peuvent l’être des commentaires sur l’étude.

Une enquête collaborative extrême
Dans une vision d’instaurer une relation d’égal à égal source d’Open Innovation, Dô-Khac Decision va encore plus loin pour effacer la distinction entre l’instigateur et les participants.

Tout d’abord, le questionnaire de l’enquête s’inspire notamment d’un débat qui a eu lieu dans un réseau social professionnel ouvert et auquel le créateur du script a participé et repris quelques traits dans le script de l’enquête [3].
Ensuite, les répondants sont invités à déposer les commentaires éventuels dans un lieu neutre, ouvert et de confiance tels que les réseaux sociaux professionnels publics [4]. Contrairement aux réseaux sociaux d’entreprise où l’adhésion précède la contribution, c’est, à l’instar de l’Open Source, la contribution qui détermine l’adhésion à la communauté réalisant l’enquête.

Enfin, le script de l’enquête est placé sous un régime de droit d’auteur [5] qui permet sous certaines conditions à un répondant,- ou non répondant, de réaliser une étude à partir des statistiques publiés.

Egalement, une plus grande liberté de contribution est laissée au répondant. En premier lieu, le temps nécessaire pour remplir le questionnaire est inférieur à 5 mn. Le répondant souhaitant préciser son point de vue est invité à le faire sous des commentaires libres. En revanche, tandis qu’une prise en compte des réponses aux questions à réponses multiples n’est pas soumise à la déclaration de l’identité du répondant, il est demandé à l’auteur de commentaires de s’identifier : son image professionnelle est la garantie du sérieux de ses commentaires qui sont d’un poids autrement déterminant que les réponses objet d’un traitement statistique.

« Open Survey » par Dô-Khac Decision
Dô-Khac Decision  désigne par « Open Survey » une enquête aux cinq capacités ci-dessous :
  • Open Statistics : mise à jour des statistiques en temps réel et communication au répondant en fin de questionnaire, publication régulières des statistiques
  • Open Member : enquête publique, temps de réponse inférieur à 5 mn, anonymat pour des réponses aux questions fermées ou à réponses multiples. 
  • Open Comment : recueil des commentaires dans un lieu ouvert [public], neutre et de confiance, déclaration de l’identité de l’auteur des commentaires,
  • Open Script : script de l’enquête placé sous un régime de droit d’auteur  favorisant la création et l’innovation numérique,
  • Open Study : étude plurielle ou études en wiki, contributeurs auteurs déclarés.

Faire parler les statistiques
« Faire parler les statistiques » pourrait exprimer la vision de l’Open Survey. L’Open Survey vise l’éclosion d’interprétations et d’opinions sur des statistiques construites collectivement et partagées et non des commentaires sur des opinions formulées à partir de statistiques peu transparentes. Plus qu’un processus linéaire de constitution d’un panel de répondants, de collecte de données et de publication d’une étude,  une Open Survey est une expérience collective de partage de données, d’analyse participative et d’éclairage pluriel de statistiques.

Lancée le 16 avril 2011 par annonce sur cinq groupes francophones d’un réseau social professionnel public et intitulée « Open Survey :12 questions pour explorer la valeur réelle des Best Practices », l’enquête a franchi le 5 mai le seuil des 100 réponses pour 630 visites.

Dô-Khac Decision et ITR Manager s’associent pour publier dans ces colonnes les analyses de Tru Dô-Khac, consultant indépendant auteur du script et réalisateur de l’enquête.
Les papiers de tiers sont les bienvenus [6].


