dimanche 25 mars 2012

La propriété intellectuelle enfin adressée dans les référentiels SI ?

Résumé :
L’histoire des référentiels de gouvernance de systèmes d’information recèle un cas d’école d’avantage stratégique par la propriété intellectuelle. Mais la rénovation de ces référentiels pour le numérique adressera-t-elle expressément la propriété intellectuelle d’entreprise ?

L'article en cinq mouvements de pensée : 
  1. Le numérique : un impératif de faire évoluer les référentiels SI
  2. Deux courants de pensée d'origine anglo-saxone et repris par des auteurs francophones : "Information Governance", "Governance Risk Compliance" ("GRC")
  3. Les référentiels SI : un cas d'école de la propriété intellectuelle comme levier stratégique
  4. Vers une approche  relationnelle en complément de l'approche actuelle orientée processus
  5. Quels aménagements les auteurs du référentiel Cobit auront-ils écrits pour la version 5.0 attendue pour ce mois d'avril ?
 
Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle : ITR Manager / infoDSI,
 
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France
Note de l'auteur :
 
Mots clefs thématiques : 
Intelligence collective :  

Références :
[1] « 2012, l’année du coming-out de la propriété intellectuelle dans la gestion des systèmes d’information », Tru Dô-Khac, ITR Manager / infoDSI, 24 janvier 2012.
[2] « La propriété intellectuelle d’entreprise, nerf de l’innovation », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 12 mars 2012.
[3] “Share, Remix, Reuse, - Legally” is Creative Commons motto used under Creative Commons Attribution 3.0 License. Le taux de 38% est ramené à 20 % pour l’enquête francophone qui a été lancée avec le support de infoDSI : « Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practices », Tru Dô-Khac, InfoDSI, 9 mai 2011.
[4] Cobit® is a registered trademark of ISACA (Information Systems Audit and Control Foundation, Etats-Unis d’Amérique) and ITGI (IT Governance Institute, Etats-Unis d’Amérique).
[5] ITIL® is a registered trade mark of The Cabinet Office (Angleterre).


Accès et utilisation à "La propriété intellectuelle enfin adressée dans les référentiels SI ?" par Tru Dô-Khac

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Notes : 
  • libre : pas d'obligation d'enregistrement préalablement à l'accès ;
  • gracieux : pas de compensation financière pour l'accès ;
  • immédiat : quelques clics de souris

jeudi 22 mars 2012

L'Open savoir faire, une opportunité pour l'Afrique numérique innovante

Résumé :
D’esprit similaire à l’Open source, l’Open savoir-faire pourrait être une piste pour développer et diffuser rapidement un savoir-faire numérique dans des pays à forte culture communautaire.

L'article en cinq mouvements de pensée : 
 
Auteur : Tru Dô-Khac

Sortie officielle : CIO Mag, février-mars 2012



Régime d'utilisation :
Libre : pas d'obligation d'enregistrement préalable de coordonnées
Gracieux : pas de contribution financière demandée
Immédiat : un seul clic
Note de l'auteur :
Mots clefs thématiques :

Intelligence collective : 

Références
[1a] « Protéger l’innovation pour mieux la partager », Tru Dô-Khac, La Jaune et La Rouge, février 2012, Dossier Grand Angle sur la propriété intellectuelle
[1b] "La propriété intellectuelle, un lien social", Le Cercle Les Echos, 18 janvier 2012
[2] « Négoce de savoir-faire informatique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012
[3] Pour s’en convaincre, il suffit de lire les mentions légales apposées sur les ouvrages représentant ces bonnes pratiques.
[4] « L’Open savoir-faire, une innovation de l’entreprise numérique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 23 décembre 2012

L'Open savoir-faire, une opportunité pour 
l'Afrique numérique innovante (extraits choisis par l'auteur)

D’esprit similaire à l’Open source, l’Open savoir-faire pourrait être une piste pour développer et diffuser rapidement un savoir-faire numérique dans des pays à forte culture communautaire. 

(...)
Trois parcours de transformation numérique d’entreprise 
On peut identifier trois types de parcours de transformation.
  1. Le premier s’inscrit dans l’organisation (...)
  2. Un second parcours s’inscrit dans l’innovation (...)
  3. Enfin, un troisième parcours est un parcours en rupture (...)
Protéger l’innovation tout en la partageant 
Dans sa transformation vers numérique, l’entreprise innove donc, que ce soit dans les procédés [d’entreprise], les produits ou services, et les [modèles d’] affaires. Comme cette innovation fonde l’avantage compétitif, une bonne pratique de gestion est sa protection.(...)