[1] « Open Survey :12 questions pour explorer la valeur réelle des Best Practices » ; réalisation, Tru Dô-Khac ; script, Tru Dô-Khac (cc) ; propulsion , Zoomerang, un Business Process as a Service de Market Tools Inc. © ; gabarit graphique des questions, Zoomerang ©; production, Dô-khac Decision SARL © tous droits réservés.
[2] Best Practices : normes, gros bon sens ou œuvres de l’esprit ? Tru Dô-Khac, ITR Manager, 28 avril 2011.
[3] "Quels seraient les avantages d'un hara-kiri des bonnes pratiques ?", débat lancé par Fabien Gelineau en mars 2011, groupe Re-Invent-IT, LinkedIn.
[4] Le répondant est invité à lire préalablement et attentivement les conditions d’utilisation régissant le lieu de dépôt des commentaires, notamment les conditions de propriété intellectuelle.
[5] Régimes de droits d’auteur tels que les contrats Creative Commons.
[6] Les conditions de publication sont les conditions usuelles : sauf arrangements particuliers, l’auteur ne concède à l’éditeur que le seul droit de reproduction et de représentation de l’intégralité de l’article sur le support de première sortie.


    mercredi 27 avril 2011

    Best Practices : normes, gros bon sens ou œuvres de l'esprit ? [avr 2011]

    Normes, gros bon sens ou œuvres de l’esprit, les Best Practices sont utilisées lorsqu’il y a une véritable création de valeur. Pour cerner la réalité de cette valeur, nous lançons une enquête « Open » : les statistiques, qui sont mises à jour en temps réel, sont partagées avec le répondant dès la fin du questionnaire.

    L'article en cinq mouvements de pensée :
    1. Pour une équipe académique canadienne, les Best Practices, les référentiels et les normes sont des « pratiques institutionnalisées »
    2. Face à l’influence des pratiques institutionnalisées, cinq stratégies de réponse des acteurs : « acquiescement, compromis, évitement, provocation, manipulation »
    3. Des retours d’expériences tout en étant des œuvres de l’esprit
    4. Porteur de gros bon sens mais gardant des empreintes de la personnalité de leurs auteurs
    5. Une enquête « Open Creative » pour cerner la valeur réelle des Best Practices
    Auteur : Tru Dô-Khac
    Sortie officielle sur ITR Manager : 27 avril 2011
    Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

    Mots clefs thématiques : 
    Best Practices, référentiel SI, Creative Commons, pratiques institutionnalisées, création de valeur numérique, Syntec Numérique, CIGREF, Mignerat M. , Rivard S., Oliver C., Chesbrough H.,

    Intelligence collective : 
    Syntec Numérique, CIGREF, Mignerat M. , Rivard S., Oliver C., Chesbrough H., Creative Commons

    Références :
    [1] « Le Syntec numérique vous présente sa nouvelle identité », 9 novembre 2010.
    [2] « À l’occasion de ses 40 ans, le CIGREF met le cap sur l’entreprise numérique », 14 octobre 2010.
    [3] « L'institutionnalisation des pratiques de gestion de projet dans les projets de systèmes d'information », Muriel Mignerat et Suzanne Rivard, Actes du congrès de l'ASAC, Banff, juin 2006.
    [4] “Strategic responses to institutional Processes”, Christine Oliver, The Academy of Management Review, Vol 18, 1991
    [5]« Réponses stratégiques des gestionnaires de projets SI aux influences des pratiques de gestion institutionnalisées ». Muriel Mignerat et Suzanne Rivard, Congrès de l’ASAC, Juin 2007.
    [6] « Référentiels de la DSI - Les référentiels, un outil clé pour le management des SI », piloté par Gérard Russeil, DSI CNAF, CIGREF 2009.
    [7] « 12 questions pour explorer la valeur réelle des Best Practices », enquête écrite et réalisée par Tru Dô-Khac, propulsée par Zoomerang, un Business Process as a Service de Market Tools Inc. Mise en ligne le 16 avril 2011, l’enquête comptait au 25 avril 60 réponses pour 350 visites. 
    [8] « Open Innovation: The new imperative for creating and profiting from technology», Henry Chesbrough, Harvard Business School Press, 2003.
    [9] Creative Commons est une association promouvant des régimes de droits d’auteur en vue de favoriser la création et l’innovation numérique (« Share, Reuse, Remix, -Legally »).

    Commentaires :
    Dans le cas où vous souhaiteriez commenter l'article, permettez-moi de vous inviter sur un terrain neutre , ouvert et de confiance tel que Linkedin .
    Merci d'avoir la gentillesse de m'en avertir pour l'intérêt même du débat. Je me permets de suggérer le groupe Re Invent IT, un des plus larges groupes francophones.

    Note du 12 avril 2015
    L'entreprise numérique créative, 9 avril 2015 :
     "Assurance d'usage licite et loyal de Best Practices de management de systèmes d'information"
    Open creative survey, 3 janvier 2012
      Valeur réelle des Best practices [restitution graphique des résultat de l'enquête collaborative]



    Note 18 janvier 2019


    Nature des Best Practices : normes, gros bon sens, œuvres de l'esprit.

    mercredi 6 avril 2011

    Un opérateur de services "gouverné" (Governed Services Operator) [avr 2011]

    Résumé :   
    Adressant les besoins des différentes entités d’une entreprise, un centre de services partagés (CSP) fonctionne souvent comme une unité d’affaires. Néanmoins, le CSP n’est pas soumis à la loi des marchés financiers comme un opérateur Cloud Computing mais à un régime de gouvernance arrêté par l’entreprise hôte: c’est un opérateur de services « gouverné » (Governed Services Operator).


    L'article en cinq mouvements de pensée : 
    1. Des deals d’outsoucing télécoms vers des deals Cloud Computing IaaS
    2. 2004, AXA : objectif « réduction des coûts », des business units conviées à migrer rapidement vers la solution décidée au niveau groupe
    3. 2011, GDF Suez : objectif « transformation de l’entreprise », des business units à rallier sur des bénéfices d’une transformation business/technique
    4. Pour un opérateur Cloud Computing : une gouvernance soumise à la loi des marchés financiers
    5. Pour un centre de services partagés : un régime de gouvernance arrêté par l’entreprise hôte

    Auteur : Tru Dô-Khac
    Sortie officielle sur ITR Manager : 5 avril 2011
    Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

    Mots clefs thématiques :  
    opérateur de services gouverné, centre de services partagés, Cloud Computing, GDF Suez, Orange Business Services, AXA

    Intelligence collective : 
    GDF Suez, Orange Business Services, France Telecom, AXA

    Références :
    [1a] recherche avec Google le 2 avril 2011 avec tous les mots GDF Suez Orange Business Services
    [1b] « Orange assurera l'infogérance de GDF Suez au cours des 6 prochaines années », ITRManager, 8 mars 2011.
    [2] « L’Externalisation des télécoms d’entreprise –L’Opérateur Privé Virtuel », Tru Dô-Khac, Hermes Lavoisier 2005.
    [3] « France Telecom et sa filiale Equant choisies par AXA pour ses solutions de télécommunications globales », France Telecom, communiqué de presse, Paris, 4 Février 2004.
    [4] « GDF SUEZ et Orange Business Services signent un accord de partenariat pour l'infogérance du système d'information d’une durée de 6 ans », Orange Business Services, communiqué de presse, Paris, 08 mars 2011
    [5] « Différencier les relations avec les métiers pour mutualiser les systèmes d’information », Tru Dô-Khac, ITRManager, 30 mars 2011

    Enquête "collaborative"
    Avec vos réponses, cette enquête « collaborative » nourrit l’intelligence collective de l’écosystème numérique : les statistiques, mises à jour en temps réel, sont communiquées immédiatement à la fin du questionnaire au répondant sans obligation d’enregistrement ; également, elles font l’objet d’états récurrents (publication différée avec le seuil de 40 réponses); à tout moment, tout répondant ou simple visiteur peut en suivre la construction, apprécier la pertinence et émettre des analyses.

    Enquête "Open Survey N°3 : 12 questions pour inventer la gouvernance numérique d'entreprise"

    Commentaires :
    Dans le cas où vous souhaiteriez commenter l'article, permettez-moi de vous inviter sur un terrain neutre , ouvert et de confiance tel que Linkedin .
    Merci d'avoir la gentillesse de m'en avertir pour l'intérêt même du débat. Je me permets de suggérer le groupe Re Invent IT, un des plus larges groupes francophones.