A [la] stratégie traditionnelle du secret, une alternative est le recours à la propriété intellectuelle dont le brevet d’invention et le droit d’auteur sont des dispositifs de base.(...)

En protégeant l’innovation et en en permettant le partage, la propriété intellectuelle a une fonction sociale.

Innovation numérique ouverte 
L’Open source avec sa suite de licences est un bon exemple de la recherche d’une propriété intellectuelle équilibrée.(...) [Pour les propriétés littéraires], il existe également des véhicules juridiques tels que les licences Creative Commons, ou, en France, les licences Libres Savoirs ParisTech (...).

Avec des licences équilibrées de droit d’auteur, de véritables communautés de pratiques développant nativement des pratiques ouvertes pourraient offrir une alternative aux pratiques sous copyright (...)
[Mais] il faut une certaine idée du « partage ». La culture communautaire propre à l’Afrique pourrait offrir un terrain favorable à [ce que nous avons désigné par] l’Open savoir-faire.



mercredi 14 mars 2012

La propriété intellectuelle d'entreprise, nerf de l'innovation

Nerf de l’innovation, une culture de la propriété intellectuelle doit se développer dans l’entreprise. Dix polytechniciens et un énarque, accompagnés d’un enseignant chercheur économiste, un conseil en propriété intellectuelle et un avocat d’affaires lui donnent un éclairage stratégique et opérationnel dans un dossier en ligne rassemblant douze articles.
 
L'article en cinq mouvements de pensée : 

Auteur : Tru Dô-Khac

Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, 13 mars 2012

Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Note de l'auteur : autres articles
 X4. "Entre protection et partage" , septembre 2010
A28. "La propriété intellectuelle, un lien social", Le Cercle Les Echos, 18 janvier 2012 
A33. "La propriété intellectuelle d'entreprise, nerf de l'innovation", Le Cercle Les Echos, 12 mars.
X5. "Protéger l'innovation pour mieux la partager", février 2012
A30. "La propriété intellectuelle au niveau stratégique de l'entreprise",  Le Cercle Les Echos, 22 février 2012 
A27. "2012, l’année du coming-out de la propriété intellectuelle dans la gouvernance de systèmes d’information", ITRManager, 24 janvier 2012
A35. "La propriété intellectuelle enfin adressée dans les référentiels SI ?" ITRmanager, info DSI, 27mars 2012
A50. "Cinq régimes de gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social professionnel ou d'entreprise", Le Cercle Les Echos, 7 juin 2012.

Mots clefs thématiques :

Intelligence collective :  

Références :
La propriété intellectuelle : défendre la création, La Jaune et la Rouge, février 2012

 
Accès direct sur Le Cercle Les Echos:
La propriété intellectuelle d'entreprise, nerf de l'innovation

Texte intégral 


La propriété intellectuelle d'entreprise, nerf de l'innovation


Nerf de l’innovation, une culture de la propriété intellectuelle doit se développer dans l’entreprise. Dix polytechniciens et un énarque, accompagnés d’un enseignant chercheur économiste, un conseil en propriété intellectuelle et un avocat d’affaires lui donnent un éclairage stratégique et opérationnel dans un dossier en ligne rassemblant douze articles. Il existe un large consensus pour encourager l’innovation considérée comme un moteur de croissance et d’emploi mais on constate une grande diversité d'approche sur les mesures concrètes à appliquer.

Le groupe professionnel X-Propriété intellectuelle, un groupe fondé en 2008 au sein de l’Association des anciens élèves et diplômés de l’Ecole Polytechnique [1], est particulièrement sensible à une proposition pour une « culture de la propriété intellectuelle », qui figure en bonne place dans un rapport émis par les Ingénieurs et Scientifiques de France [2].

Que cette proposition soit avancée par ces acteurs économiques n'est pas étonnante.

Pour innover, il faut d'abord créer, un talent bien ancré chez les ingénieurs et scientifiques.

Et pour créer, il faut gérer la diffusion de ses idées et de ses savoir-faire, parfois par le secret des affaires, mais également par des dispositifs reposant sur la propriété intellectuelle.