    Lien direct vers l'article sur ITR Manager :

    Un opérateur de services "gouverné" 
    (Governed Services Operator)
    "Opérateur de services gouverné" : un centre de services partagés soumis à un régime de gouvernance


    Services professionnels :

    lundi 28 mars 2011

    Le quintuple chemin de maîtrise de la gouvernance numérique

    Résumé :   
    Pour viser l'innovation par les systèmes d'information (SI), il faut une nouvelle doctrine de gouvernance de SI. La doctrine relationnelle devrait compléter la doctrine procédurale : ce sont les relations et non les processus qui déterminent le partage des fruits d'une innovation conjointe.

    L'article en cinq mouvements de pensée : 
    1. Nés lors de la vague du re-enginnering, les référentiels de gouvernance de SI courants se présentent sous la forme de catalogue de processus [de « delivery »] de SI
    2. Les processus [de « delivery »] d’un prestataire SI trouvent leurs limites dans l’innovation par l’usage des SI
    3. En complément d’une doctrine procédurale de la gouvernance de SI, une doctrine relationnelle pour une innovation conjointe
    4. Régime de gouvernance de SI : une notion issue des sciences politiques
    5. Cinq chemins de maîtrise de la gouvernance relationnelle caractérisés par l’instauration de(s) régime(s) de gouvernance




    Auteur : Tru Dô-Khac
    Sortie officielle sur CIO Online : 28 mars 2011
    Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

    Mots clefs thématiques : 
    innovation, gouvernance relationnelle, gouvernance numérique, régime numérique, ISACA, OGC, Hyder E. et al., Carnegie Mellon University, County of Sacramento

    Intelligence collective : 
    ISACA, OGC, Hyder E. et al., Carnegie Mellon University, County of Sacramento

    Messages clefs de l'article 
    La gouvernance de SI de l'entreprise numérique sera relationnelle. 
    Les référentiels de gouvernance de SI proposent une échelle de maturité en processus SI. Nous avançons un échelle de maturité en relation SI.

    Références :

    [1] Cobit Design Paper - Exposure Draft, ISACA, 2010.
    [2] « Champ d'application et plan de développement : ITIM®Mise à jour de V3 », Février 2010, OGC, The Stationery Office.
    [3] The eSCM-SP v2 - The eSourcing Capability Model for Service Providers, Elaine B. Hyder, Keith M. Heston, Mark C. Paulk, ITsqc, Carnegie Mellon University, 2004.
    [4] Les régimes de gouvernance SOA, Tru Dô-Khac, CIO-online, 18 octobre 2010.
    [5] Le Régime Numérique est le Service (The Regime is the Cloud Computing Service), Tru Dô-Khac, CIO-online, 17 janvier 2011.
    [6] County of Sacramento, Information Technology Constitution, Board adopted on February 18. 2003.

    Commentaires :
    Dans le cas où vous souhaiteriez commenter l'article, permettez-moi de vous inviter sur un terrain neutre , ouvert et de confiance tel que Linkedin .
    Merci d'avoir la gentillesse de m'en avertir pour l'intérêt même du débat. Je me permets de suggérer le groupe Re Invent IT, un des plus larges groupes francophones.

    [Lien direct vers l'article sur CIO Online] archivé depuis, pour accéder à l'article : contacter l'auteur

    Cinq chemins de maîtrise de la gouvernance numérique (The Five IT Governance Tenure Journeys)


    Services professionnels :

    vendredi 25 mars 2011

    Différencier les relations avec le métiers pour mutualiser les SIC [mars 2011]

    La mutualisation des ressources de systèmes d’information et de communication (SIC) est un levier pour en améliorer l’efficacité, la qualité et la fiabilité.  L’efficience des SIC mutualisés résulte d’un usage effectif par les utilisateurs. Le ralliement des directions métiers hébergeant leurs propres SIC peut être accéléré par une gouvernance différenciée des relations.