Largement diffusée, une culture de la propriété intellectuelle pourra ouvrir les entreprises existantes à de nouveaux modèles d’affaires à vocation globale ; elle pourra inciter nos diplômés fraîchement émoulus à créer des entreprises numériques « pure players » dont l'actif initial est souvent une propriété intellectuelle ; enfin, elle pourra inspirer des modèles d'affaires inédits résultats d'alliages de systèmes d’information (Cloud Computing SaaS, open source, mobile,...) et de nouveaux usages des propriétés littéraires et artistiques [3].

De même que les systèmes d’information qui délivrent leur valeur quand les directions métiers travaillent main dans la main avec la direction des systèmes d’information, de même la propriété intellectuelle d’entreprise se révèle un avantage compétitif déterminant et durable lorsque les directions métiers se rencontrent avec la direction juridique. Recourir à la propriété intellectuelle d’entreprise demande certes des compétences spécifiques et pointues : brevets, marques, bases de données, logiciels, droits d’auteur, savoir-faire, sont des notions codifiées par des textes juridiques. Mais les problématiques autour de ces notions ne doivent pas rester enfermées dans la seule direction juridique : elles doivent remonter au niveau stratégique pour prendre les bonnes décisions sur l’intégration de propriétés intellectuelles dans les produits et services de l'entreprise, leur utilisation dans l’organisation, leur valorisation,…

Pour cela, une démystification et une démythification de la propriété intellectuelle d’entreprise est nécessaire.

Accompagnés par un enseignant chercheur économiste, un conseil en propriété intellectuelle et un avocat d’affaires, dix polytechniciens et un énarque, mandataires ou dirigeants dans des institutions et entreprises prestigieuses partagent leur point de vue dans douze articles d’un dossier spécial dédié à la propriété intellectuelle d’entreprise [4]:

• « Protéger l’innovation pour mieux la partager »
• « Des marques au service de l’action publique »
• « Normalisation, standardisation et brevets, leviers de l’innovation »
• « Le rôle économique des « pools » de brevets »
• « Trois aspects de la protection juridique des logiciels »
• « Valoriser les résultats de la recherche publique »
• « La valeur cachée des musées »
• « Examiner les brevets d’invention : une fonction clé »
• « Brevet, licence et stratégie d’entreprise »
• « Le logiciel libre, autre modèle de propriété intellectuelle »
• « L’audit de propriété industrielle »
• « Protéger l’invention et accompagner l’innovation »

Ces articles sont accompagnés par un glossaire inspiré de celui du guide produit par la DGCIS « PME : pensez propriété intellectuelle ».

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[1] En France, 2008 est l’année des débats autour de l’Hadopi, et outre-atlantique celle de l’élection du Président Barack Obama, dont l’équipe de campagne avait surpris certains observateurs de l’économie de la connaissance en plaçant son site sous Creative Commons, un régime de droits d'auteur alternatif au traditionnel Copyright.
[2] "Livre blanc IESF 2011 : 40 propositions pour réindustrialiser la France", novembre 2011.
[3] « L’entreprise numérique créative », Dô-Khac Decision, une galerie de modèle d’affaires numériques alliant systèmes d’information et propriétés littéraires et artistiques
[4] « La Propriété Intellectuelle : défendre la création ». Dossier Grand Angle, La Jaune et La Rouge, Février 2012.


Réseaux sociaux d'entreprise, un potentiel d'innovation insoupçonné

Résumé
Ouverts sur l’écosystème, les réseaux sociaux d’entreprise peuvent être un outil formidable pour innover. Dans le cadre d’une stratégie d’Open Innovation, il faudra établir préalablement une « gouvernance numérique d’entreprise ».
 
L'article en cinq mouvements de pensée : 

Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle : ITRManager, InfoDSI, le 10 mars 2012
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Note de l'auteur :

Mots clefs thématiques :

Intelligence collective :  

Références :
[1] « Répertoire d’articles sur la gouvernance numérique d’entreprise »,

[2] Prix Ae-SCM / AIM en 2010. Les travaux en question portent sur la « Mutation du modèle de relation client fournisseur Maîtrise d’ouvrage-Maîtrise d’œuvre ».

[3] Cette trace est en libre accès [un libre accès n’emporte pas une libre utilisation, ndlr] sur différents blogs produits par Dô-Khac Decision :
[4] « Des réseaux sociaux d’entreprise pour innover ? Oui mais proprement gouvernés » par Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 5 mars 2012.
 