    L'article en cinq mouvements de pensée : 
    1. Le rôle d’une « DSI groupe » selon l’État : « améliorer l’efficacité, l’efficience, la qualité et la fiabilité des SIC »
    2. Mutualiser les SIC, un levier classique améliorer l’efficacité, l’efficience, la qualité et la fiabilité des SIC
    3. Une trajectoire de mutualisation de SIC d’administration : la DIRISI, « opérateur des SI de la défense »
    4. L’approche « capacitaire », une doctrine au cœur du « métier » de la défense
    5. Pour la DIRISI, des clients très particuliers exigeant une gouvernance différenciée des relations
    Auteur : Tru Dô-Khac
    Sortie officielle sur ITR Manager : 24 mars 2011
    Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

    Mots clefs thématiques :  
    relations DSI-Métiers, gouvernance relationnelle,  gouvernance différenciée de SI, ministère de la défense, DISIC, Filippini J.,

    Intelligence collective : 
    Ministère , DISIC, Filippini J., DIRISI,
    Références :
    [1] Recherche le 19 mars 2011 sur Google : « direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’Etat, DISIC » rend 11 400 entrées.
    [2] Décret du 21 février 2011 portant création d'une direction interministérielle des systèmes d'information et de communication de l'Etat.
    [3] « DISIC : le projet de DSI interministérielle porté par la DGME voit officiellement le jour », Le portail de la modernisation de l’Etat, 24 février 2011
    [4] « La Disic rapportera au moins dix fois ce qu’elle coûte ! » Interview de Jérôme Filippini par world e.gov forum, 3 mars 2011.
    [5] Arrêté du 23 avril 2010 portant organisation de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense.
    [6] « Vers une gouvernance numérique différenciée en entreprise », Tru Dô-Khac, ITRmanager, 14 mars 2011.


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    Lien direct vers l'article sur ITR Manager :


    Différencier les relations avec les métiers pour mutualiser les systèmes d’information
    Tru Do-Khac, 30 mars 2011, ITR Manager
     
    La mutualisation des ressources de systèmes d’information et de communication (SIC) est un levier pour en améliorer l’efficacité, la qualité et la fiabilité. L’efficience des SIC mutualisés résulte d’un usage effectif par les utilisateurs. Le ralliement des directions métiers hébergeant leurs propres SIC peut être accéléré par une gouvernance différenciée des relations.

    Chaque année, l’État dépense plusieurs milliards d’euros pour ses propres systèmes d’information et de communication (SIC). C’est donc avec une attention toute particulière que les parties prenantes aux SIC de l’État observeront les premières mesures de la toute nouvelle direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’Etat (DISIC) qui porte désormais la gouvernance des SIC de l’État. Et de fait, la création la DISIC est déjà l’objet de plusieurs milliers de commentaires dans la blogosphère [1] depuis son annonce officielle le 22 février 2011 [2].

    Une gouvernance des SIC de l’État
    Résultats de travaux engagés depuis novembre 2009 par la Direction générale de modernisation de l’État (DGME), la DISIC permet de doter l’État d’une « direction capable de veiller à la cohérence des infrastructures informatiques sur le plan technologique et financier et de relever les défis de la mutualisation interministérielle en matière de systèmes et de l’informatique en nuage » [3]. La DISIC « oriente, anime et coordonne les actions des administrations de l'État visant à améliorer la qualité, l'efficacité, l'efficience et la fiabilité du service rendu par les systèmes d'information et de communication », ce que le décret portant sa création développe en une vingtaine d’activités.

    Pour son directeur Jérôme Filippini [4], les opérations de la DISIC seront organisées suivant quatre volets : assurer la cohérence et l’unité du SI en vue de la satisfaction de l’agent public et de l’usager de l’administration, piloter les coûts et la performance des SI, mettre en place les outils de surveillance des budgets et des délais pour une meilleure maîtrise des risques des grands projets liés au SI, et enfin s’engager dans les grands projets de mutualisation.

    Sur le quatrième volet, la DISIC « élabore le cadre de mutualisation de ces infrastructures, y compris dans sa dimension organisationnelle », « propose les modalités de gouvernance et participe à leur pilotage ». Pour certaines opérations, elle peut être amenée à les « piloter elle-même ».

    Ce positionnement se retrouve dans l’organisation de grandes entreprises privées munies de DSI Groupe qui porte souvent la gestion des infrastructures (télécommunications, serveurs, postes de travail, emprises). Néanmoins, nous estimons que le contexte et la culture particulière de l’administration publique invitent à s’intéresser en premier lieu aux expériences propres de l’administration.