Accès et utilisation à "Réseaux sociaux d'entreprise, un potentiel d'innovation insoupçonné " par Tru Dô-Khac

lundi 5 mars 2012

Des réseaux sociaux numériques pour innover ? Oui mais proprement gouvernés

Utilisés par l’entreprise, les réseaux sociaux numériques internes et externes sont un levier d’innovation. Mais pour qu’ils réalisent pleinement cette promesse, il faudra les munir proprement d’une gouvernance de propriété intellectuelle d’entreprise.

L'article en cinq mouvements de pensée : 

Auteur : Tru Dô-Khac
Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, le 5 mars 2012  
Régime d'utilisation : Code de la propriété intellectuelle, France

Note de l'auteur :




Article intégral sur ce site

Des réseaux sociaux numériques pour innover ? Oui mais proprement gouvernés

Utilisés par l’entreprise, les réseaux sociaux numériques internes et externes sont un levier d’innovation. Mais pour qu’ils réalisent pleinement cette promesse, il faudra les munir proprement d’une gouvernance de propriété intellectuelle d’entreprise.

Bien exploités, les réseaux sociaux numériques publics prolongent les interactions de l’entreprise avec ses clients par des canaux insoupçonnés. En entreprise pour le seul usage des collaborateurs, ces mêmes réseaux, désignés par « réseaux sociaux d’entreprise » (RSE), doivent améliorer les opérations internes de l’entreprise [1]

Développer le savoir-faire de l’entreprise 
Leur opportunité est très souvent adressée avec un angle technologique ; on parle ainsi de « projet RSE » dont le livrable est le choix et la mise en œuvre de la bonne technologie ; en effet, les fonctionnalités d’un RSE s’ajoutent à celles déjà en œuvre d’une messagerie électronique, d’une publication électronique sur Intranet ou d’une gestion électronique de document et il faut bien construire des passerelles entre ces différents systèmes.
Néanmoins, l’effet d’un projet RSE est d’abord une affaire d’usage, ce que le Pr. McAfee, un des premiers théoriciens des RSE, met en évidence dans sa définition de l’Enterprise 2.0 : the use of emergent social software platforms (…) [2]. Selon l’usage, les effets d’un RSE seront organisationnels, sociaux ou cognitifs.

Pour l’entreprise décidant d’investir dans l’installation et l’exploitation d’un RSE, il s’agit d’orienter ces effets vers une création de valeur. Cette valeur peut naître d’une organisation plus agile entre les différentes fonctions métiers ou d’une collaboration plus fluide entre les membres d’une équipe de projet. Néanmoins cette création reste indirecte. La valeur ainsi créée naît d’abord du pilotage de l’organisation et du travail de l’équipe. En revanche, un accroissement du savoir-faire de l’entreprise produit une création directe et immédiate de valeur : pour s’en convaincre, il suffit d’examiner les motifs de certaines opérations de fusion-acquisition.

Stratégies de réseaux sociaux 
Dès lors, en vue d’une création de valeur passant par l’accroissement du savoir-faire, il est clair que la stratégie de réseau social n’est pas seulement technologique, et qu’elle doit être alignée avec la stratégie de savoir-faire [3] vis-à-vis des « partenaires » de l’entreprise : clients, concurrents, collaborateurs et sous-traitants.

Vis-à-vis des clients raisons d’être de l’innovation, on pourra installer un « blog d’entreprise » qui sera associé au site internet d’entreprise promouvant les produits. Ce blog, qui est tout simplement un blog tenu non par une personne physique mais la personne morale de l’entreprise, publie des contributions de collaborateurs sous le contrôle d’un directeur de publication. Les commentaires seront les bienvenus. Mais pour que l’entreprise puisse exploiter en sécurité juridique ces commentaires, il faudra indiquer aux déposants, et de façon claire, immédiate et lisible pour un non juriste, les droits qu’ils concèdent au producteur du site lors d’un dépôt de commentaire : soumission à une revue préalable par la ligne éditoriale du site (« modération »), octroi d’une autorisation de simple reproduction sur le site ou à l’opposé une cession de tous les droits,…