    Une trajectoire de mutualisation des SIC dans l’administration
    Une trajectoire remarquable est celle menée au sein du ministère de la défense avec la création de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'Information de la défense (DIRISI). Ayant vocation de regrouper l’ensemble des SIC de la défense et positionnée comme « l'opérateur ministériel des systèmes d'information et de communication de la défense », la DIRISI monte en puissance sur le plan organique et fonctionnel depuis sa création fin 2003 de façon progressive : au sein du ministère de la défense, environ 25 000 personnes sont employées sur l’ensemble des SIC de la défense et le budget annuel est d’environ 3,5 milliards d’euros... En outre, tout en réalisant sa propre transformation, la DIRISI a la mission permanente de contribuer aux opérations [militaires] et soutenir le fonctionnement et la transformation du ministère.

    L’approche « capacitaire »
    C’est dans la culture militaire qu’il faut chercher l’origine de l’approche « capacitaire » pour la transformation de la DIRISI. Dévoilée aux participants du Forum des Partenaires Industriels organisé le 15 mars dernier par la DIRISI à destination de son écosystème, l’approche capacitaire adresse l’organisation des ressources.

    Dans le cadre de la défense, la doctrine capacitaire est née à la chute du mur de Berlin. Cet événement a marqué le passage de menaces identifiées et quantifiées (nombre de divisions, d’unités navales, d’ogives,…) à une menace diffuse et indéterminée (terrorisme, catastrophes naturelles, humanitaires, crime organisé,…). La logique de moyens qui avait prévalu jusqu’à présent s’avérait inadaptée et devait laisser place à une logique de capacités (capacité de surveillance, de renseignement, de projection, d’intervention,…). Une fois en ordre de marche, ces capacités sont combinées et activées pour répondre aux besoins de « clients ». Il reste à assurer la relation avec ces « clients » : l’État Français bien sûr mais également l’OTAN, une alliance, l’ONU, une ONG humanitaire…Il est clair que les relations avec ces « clients » sont très différentes et exigent une gouvernance différenciée.

    Différencier les relations clients SIC
    La DIRISI doit rallier à ses services mutualisés des clients aussi différents que les forces terrestres ou marines projetées sur les théâtres d’opération, les bases de défense en métropole, les entités administratives du ministère de la défense ou la délégation générale de l’armement, lesquelles exploitent leurs propres SIC. De ce ralliement dépend l’efficience de la DIRISI, à savoir la baisse des coûts attendue par le ministère.

    L’exigence de gouvernance différenciée propre aux forces de la défense a sans doute inspiré la décision de faire émerger fin 2010 de la sous-direction management [5] une sous-direction client : une gouvernance différenciée des relations clients SIC [6] peut accélérer le ralliement de ces derniers.

    Références 
    [1] Recherche le 19 mars 2011 sur Google : [direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’Etat, DISIC] rend 11 400 entrées.
    [2] Décret du 21 février 2011 portant création d'une direction interministérielle des systèmes d'information et de communication de l'Etat.
    [3] DISIC : le projet de DSI interministérielle porté par la DGME voit officiellement le jour, Le portail de la modernisation de l’Etat, 24 février 2011
    [4] La Disic rapportera au moins dix fois ce qu’elle coûte !,  Interview de Jérôme Filippini par world e.gov forum, 3 mars 2011.
    [5] Arrêté du 23 avril 2010 portant organisation de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense.
    [6] Vers une gouvernance numérique différenciée en entreprise, Tru Dô-Khac, ITRmanager, 14 mars 2011.

    Trophée innovation numérique 2015

    Le Trophée IT Innovation Forum catégorie Enterprise Mobility / Collaboratif a été décerné à l'innovation frugale Personal MOOC par le vote des quelques 200 membres du Club des Responsables d'Infrastructure et de Production (CRIP) lors de l'IT Innovation Forum du 27 janvier.
    Communiqué sur le site de Dô-Khac Decision