Vis-à-vis des concurrents que l’on côtoiera sur un RSE mis à la disposition par une association professionnelle de pratiques [4], on s’assurera que les collaborateurs adhérents en leur nom propre ou au nom de l’entreprise comprennent bien la politique de « partage d’expériences et de pratiques » de l’association : concession non-exclusive des droits de propriété intellectuelle à l’association, conditions de réutilisation commerciale par les membres,…

Vis-à-vis des collaborateurs encouragés à exprimer des idées et suggérer des initiatives sur le RSE d’entreprise, on veillera à instruire et mettre en place les dispositifs de gouvernance pour préserver l’entreprise des risques d’utilisation indue de propriétés intellectuelles de tiers « très librement » repris sur le web : avec le numérique, les risques originalement juridiques deviennent opérationnels, commerciaux, humains,…

Enfin, vis-à-vis des sous-traitants de l’écosystème de l’entreprise, on pourra créer dans le RSE des partitions temporaires et thématiques. Les conditions d’usage seront convenues lors de la contractualisation où on adressera au niveau stratégique la confidentialité des échanges et du « partage » de la propriété intellectuelle [5].

Pour une gouvernance lisible de la propriété intellectuelle en RSE 
En aménageant les systèmes d’information existants de l’entreprise, les réseaux sociaux numériques peuvent améliorer l’organisation de l’entreprise. Mais pour l’innovation, leur promesse ne sera pleinement réalisée qu’en y instituant une gouvernance de la propriété intellectuelle d’entreprise qui soit transparente et accessible à des utilisateurs non juristes. Dans la logique d’une telle gouvernance, on peut s’intéresser aux travaux menés par ParisTech pour mettre à la disposition des enseignants la famille de licences « Libres Savoirs » [6].


Références :
[1] « Génération processus versus génération collaborative », Jean-Pierre Bouchez, Le Cercle Les Echos, 2 mars 2012
[2] Blog d’Andrew McAfee « The Business Impact of IT »
[3] « Les stratégies d’Open Savoir-Faire », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 29 décembre 2011
[4] « Négoce de savoir-faire informatique », Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012
[5] « Gouvernance de la propriété intellectuelle en relation d’affaires », Dô-Khac Decision,
[6] « Libres Savoirs ParisTech »


Accès sur le site de Le Cercle Les Echos

Mise à jour du 7 mai 2019
Copyright Protection Officer : missions, L'entreprise numérique créative, 14 octobre 2018

La propriété intellectuelle au niveau stratégique de l'entreprise

Les systèmes d’information sont le système nerveux des entreprises, mais c’est la propriété intellectuelle qui est le nerf de la guerre d'innovation. Il est temps de développer une culture de la propriété intellectuelle.

L'article en cinq mouvements de pensée : 

    Auteur : Tru Dô-Khac

    Sortie officielle : Le Cercle Les Echos, 22 Février 2012

    Note de l'auteur : autres articles

    X4. "Entre protection et partage" , septembre 2010
    A28. "La propriété intellectuelle, un lien social", Le Cercle Les Echos, 18 janvier 2012 
    A33. "La propriété intellectuelle d'entreprise, nerf de l'innovation", Le Cercle Les Echos, 12 mars.
    X5. "Protéger l'innovation pour mieux la partager", février 2012
    A30. "La propriété intellectuelle au niveau stratégique de l'entreprise",  Le Cercle Les Echos, 22 février 2012 
    A27. "2012, l’année du coming-out de la propriété intellectuelle dans la gouvernance de systèmes d’information", ITRManager, 24 janvier 2012
    A35. "La propriété intellectuelle enfin adressée dans les référentiels SI ?" ITRmanager, info DSI, 27mars 2012
    A50. "Cinq régimes de gouvernance de la propriété intellectuelle en réseau social professionnel ou d'entreprise", Le Cercle Les Echos, 7 juin 2012.

    Mots clefs thématiques


    Intelligence collective :  
    IESF, X Propriété Intellectuelle

    Références :
    [1] "Livre blanc IESF 2011 : 40 propositions pour réindustrialiser la France", novembre 2011.
    [2] "L’entreprise numérique créative", une galerie de modèle d’affaires numériques alliant systèmes d’information et propriétés littéraires et artistiques.
    [3] D’après les missions de X Propriété intellectuelle, un groupe de l’Association des anciens élèves et diplômés de l’École Polytechnique ParisTech.


    Régime d'utilisation :


    La propriété intellectuelle au niveau stratégique de l’entreprise

    Les systèmes d’information sont le système nerveux des entreprises, mais c’est la propriété intellectuelle qui est le nerf de la guerre d'innovation. Il est temps de développer une culture de la propriété intellectuelle.

    Pour organiser une entreprise, les systèmes d’information (SI) sont essentiels. Mais pour innover, c’est la propriété intellectuelle (PI). Si les premiers sont le système nerveux pour toute entreprise, la seconde est le nerf de la guerre pour l’entreprise innovante.

    La propriété intellectuelle, un enjeu d’entreprise
    Ces métaphores sont par les seuls ponts entre SI et PI : de nombreux modèles d’affaires d’entreprises numériques innovantes reposent sur des alliages particuliers de propriétés intellectuelles et de systèmes d’information.

    Pour ces entreprises numériques innovantes comme pour les autres, les enjeux de la propriété intellectuelle sont vitaux : la propriété intellectuelle est, avec les dispositifs de sécurité des informations, un moyen de protection du patrimoine immatériel de l’entreprise.

    Recourir à la propriété intellectuelle d’entreprise demande des compétences spécifiques et pointues : brevets, marques, bases de données, droits d’auteur, savoir-faire sont des notions codifiées par des textes juridiques. Mais les problématiques autour de ces notions dépassent le seul cadre juridique. Il ne faut pas les laisser enfermées dans la direction juridique.

    Au contraire, il faut les exposer au niveau stratégique qui est le niveau adéquat pour prendre des décisions sur l’intégration de propriétés intellectuelles dans les produits de l'entreprise, leur utilisation dans l’organisation, leur transaction en relation d'affaires, leur valorisation...

    Des modèles d’affaires intellectuelles
    Reprenant une formule des Ingénieurs et des Scientifiques de France [1], nous parlerons alors de "culture de propriété intellectuelle" d’entreprise. Largement diffusée, une culture de la propriété intellectuelle ouvrira les entreprises existantes à de nouveaux modèles d’affaires à vocation globale ; elle incitera nos diplômés fraîchement émoulus à créer des entreprises numériques "pure players" dont l'actif initial est souvent une propriété intellectuelle.

    Enfin, elle inspirera des modèles d'affaires inédits résultats d'alliages de systèmes d’information (Cloud Computing SaaS, open source, mobile...) et de nouveaux usages des propriétés littéraires et artistiques [2] qui auront été créées ou puisées dans le patrimoine culturel. Une culture numérique passe par une culture de la propriété intellectuelle d'entreprise.

    Mais le développement de cette culture est un défi notable, car la propriété intellectuelle d’entreprise est aujourd’hui dans un état analogue à celui de l’informatique des années 80 : enfermée dans sa tour d’ivoire ou son donjon, c’est selon...

    Pour un usage équilibré de la propriété intellectuelle d’entreprise
    Ce sentiment conduit à inviter les associations de professionnels exerçant leurs activités dans le numérique à créer des groupes de réflexion et d’échanges sur un usage de la propriété intellectuelle. Parmi les objectifs assignés à ces groupes, on pourrait retenir:
    • la création d’un cadre pour favoriser les échanges et réflexions sur l’exploitation de la propriété industrielle, littéraire et artistique en entreprise ;
    • une sensibilisation aux problématiques liées à la propriété intellectuelle d’entreprise ;
    • une identification des opportunités et risques liés à la propriété intellectuelle d’entreprise, notamment en innovation ;
    • accès à des pratiques permettant de protéger, diffuser et fructifier les créations intellectuelles [3].


    [1] "Livre blanc IESF 2011 : 40 propositions pour réindustrialiser la France", novembre 2011.
    [2] "L’entreprise numérique créative", une galerie de modèle d’affaires numériques alliant systèmes d’information et propriétés littéraires et artistiques.
    [3] D’après les missions de X Propriétés intellectuelles, un groupe de l’Association des anciens élèves et diplômés de l’École Polytechnique ParisTech.

    Trophée innovation numérique 2015

    Le Trophée IT Innovation Forum catégorie Enterprise Mobility / Collaboratif a été décerné à l'innovation frugale Personal MOOC par le vote des quelques 200 membres du Club des Responsables d'Infrastructure et de Production (CRIP) lors de l'IT Innovation Forum du 27 janvier.
    Communiqué sur le site de Dô-Khac Decision